Tu me cacherais pas quelque chose... ? PV Pluie d'Eté

Le matou noir délaissa le cadavre, un chat du clan des félins aquatique et s'était vraiment de moins en moins facile de les attraper, les chats fuyaient, à présent, ils craignaient Foudre et résultat... Celui-ci peinait à en attraper! Satisfait de sa victime, il y lapa le sang avec délice, puis, quand il s'en fut lassé, il fixa un long moment la forêt et aussitôt une odeur si familière se fit sentir. Il jubilait presque. Pluie d'Eté... Il agita la queue amusé, Foudre n'avait jamais compris comment Pluie d'Eté pouvait supporté la vie de clan, s'était écourtant, répugnant! Il s'étira, puis finit par se décider à rejoindre, la trace était très simple à suivre, une légère odeur de poisson, le clan de Pluie d'Eté, ses chats qui aimait nager, ridicule! Les chats nagent s'ils y sont obligé, pas pour le plaisir! Le matou tourna la tête, l'air tranquille, il s'arrêta un instant pour se débarrassé de toute trace de sang et ainsi, ne pas effrayer sa compagne qui désapprouvait totalement ses actes assassins, encore plus quand s'est un chat de son clan... Le matou continua sa route jusqu'à apercevoir Pluie d'Eté, toujours aussi belle même si elle continuait de faire partie de ce clan idiot. Le matou sourit sournoisement et sans prévenir, bondit sur Pluie d'Eté la plaquant au sol en feulant sauvagement comme un animal enragé. Puis il s'arrêta net et ricana amusé en bondissant à coté de Pluie d'Eté, mort de rire:

- Et bien et bien, que vous apprend t-on dans votre ridicule petit clan. Il faut toujours être sur ses gardes et là, j'aurais eut mille fois le temps de te trancher la gorge, s'est trop facile!

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Tu me cacherais pas quelque chose... ?

En l'espace de quelques heures, Pluie d’Été avait appris la mort de son chef, le désistement de Soleil du Matin et son choix d'être remplacée par Pluie d’Été elle-même. Le maelström d'émotions qui faisait rage dans son esprit l'empêchait d'y voir clair, elle titubait, désorientée. Elle ? Chef, sans même avoir été lieutenante ? Elle, qui trahissait chaque jour le code du guerrier en aimant Foudre ? Elle qui allait avoir des chatons de Foudre ? Et Foudre, son cher Foudre, qu'allait-il dire en apprenant que la chatte qu'il aimait était à présent à la tête du le Clan qu'il combattait ? Non, non, elle ne voulait pas, elle ne POUVAIT pas... Non, non, non, non... Elle répétait inlassablement ce mot dans son esprit...

- Pluie d’Été ? Ça va ?

Tous les chats du Clan la regardait, confiants mais légèrement inquiets pour elle. Seul un sentiment aigu de devoir l'empêcha de s'enfuir en courant, et elle se redressa.

- Oui. Oui, ça va. Tout... va très bien.

Et elle eut un pauvre sourire. Oui, tout allait bien. Mais pas pour elle.

Quelques minutes plus tard, la chatte tigrée profita de ce que l'attention générale n'était plus centré sur elle pour s'éclipser discrètement. Elle aurait dû être là pour la veillée du chef, mais c'était au-dessus de ses forces. Cela valait mieux que de rester et de s'en prendre à quelqu'un pour se venger, non ? Pas physiquement, hein, seulement avec une bonne râlerie ou un commentaire désobligeant.

C'était ce qu'elle se disait pour se déculpabiliser, sinon, elle n'en avait pas fini. Elle se connaissait ; si elle ne se trouvait pas une bonne excuse pour ne plus y penser, elle passerait le reste de la journée à s'en mordre les griffes. Bon, maintenant, elle était sortie du camp... mais où aller ? Ce qui était certain, c'est qu'elle ne voulait pas qu'on la trouve. Elle opta donc pour les sentiers souterrains que les guerriers de la Rivière avait l'habitude d'appeler le "Monde Enfoui". Là-dessous, au moins, elle ne risquait pas de tomber sur quelqu'un ; il était rare que ses congénères s'aventurent sous terre sans raison.

Elle pénétra donc dans les galeries souterraines. Il y faisait sombre, froid, humide, et la femelle frissonna. Mais elle n'avait pas eu le temps de faire trois pas qu'une masse sombre se jetait sur elle.

- Et bien et bien, que vous apprend t-on dans votre ridicule petit clan ? Il faut toujours être sur ses gardes et là, j'aurais eu mille fois le temps de te trancher la gorge, c'est trop facile!

- Foufou ! Tu m'as fait peur !

Malgré ses paroles réprobatrices, la guerrière était plus soulagée qu'autre chose. Plus que soulagée, heureuse, même, car Foudre était la seule personne qui ne la jugerait jamais, quoi qu'elle fasse. Exactement ce dont elle avait besoin... Un grand sourire radieux fendit son visage et ses yeux gris s'illuminèrent.

- Je t'aime...murmura-t-elle sans attendre, en fourrant son museau dans la fourrure de son compagnon. Les poils noirs, incroyablement doux, lui chatouillèrent les joues. Une fragrance pure et fraîche s'en dégageait, rien à voir avec l'habituelle odeur rance du sang qui imprégnait si souvent - trop souvent - le pelage de Foudre.

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Dernière édition par Pluie d'Été le Sam 4 Avr - 20:33, édité 2 fois

Le matou avait pris son air hautain et très content de lui, il s'écarta d'un pas quand Pluie d'Eté se releva, il la trouvait incroyable et il ne savait pas pourquoi, elle était différente d'Ebène, un tout autre type de femelle mais Foudre, bien qu'attiré vers Ebène ne servait d'elle... Un peu quand même, tandis que ça, il n'arrivait pas à le faire avec Pluie d'Eté, il n'arrivait pas à imposer son autorité sur elle, enfin... Si, mais avec des idées moins malsaine derrière. Le matou fixa la femelle d'un drôle d'œil, elle semblait abattu... Enfin fatigué et las, comme si elle en avait marre hum... Foudre était très observateur, il voyait tout, les moindres détails de chaque chats, mais malgré le coup de fatigue de Pluie d'Eté, elle restait toujours aussi belle et séduisante et Foudre devait le reconnaître que malgré tout... Il aimait son côté naïf et impulsif, il agita les oreilles, voilà un sacré moment qu'il ne l'avait plus vu... Comme si elle était trop occupé ses temps... Pourquoi ? Foudre en resta perplexe, il fouetta l'air de sa queue et Pluie d'Eté s'écria:

- Foufou ! Tu m'as fait peur !

Peur ? Foudre sourit. En réalité il la soupçonnait de ne pas avoir eu peur un seul instant, normal, y a t-il beaucoup de chat qui pourrait surprendre n'importe qui par un silence parfais et une maîtrise du combat implacable ? Non. Et Pluie d'Eté le savait, le seul véritable ennemi de la forêt, elle ne le craignait pas car il était incapable de lui faire du mal. Ses yeux s'étaient illuminés et elle souriait comme un ange, inoffensif, Foudre s'en serait presque attendri. La femelle s'approcha de Foudre et fourra son museau dans la fourrure noir de Foudre, elle murmura:

- Je t'aime...

Foudre ferma les yeux, il resta un petit moment puis à regret se retira, il avait quelque petite chose qu'il voulait savoir et Pluie d'Eté était TROP intelligente pour savoir que Foudre, il releva la tête, ses yeux plongé dans ceux de Pluie d'Eté avec insistance, il ne voulait pas qu'elle fuie son regard, il chercha précieusement ses mots et demanda l'air soupçonneux:

- Pourquoi Est-ce que tu sors moins ? Est-ce que ton clan commence à interdire les promenade en solitaire par ma faute ? Ou Est-ce pour une autre raison ?

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Tu me cacherais pas quelque chose... ?

Au grand regret de Pluie d’Été, Foudre s'écarta d'elle assez vite. Elle eut une moue déçue ; c'était toujours comme ça, avec lui. Exaltant, mais bref. Et leur relation était aussi chaotique qu'un sentier de montagne. La femelle espérait juste qu'il n'arriveraient pas tout de suite au bout, parce qu'elle n'avait aucune envie de redescendre - métaphoriquement parlant, bien sûr.

Cette pensée disparut aussi vite qu'elle était venue lorsque Pluie d’Été croisa les ravissantes prunelles dorées de son compagnon. Sa première réaction fut admirative, comme toujours, puis elle remarqua que quelque chose clochait... Est-ce qu'il avait l'air suspicieux ? Mais pourquoi ? Il n'avait tout de même pas pu apprendre qu'elle allait devenir chef alors qu'elle-même ne le savait que depuis quelques heures ?

- Pourquoi est-ce que tu sors moins ? Est-ce que ton clan commence à interdire les promenade en solitaire par ma faute ? Ou est-ce pour une autre raison ?

Comment ça, elle sortait moins ? La guerrière fronça les sourcils. Elle sortait toujours autant... enfin, presque. Mais si elle restait un peu plus au camp, c'était simplement dû à la fatigue que lui causait sa grossesse. Même un aveugle aurait remarqué qu'elle portait des petits !

- Foudre, je te rappelle que j'attends des chatons. Tu peux comprendre que je sois un peu moins libre de mes mouvements ?

Pluie d’Été était tendue, et cela se voyait. Rien d'étonnant à cela, car elle savait qu'elle ne verrait plus Foudre avant un certain temps, trop prise par sa tâche de chef. Et en plus, le temps lui était compté ; elle devait être de retour au camp à temps pour son baptême, au matin, et de préférence sans que personne n'ait eu le temps de remarquer son absence. Elle qui voulait seulement passer un bon moment avec celui qu'elle aimait, voilà qu'il essayait de lui faire subir un interrogatoire en règle ! Elle devait profiter du moment présent, et le sujet de discussion l'en empêchait. Seule solution qui s'offrait à elle : changer de sujet.

- Tu sens bon, murmura-t-elle doucement.

Et sans laisser le temps au solitaire de répondre, elle se frotta contre lui et lui lécha amoureusement les oreilles. Surtout que Foudre sentait délicieusement bon. Son odeur était parfois acide et ferreuse, comme celle du sang; là, on aurait dit qu'il venait de faire sa toilette, et la femelle trouvait cela redoutablement agréable. Elle se blottit encore plus contre le matou noir et plongea sa truffe dans les poils, reniflant à plein museau.

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Le matou restait tendu, malgré qu'il soit un tueur impitoyable et cruel, Foudre réfléchissait également beaucoup, il était intelligent et calculateur, il détestait quand une situation échappait à son contrôle, tout ce qui le reliait de prêt ou de loin et qui le concerne ne serait-ce qu'un peu, il doit être au courant de tout. Il ferma les yeux avec un sourire de coin, il avait tué le chef du clan de Pluie d'Eté, aucun scrupule, aucun remord, il avait crée des tentions parmi ses clans ridicules, comment s'appelait donc le nouveau chef, déjà... N'était ce pas sa chère demi sœur ? Soleil du Matin ? Mais ne lui avait elle pas dit qu'elle se destituait elle même de ce post... Qui dirigeait donc le clan ? Hum, Foudre aurait volontiers demandé à Pluie d'Eté mais cela ferait un peu trop suspect et... espion. Foudre s'était donc très mal exprimé car Pluie d'Eté le regardait bizarrement car elle lui répondit:

- Foudre, je te rappelle que j'attends des chatons. Tu peux comprendre que je sois un peu moins libre de mes mouvements ?

S'était pas ça qu'il voulait dire! Et pour cause, le matou grogna à l'entente de chaton. Pfff, nan mais sérieux, pourquoi avait il dit "oui" ?! Ah! Oui, s'est vrai, il n'arrivait pas à lui dire non... Et puis... Il n'était pas aveugle, il avait bien vu, le ventre et tout et tout... Non, il y avait autre chose et Foudre se jura de le découvrir mais il ne voulait pas brusquer Pluie d'Eté, malgré son impatience. Foudre nota également que sa compagne semblait légèrement nerveuse. A quoi pensait elle ? De plus en plus bizarre, Foudre était pas le genre de chat à cacher quelque chose bien longtemps. Foudre ne parvenait pas à se détendre, bien trop travailler par ses satanés clans dont il cherchait toujours les points faibles et il est vrai qu'il avait souvent voulu se servir de Pluie d'Eté pour parvenir à ses fins, mais jusqu'à présent, il n'y était arrivé, pas avec elle... Pluie d'Eté semblait fort bien vexé de se faire ainsi interrogé, elle voulait surement parler d'autre chose et elle changea bien vit de sujet:

- Tu sens bon.

De... Quoi ? Il sentait bon ?! Ah, oui, s'est vrai, une brève toilette avant de retrouver Pluie d'Eté... Il était pourtant sûr d'avoir fait ça rapidement mais cela semblait véritablement plaire à sa compagne, elle se frotta à lui sans attendre de réponse et lui lécha les oreilles. Foudre frissonna, Pluie d'Eté était incroyable... Incroyablement jolie. Tout en elle était engageant, en fait elle était irrésistible, oui, un mot qui la définit très bien. La femelle se frotta un peu plus à lui. Foudre esquisse un sourire plutôt honnête. Il lui lécha la nuque puis la gorge, ses yeux brillants avec un désire avide qui le tiraillait de l'intérieur, d'une part, il y avait le sang, tout proche, qui coulait simplement dans les veines de Pluie d'Eté et d'une autre part, il y avait ce besoin de toucher, de la sentir proche de lui. Le matou huma le doux parfum de la femelle, bien meilleur, bien plus alléchant qu'aucun autre chat de clan, s'était sa princesse, sa possession, un peu comme Ebène mais en... Différent. Le matou murmura:

- Quoi qu'il arrive, par la suite, tout ce que j'ai créé pour détruire, le chaos que je vais semer, les alliés que je me suis fait, le sang que j'ai versé. J'ai décidé de te protéger de tout ça. Je ne veux pas te perdre et je ferai tout pour qu'il ne t'arrive rien malgré ce que je fais et les efforts que je fournis pour détruire... Les clans.

Egoïste ? Ca l'était mais s'était dans sa nature.

Invité

Tu me cacherais pas quelque chose... ?

Pluie d’Été frissonna de bonheur et se mit à ronronner en sentant les coups de langue cajoleurs de son compagnon dans son cou. Elle avait eu mille fois raison de laisser de côté la discussion inintéressante pour passer à cette agréable séance de câlins !

- Quoi qu'il arrive, par la suite, tout ce que j'ai créé pour détruire, le chaos que je vais semer, les alliés que je me suis fait, le sang que j'ai versé. J'ai décidé de te protéger de tout ça. Je ne veux pas te perdre et je ferai tout pour qu'il ne t'arrive rien malgré ce que je fais et les efforts que je fournis pour détruire... Les clans.

La femelle tiqua. Il était en train de dire qu'elle passait avant sa vengeance des clans ? Elle n'avait pas rêvé ? Elle redressa la tête pour regarder Foudre droit dans les yeux. Ce qu'elle y lut lui procura un plaisir intense : un amour brûlant, possessif. Au fond, il était comme elle, jaloux et égoïste quand il aimait. Elle était à lui, il était à elle. Tout était parfait puisqu'il étaient ensembles. Tous deux auraient fait n'importe quoi l'un pour l'autre, ils ne se cachaient ri...

Cette dernière pensée fit l'effet d'une douche froide à Pluie d’Été. Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? C'était complètement faux. Elle dissimulait sa nomination en tant que chef à Foudre, qui lui dissimulait sans doute quantité d'autre choses. Par exemple, elle était certaine qu'il savait pertinemment qui avait tué le chef du Clan de la Rivière. C'était forcément l'un de ses alliées, mais elle pouvait toujours courir pour qu'il lui dévoile lequel.

Par contre, elle, elle pouvait choisir de lui avouer le rôle qu'elle allait bientôt jouer dans son Clan... ou pas. De toute façon, il finirait bien par l'apprendre d'une façon ou d'une autre, et il était préférable que ce soit par elle plutôt que par l'un de ses "amis" solitaires, même si elle était pleine d'appréhension dès qu'elle tentait d'imaginer sa réaction. Tant pis pour le moment romantique, songea-t-elle avec déception. Et elle prit une grande inspiration.

- Il y a quelque chose que je dois te dire...

Elle ne parvint pas à finir sa phrase et éclata en sanglots, laissant toute la tension retomber. Elle se fichait totalement d'avoir l'air ridicule ou puérile. Elle n'en pouvait plus.

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Un moment fort bien agréable, Foudre ne s'était cru capable de se laisser autant aller. Et pourtant, l'atmosphère restait faux, une fausse ambiance, Foudre s'en fichait pas mal, d'un côté, tout ce qu'il vivait n'était que traîtrise, mensonge, arnaque, vol, assassinat, un monde violent qu'il ne préférait pas expliquer à sa compagne qui le comprendrait jamais. Mais Foudre, étant le maître absolu du mensonge et de tout le reste savait que ce n'était pas le seul à cacher quelque chose... Il fit comme si de rien était, Pluie d'Eté ayant volontairement détourné la conversation vers quelque chose de plus intense, il ne voulait pas la vexer. Sa compagne pris extrêmement bien la remarque de Foudre en même temps... Il comprenait. Il la sauverait de l'enfer, tout ce qu'il créera pour détruire, surtout que son monde à lui devenait instable, Ombre ne cherchait que le massacre, Phœnix bien qu'il lui avait juré de ne pas toucher à Pluie d'Eté n'était pas un matou de parole et de loin l'un des plus féroce, Shimy cherchait toujours à tuer Pluie d'Eté, Ebène idem et un nouveau matou se promenait sur les terres et abusait des femelles... Le terrain devenait dangereux et la guerre trop proche, ce serait plus dur que prévu...

- Il y a quelque chose que je dois te dire...

Et là... Gros drame, elle éclata en sanglot, Foudre aurait bien aimer la réconforter mais s'était au dessus de ses capacités, de plus il le sentait mal... Qu'allait elle lui annoncer... Que pouvait elle lui annoncer ?! Foudre lui la truffe du museau et l'incita... Non, lui ordonna de le regarder dans les yeux, il ne comprenait pas cette soudaine réaction, ce qu'elle allait lui annoncer était donc si grave que ça ? Ou était-ce grave pour Foudre ? Foudre commençait à se méfier, il était loin d'être stupide et réfléchissait beaucoup, ses yeux se plissèrent de plus en plus soupçonneux jusqu'à se figer complètement, ses yeux légèrement menaçant, il lâcha en grognement, avant de demander, ou plutôt d'ordonner:

- Pluie d'Eté. Dit moi qui est ton chef ?! Qui Est-ce ?!

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Tu me cacherais pas quelque chose... ?

La femelle tigrée pleurait toujours, et même si ses sanglots étaient légèrement moins forts, elle ne réagissait pas aux coups de museau de son compagnon. Il n'était absolument pas doué pour la consoler, et elle en aurait presque ri si elle n'avait pas déjà été en larmes. Puis Foudre la força à le regarder dans les yeux et lui demanda (ou plutôt lui ordonna) vivement :

- Pluie d’Été. Dit moi qui est ton chef ?! Qui est-ce ?!

Elle secoua la tête d'un air désolé, puis elle bégaya d'un ton d'excuse :

- Je... je ne veux pa-pas, Foudre. Je ne veu-veux vraimen-ment pas. Mais je ne peux pas... je n'ai pas... je n'ai pas le choi-choix. C'est moi que So-so-soleil du Matin a choisie, et je suis... je dois accomplir mon devoir. Je le doi-doi-dois à mon Clan.

A ce stade-là, et même si elle ne l'avait pas énoncé clairement, Foudre devait avoir compris depuis longtemps...

Nom d'un blaireau, mais qu'est-ce qu'elle avait fait au Clan des Étoiles pour mériter ça ? Elle voulait simplement être heureuse avec Foudre et rester une bonne guerrière malgré tout, mais dès qu'elle serait chef, ce serait quasiment impossible. On ne peut protéger un Clan lorsqu'on est amoureux de son pire ennemi. Pluie d’Été hoqueta et ajouta :

- Je... mon baptême est prévu pour demain matin. Je ne peux pas rester longtemps avec toi, sinon on va s'apercevoir de mon absence.

Ça y est, c'était dit. Désormais, elle ne pouvait plus empirer la situation. Foudre allait la détester - ses larmes se mirent à couler de plus belle -, son Clan allait être détruit par les solitaires - elle se mit à claquer des dents -, et elle allait finir par mourir de chagrin seule dans un coin. Elle était la pire chef de tout les temps, et d'ailleurs, elle ne l'était même pas encore. Maintenant qu'elle y pensait, peut-être qu'elle ne le deviendrait jamais. Peut-être que Foudre réussirait d'une manière ou d'une autre à empêcher le baptême, ou peut-être que son Clan déciderait qu'elle n'était pas digne de ce rôle. Ou bien peut-être qu'elle-même choisirait de s'enfuir loin d'ici et d'oublier les Clans, Foudre et tout le reste pour élever ses chatons dans un monde parfait et sans violence. Le genre de monde qui, en réalité, n'existait pas, et qui, surtout, l’ennuierait certainement. Elle se connaissait, dès qu'elle était inactive, elle déprimait. Mais dès qu'elle faisait quelque chose - quoi que ce soit - elle blessait quelqu'un ou disait une bêtise et passait pour une jeune chatte naïve et immature.

L'annonce de son futur rôle avait pratiquement réussi à provoquer une dépression chez Pluie d’Été, toujours aussi excessive dans ses réactions.

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Dernière édition par Pluie d'Été le Mer 8 Avr - 8:27, édité 1 fois

La femelle continuait de sangloter et Foudre ne savait pas vraiment comment la consoler et d'ailleurs... Comment faisait on pour consoler quelqu'un ? Foudre n'en avait strictement aucune idée. Pluie d'Eté finit par croiser son regard, ses sanglots devenait moins fort, comme si elle tentait de se calmer, elle secoua la tête et bégaya comme elle le put:

- Je... je ne veux pa-pas, Foudre. Je ne veu-veux vraimen-ment pas. Mais je ne peux pas... je n'ai pas... je n'ai pas le choi-choix. C'est moi que So-so-soleil du Matin a choisie, et je suis... je dois accomplir mon devoir. Je le doi-doi-dois à mon Clan.

Foudre recula d'un pas et manqua de perdre l'équilibre. " Non... S'est pas vrai... Depuis le début il s'en doutait et avait espérer se tromper... Ce ne se peu pas, s'est un cauchemar, non pire que ça!" Foudre aurait volontiers cracher et exploser sa colère si Pluie d'Eté n'avait pas été dans un état aussi hum... Dépressif, oui, elle semblait vraiment pas bien du tout, Foudre serra les crocs le plus fort possible pour ne pas se mettre dans une colère noir, tout ses plans... Ca risque d'être vraiment plus dur que prévu! Lui qui avait prévu de tuer chaque chef un par un, le voilà dans une impasse! Il n'en revenait toujours pas, Pluie d'Eté, chef... Foudre se stoppa net en repensant à sa demie sœur Soleil du Matin qu'il avait déjà rencontré. Et si Soleil du Matin avait fait exprès de choisir Pluie d'Eté comme successeur parce qu'elle aurait après leur liaison... Non... Impossible... Lui, qui était persuadé de ne plus avoir aucun obstacle pour la destruction des clans, s'était de loin la pire chose qu'il pouvait arriver. Elle ajouta toujours hésitante:

- Je... mon baptême est prévu pour demain matin. Je ne peux pas rester longtemps avec toi, sinon on va s'apercevoir de mon absence.

Foudre gronda, toujours menaçante " Oh! Mais il s'en fiche royalement qu'il remarque son absence!" En fait, pluie d'Eté restera le temps que Foudre voudra, et elle partira quand Foudre le décidera et pas avant!!! Il se mit bien devant elle pour lui bloquer le passage en grognant mécontent, lui montrant clairement qu'il n'était pas prêt à la laisser filer... Il était furieux, tout se compliquait, il s'approcha de Pluie d'Eté en prenant soin de rester devant elle, sa fourrure mi- hérissé, il cracha:

- Non! Tu ne peux pas devenir chef, tu m'entends, s'est hors de question!

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Tu me cacherais pas quelque chose... ?

Comme pour empirer les choses, Foudre ne cessait de gronder d'un air mécontent que Pluie d’Été connaissait bien. Oh oui ! Car même si ce n'était que la seconde fois qu'elle le voyait aussi en colère, elle se souvenait parfaitement de la première. C'était le jour où elle lui avait raconté sa rencontre risquée avec Phœnix, un solitaire aussi dangereux que son compagnon. Discrètement, la femelle commença à reculer vers la sortie des souterrains... mais trop tard ! déjà, Foudre lui bloquait le passage sans cesser de grogner. La seule réaction de la future chef fut un léger soupir, qui ne s'accentua pas lorsqu'elle vit les poils hérissés de Foudre. Sur ce genre de détails, elle était blasée...

- Non ! Tu ne peux pas devenir chef, tu m'entends, c'est hors de question !

Comme s'il y pouvait quoi que ce soit... Levant les yeux aux ciels, tout à fait calmée maintenant qu'elle avait un crise de rage à gérer, Pluie d’Été répliqua d'un ton sec :

- Tu crois sincèrement pouvoir l'empêcher ?

Elle ricana.

- Le Clan de la Rivière se fiche de savoir si tu es d'accord ou pas. Ce baptême aura lieu, que tu le veuilles ou non et quoi que tu fasses. Tu ne veux pas que je sois chef ? Bien, il ne te reste plus qu'à me tuer !

Le visage fermé de la jeune chatte n'exprimait plus qu'une seule et unique émotion : un défi rageur. Les yeux brillants, elle mettait au défi son compagnon d'aller au bout des choses et de faire ce qu'il fallait pour qu'elle ne devienne pas la meneuse de la Rivière. Elle le mettait au défi de la préférer morte plutôt que chef.

- De toute façon, murmura-t-elle avec hargne, je suis ton ennemie. A quoi bon faire durer cette souffrance ? Pourquoi ne pas accélérer un peu les choses, comme si nous étions déjà sur le champ de bataille où les Clans devront bien un jour affronter tes alliés une bonne fois pour toutes ? Car ce jour-là, comme aujourd'hui, Foudre, rien ni personne ne m’empêchera de sauver mon Clan.

Mais au fond d'elle, elle savait qu'il ne lui ferait jamais le moindre mal. Il en était incapable, et elle aussi. Même pour sauver son Clan, et contrairement à ce qu'elle venait d'affirmer, jamais elle ne pourrait l'affronter réellement. Jamais elle ne dépasserais les mots pour en venir aux actes. Mais si Foudre ne le comprenait pas, s'il la croyait capable de tout, peut-être la laisserait-il retourner au camp de la Rivière à temps pour son baptême. Peut-être...

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HRP :

foudre commençait à en avoir assez ! Depuis sa naissance il ne cherchait qu'à se venger devenant même l'élève du pire félin que la terre et porté. Assaïm. Il avait tout perdu à cause des clans et avait mené une existence des plus rude dans le but d'en finir avec son passé, alors il était pas question que Pluie d'Eté puisse lui faire barrage! Elle ne pouvait pas, Foudre tourna autour de Pluie d'Eté comme s'il hésitait de la meilleur façon de réagir. La femelle pris une attitude plutôt calme et posé, Foudre s'était tout le contraire mais Pluie d'été réplica sèchement :

- Tu crois sincèrement pouvoir l'empêcher ?

Elle le provocant ?! Foudre détestait qu'on lui fasse affront. Mais que croyait elle ?! Qu'ils était du genre à rester les pattes croisées ?! Elle rêve éveillé. Il serra les crocs pour contenir la colère qui bouillait en lui. Il ne voulait pas Péter les plombs au risque que cette rencontre finisse en un bain de sang malgré lui. La femelle ricana et enchaîna :

- le clan de la rivière se fiche de savoir si tu es d'accord ou pas. Ce baptême aura lieu que tu le veuilles ou non et quoi que tu fasses. Tu ne veux pas que je sois chef ? Bien, il ne te reste plus qu'à me tuer !

Il en était certain, elle le mettais à l'épreuve mais Foudre était imprévisible et inutile de se croire hors de danger avec lui, il se redressa, empêchant toujours l'accès à son camps. La tuer ? Non, il ne pouvait pas... Cependant, il avait une bien meilleur idée... De toute façon les solitaire avec qui il s'était allié ne reculerait pas pour se battre et Foudre ne le pourrait pas non plus. Il était le Démon noir, il était respecter, il ne pouvait pas refuser d'attaquer les clans, il le désirait trop de toute façon. Puis, pluie d'été acheva d'un ton défiant :

- de toute façon, murmura t'elle avec hargne, je suis ton ennemie. A quoi bon faire durer cette souffrance ? Pourquoi ne pas accélérer un peu les choses, comme si nous étions déjà sur le champs de bataille où les clans devront bien un jour affronter tes alliés une bonne fois pour toutes ? Car ce jour là, comme aujourd'hui, Foudre, rien ni personne ne pourra m'empêcher de sauver mon clan.

Foudre émit un sinistre petit rire. Ah ? Vraiment ? Son clan est déjà mort et impuissant et comment Pluie d'été pourrait faire une bonne cheffe en trahissant son clan rien qu'en fréquentant le pire ennemi des clan ? Foudre secoua la tête, ses yeux brillants d'un éclat inquiétant, il avait retrouvé son calme et affichait un air dédaigneux et presque moqueur. Provoquer Foudre ainsi est une bien mauvaise idée surtout qu'ils y avait une solution à tout, il pris enfin la parole :

- Toi ? Protéger ton clan ? Allons, ne dis pas de bêtises, au milieu d'une guerre sans merci tu ne tiendrais même pas deux secondes ! Crois tu vraiment que j'ai choisi comme allié de simple solitaire de pacotille ? Non. Et puisque je ne peux pas te tuer, alors je me débarrasserai de tes petits camardes les uns après les autres, comme j'ai tué sans scrupule ton ancien chef ridicule... Étoile ensoleillé, s'était ça son nom, non ?

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Tu me cacherais pas quelque chose... ?

Foudre ne semblait toujours pas décidé à la laisser partir, mais tout au moins était-il plus calme... Son expression était même devenue un peu froide, presque méprisante, moqueuse.

- Toi ? Protéger ton clan ? Allons, ne dis pas de bêtises, au milieu d'une guerre sans merci tu ne tiendrais même pas deux secondes ! Crois tu vraiment que j'ai choisi comme allié de simple solitaire de pacotille ? Non. Et puisque je ne peux pas te tuer, alors je me débarrasserai de tes petits camardes les uns après les autres, comme j'ai tué sans scrupule ton ancien chef ridicule... Étoile ensoleillé, c'était ça son nom, non ?

Là, il était allé trop loin. Et elle qui avait naïvement cru que c'était sans doute un de ses alliés qui avait tué Étoile du Soleil... Écumante de rage, la guerrière se redressa de toute sa hauteur et cracha avec rage :

- C'était Étoile du Soleil, cervelle de thon !

Et sur cette phrase digne d'une chef du Clan de la Rivière, elle bouscula Foudre sans prévenir et disparut dans le boyau sombre qui menait à l'air libre. Bon, d'accord, la fuite n'était pas une solution très honorable, mais se disputer avec son compagnon était au-dessus de ses forces. Forces, qui, d'ailleurs, déclinaient, alors qu'elle en aurait besoin pour le voyage jusqu'aux Hautes Pierres... Furieuse contre elle-même d'avoir cru qu'une rencontre avec Foudre l'apaiserait, furieuse surtout contre le solitaire lui-même, elle se mit à tourner en rond. Au moins, là-dehors, l'air de la nuit qui venait de commencer était aussi frais que possible et il ne faisait pas aussi sombre qu'à l'intérieur. Et puis, il y avait plus d'espace.

Au bout de quelques minutes, Pluie d’Été se calma à peu près. Elle réfléchit à toute allure. Foudre allait arriver d'une minute à l'autre, et elle ne pouvait pas laisser impunie la mort de son chef. Sinon, il recommencerait avec d'autre, et elle devait essayer de l'éviter, même si elle n'était pas certaine d'en être capable. Malgré tout l'amour qu'il lui portait, Foudre n'en faisait toujours qu'à sa tête, ce qui agaçait Pluie d’Été plus que de raison. Elle soupira et décida d'attendre le retour de son compagnon. Lorsqu'elle l'aurait en face d'elle, elle saurait comment agir... ou plutôt, elle espérait le savoir. Car, à part l’agoniser d'injures, il n'y avait pas grand-chose qu'elle pouvait faire contre Foudre.

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Pluie d'Eté semblait folle de rage en apprenant qui exactement avait tué son chef. Foudre la fixa étonné, il avait pourtant cru qu'elle se douterait de quelque chose... Foudre en déduisit donc qu'elle n'avait voulu croire que Foudre puisse faire une chose pareil. Il n'en éprouvait d'ailleurs aucun remord, juste un gout amer de savoir que son successeur n'est autre que Pluie d'Eté. Parfois, s'était vraiment à se demander si foudre ne faisait pas tout pour être détesté de sa compagne. Il n'écoutait jamais ce qu'elle lui disait et faisait toujours comme il voulait. Dans sa colère, la femelle cracha:

- C'était Étoile du Soleil, cervelle de thon !

Cervelle... De thon ? Quelle étrange expression, digne d'un stupide chat de clan mais il n'en fit aucune remarque pour ne pas aggraver les choses. sans prévenir, elle bouscula Foudre, qui bougea à peine, mais suffisamment pour qu'elle puisse s'enfuir. Foudre sourit en sachant que si quelqu'un d'autre lui avait ainsi forcé le passage, il lui aurait tranché la gorge. Foudre s'assit un instant, hésitant à la rejoindre mais tout ce qu'il risquait de faire, s'était d'empirer le toute. Comme il ne voulait pas partir, elle se décida à la rejoindre, d'un pas tranquille et plus calmer qu'avant, s'est vrai qu'il ne lui avait vraiment pas dit des trucs très cool mais en même temps, Foudre voyait mal Pluie d'Eté affronter Phœnix ou Ebène, ou Ombre... Il ne tarda pas à l'apercevoir, dans la nuit, elle aussi plus ou moins calmé. Qu'allait elle faire ? L'attaquer ? Nannnn, elle est pas idiote, elle se ferait maitriser en deux secondes et cela ne résoudrait aucun problème. Lui parler ? S'enfuir en le voyant ? Non, elle aussi ne voulait pas partir sans une autre petite discutions. Le couvrir de reproche ? Le plus probable. Foudre s'arrêta à une longueur d'elle, avec son éternel sourire de coin presque moqueur. Sa queue battant l'air, serein:

- Bon, tu as fini de faire le chaton ? La mort de ton chef est une mort bien insignifiante, une mort sans importance, s'était même trop facile.

Invité

Tu me cacherais pas quelque chose... ?

Comme elle, Foudre semblait beaucoup plus calme, voire même détendue et serein. Pluie d’Été lui rendit son sourire (moqueur, bien entendu, car il était rare qu'il soit sincère) et écouta patiemment ce qu'il avait à dire.

- Bon, tu as fini de faire le chaton ? La mort de ton chef est une mort bien insignifiante, une mort sans importance, c'était même trop facile.

Elle se crispa, regrettant presque l'amabilité cordiale dont elle avait voulu faire preuve en évitant de se jeter sur lui. Car même si elle se savait incapable (que ce soit physiquement ou mentalement) de faire du mal à Foudre, là, elle en avait diablement envie... et se força malgré tout à rester civilisée. Si à chaque fois qu'ils tentaient de parler, ça se terminait en bagarre, ils n'étaient pas sortis de l'auberge. C'est donc avec un sourire un tantinet irrité que la chatte tigrée s'adressa à son compagnon.

- Franchement, j'ai beaucoup de mal à y croire. Éliminer un chef n'est pas une mince affaire, Foudre, même pour un combattant de ta trempe. Aussi, je tend à penser qu’Étoile du Soleil t'a laissé un souvenir de votre rencontre. Il est impossible que tu sois parvenu à le tuer sans qu'il ne te blesse au moins une fois. Et puis, je trouve que tu radotes un peu, ces temps-ci... Toujours les mêmes adjectifs, "ridicule", "insignifiant", "minable"... Et jamais tu ne justifies ce que tu avances. Tu sais quoi ? C'est pathétique. Tu déverses toute ta haine sur les Clans en espérant que les exterminer apaisera la douleur qui est en toi, mais tu te trompes. Je dirais même : tu te fourres la griffe dans l’œil, mon pauvre. La vengeance ne t'apportera rien, je te l'ai déjà dit. Et si pour le moment, je n'ai aucune idée de ce qui a provoqué cette douleur et cette haine, un jour, je le découvrirais. Et alors je saurais comment les vaincre. Je ne te demande qu'une chose : raconte-moi ton histoire.

Tout en parlant, elle avait réfléchi, et les mots étaient venus tous seuls, naturellement. Ces phrases avaient un accent de vérité que même Foudre ne pouvait nier, lui qui était toujours si sceptique quant aux points de vue de Pluie d’Été sur les Clans, la vengeance, la violence, l'amour ou la vie en général. Enfin, elle espérait qu'il ne le pouvait, parce que sinon, elle devrait faire avec et trouver par elle-même ce qui avait rendu Foudre aussi amer. Mais au moins, maintenant, elle avait une piste, un moyen de l'aider qui, elle en était sûre, était infaillible.

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HRP :

Foudre ne manqua de voir toute la peine que Pluie d'Eté se donnait pour ne pas lui arracher les oreilles, Foudre fit un pas en avant. Assaïm n'aurait nullement apprécier qu'il puisse aimer qui qu'onques. " Tu as été maudit depuis ta naissance, vit avec ce poids sur tes épaules. Tu ne peux de toute façon pas mourir, la haine te tiendra en vie, tant que tu en aura pas fini avec ton passé." L'une des paroles marquantes d'Assaïm. Il serra les crocs. Personne ne comprendra jamais ce qu'il ressent. Ou plutôt ce qu'il ressentait avant. Pluie d'Eté déclara:

- Franchement, j'ai beaucoup de mal à y croire. Éliminer un chef n'est pas une mince affaire, Foudre, même pour un combattant de ta trempe. Aussi, je tend à penser qu’Étoile du Soleil t'a laissé un souvenir de votre rencontre. Il est impossible que tu sois parvenu à le tuer sans qu'il ne te blesse au moins une fois. Et puis, je trouve que tu radotes un peu, ces temps-ci... Toujours les mêmes adjectifs, "ridicule", "insignifiant", "minable"... Et jamais tu ne justifies ce que tu avances. Tu sais quoi ? C'est pathétique. Tu déverses toute ta haine sur les Clans en espérant que les exterminer apaisera la douleur qui est en toi, mais tu te trompes. Je dirais même : tu te fourres la griffe dans l’œil, mon pauvre. La vengeance ne t'apportera rien, je te l'ai déjà dit. Et si pour le moment, je n'ai aucune idée de ce qui a provoqué cette douleur et cette haine, un jour, je le découvrirais. Et alors je saurais comment les vaincre. Je ne te demande qu'une chose : raconte-moi ton histoire.

Incrédule, Foudre la fixa sans broncher. Que savait-elle sur lui pour le juger ? Etoile du Soleil avait subi la même mort qu'Assaïm et beaucoup d'autre. Le résultat d'une vie gâché et pourtant, elle prend un sens en ayant un but. Une vengeance, en l'occurrence. Et sa vie ne regardait personne. Il aurait très bien pu tourner les talons et la laisser planter là. Son histoire, il ne voulait pas s'en rappeler, juste en finir, puis oublier. Mais des paroles le hante et l'obsède et surement que jamais il ne pourrait se débarrassé de son passé. Assaïm est mort et pourtant, il avait déclenché, chez Foudre, une haine mais également un grand choc émotionnel. S’était peut être le seul chat qu’il avait, un jour craint. IL détourna la tête et déclara d’une voix glaciale :

- J’ai été abandonné à ma naissance. J’ai appris par la suite que mon abandon serait lié au fait que je serais maudis. Il ricana écœuré et continua, mais peut-être n’étais-ce pas si faux après tout, j’ai été recueilli par une chatte et trois petit, je m’en souviens que très vaguement car j’étais encore petit quand, ma sœur adoptive c’est fait tuer par un chat terrible dans la forêt. Mon frère adoptif ne la pas supporté et à rejoint un clan. Il cracha bien avec dégout sur le mot « clan », ma mère adoptive qui a tenté de le raisonné c’est fait tuer par des chats de ce clan tout comme mon dernier frère adoptif. Mort encore. Et puis…

Il s’arrêta net. « Un jour où le maître des ténèbres te trouvera, le démon Satan pourra enfin se venger de ce qu’il haït le plus au monde. Moi et les clans » les paroles d’Assaîm étaient exactes et ce fut sur ses seules paroles que Foudre s’accrocha. Sous l’entrainement d’Assaïm où la mort le frôlait de prêt, il n’aurait jamais pu survivre sans ces deux buts. Il en avait déjà réalisé un, manquait plus que se débarrasser des clans. Assaïm avait plusieurs de le tuer, comme un ennemi, se contentant d’une brève explication après une tentation de meurtre dont Foudre avait plusieurs fois faillit y rester « La nuit, tu ne dormiras plus que d’un œil, si quelqu’un essaie de t’étouffer, tu dois le voir venir et de tes pattes, éventre-le. » Expliqua Assaïm. « Mais je ne peux pas vous tuer, Maître. » Grogna Foudre. « Essaie seulement mais tu n’es pas encore prêt. » D’ailleurs, Foudre se demandait si sa vie n’était pas réduite à cause de certaine blessure interne. Il soupira, il s’était bien passé de dire que son ancien prénom était « Innocence » et pas question que Pluie d’Eté apprenne la suite de sa vie, il lâcha presser de changer de sujet :

- Et puis… Voilà ! Fini ! Fin de l’histoire !

Invité

Tu me cacherais pas quelque chose... ?

Vu l'expression de Foudre, il n'était pas du même avis qu'elle... Stupéfait, il la fixait sans un mot, perdu dans des pensées qu'elle ne pouvait atteindre. Sans doute était-il plongé dans les souvenirs du passé, parmi lesquels, Pluie d’Été en était sûre, se cachait la raison qui le poussait aujourd'hui à détruire les clans - ou du moins, à essayer. Finalement, il détourna le regard et déclara froidement :

- J’ai été abandonné à ma naissance. J’ai appris par la suite que mon abandon serait lié au fait que je serais maudis. Mais peut-être n’étais-ce pas si faux après tout, j’ai été recueilli par une chatte et trois petit, je m’en souviens que très vaguement car j’étais encore petit quand ma sœur adoptive c’est fait tuer par un chat terrible dans la forêt. Mon frère adoptif ne l'a pas supporté et a rejoint un clan. Ma mère adoptive qui a tenté de le raisonner c’est fait tuer par des chats de ce clan tout comme mon dernier frère adoptif. Mort encore. Et puis…

Il s'arrêta tout net et Pluie d’Été, le regard empli de compassion et de curiosité, se pencha légèrement vers lui, suspendu à ses paroles. C'était presque si elle ne s'exclamait pas "Alors ? Alors ?", avide de savoir. Elle ne remarqua pas l'air sombre de Foudre, qui s'était à nouveau perdu dans son passé. Enfin, il soupira et conclut d'un air pressé :

- Et puis… Voilà ! Fini ! Fin de l’histoire !

Ce fut au tour de la femelle d'être surprise. L'incrédulité la paralysait, lui coupait le souffle, la faisant ressembler à une statue particulièrement réaliste. Puis elle secoua la tête de droite à gauche. C'était impossible. Il ne pouvait pas s'arrêter là, au moment où, elle le sentait, les choses sérieuses allaient commencer. Certes, à ce stade, il avait une très bonne raison de haïr les chats de Clan, mais ce n'était pas encore le tueur impitoyable qu'elle avait en face d'elle. Non, il y avait forcément autre chose, quelque chose, soupçonnait-elle, de si horrible, qu'il se refusait à lui en parler.

- Foudre... murmura-t-elle avec toute la douceur et la persuasion dont elle était capable. - Tu dois me dire ce qui s'est passé ensuite. S'il te plaît... J'ai besoin de savoir.

Et elle l'implora du regard comme elle savait si bien le faire.

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HRP :

Foudre était persuadé que Pluie d'Eté le laisserait tranquille après ça, c'est vrai quoi, pourquoi son histoire intéressait il autant les autres ?? Jusqu'à présent très peu de personne étaient au courant de son passé mais personne savait ce qu'avait réellement fait Assaïm sauf peut être Papillon Moucheté qui semblait être de sa famille... Mais son Maître n'était pas un chat, il ne pouvait pas être un être vivant après ce qu'il avait fait, Foudre, croyait au Paradis et au Enfer, sa religion venu de loin était semblable à celle des bipèdes et il était sûr qu'Assaïm était un démon, il ne pouvait en être autrement, sa cruauté n'égalait que sa folie, à se qu'on raconte il aurait sailli des femelle de force dans l'espoir d'avoir un fils qui lui ressemble mais jamais aucun ne lui a convenu... Tout simplement parce que ce n'était pas ce que la prophétie voulait Papillon Moucheté serait donc sa fille et surement son seul enfant encore en vie, beaucoup de chose était incompréhensible encore à ce jour mais Foudre se refusait de revoir son passé mais malheureusement, Pluie d'Eté s'obstina:

- Foudre... murmura-t-elle , tu dois me dire ce qui s'est passé ensuite. S'il te plaît... J'ai besoin de savoir.

Foudre soupira agacé, pourquoi ne pouvait elle pas se contenter de ce qui venait de dire ?? Il pense pouvoir l'aider ? Il émit un petit rire, non, il ne comprenait pas que s'était trop tard ? Quelques chose d'autre le rendait furieux. S'est que si il ne s'était pas mis à tuer des chats de clan, tout le monde s'en ficherait pas mal de son passé, ce ne sont que des hypocrites qui ne cherche que le bien de leur clan en jouant les psychologues compatissants! Le matou noir secoua la tête en essayant de reprendre son attitude moqueuse habituelle, il déclara catégorique:

- Laisse tombé, Princesse mais il y a certaine chose qu'il vaut mieux que tu ignores.

Oui, Foudre n'avait aucunement envie d'être pris en pitié, il détestait ça, il lui jeta une œillade, son regard était implorant, on lui avait souvent dit que se confier faisait du bien. Et ben non, faux, faux et archi faux! Se confier ne fera que de lui créer des ennuis de plus... Pluie d'Eté allait devenir chef. S'était donc censé devenir son ennemie. Son pire ennemie. Alors il n'en était pas question de dévoilé sa vie à Pluie d'Eté qui voulait sauver son clan comme elle disait! Foudre secoua la tête en murmurant:

- il n'y a aucune suite à mon histoire, oublie ça, oublie l'idée de vouloir connaître mon passé c'est mieux pour tout le monde.

[Pas grave! =)]