Une nouvelle connaissance [PV Pluie d'Eté]

Nuage de Foudre était épuisé depuis hier. Il avait fait une énorme patrouille. Il s'était reposé mais il était toujours très fatigué. C'était normal il n'avait pas fermé l'œil de toute la nuit. Il avait fait un terrible cauchemar, c'était lui, qui patrouillait normalement, et un monstre l'écrasait ! Il avait eu tellement peur qu'après il n'arriva  même pas à fermer l'œil de la nuit. Alors  Nuage de Foudre se dit: Je vais aller chasser pour me dégourdir les pattes comme ça j'aurais un bon repas du matin. Je vais chasser a la frontière Rivière-Ombre comme ça, à mon avis je rencontrerais Nuage de Nuit et je pourrai lui raconter ce rêve. D'abord, Nuage de Foudre vérifia si ses amis étaient en train de dormir. Mais oui ils dormaient tous.
Nuage de Foudre se lava puis partit un route.
Une fois arrivé a la frontière il ne vit pas Nuage de Nuit, alors il se dit : je vais aller  chasser puis je retournerais pour voir si elle est là.
Nuage de Foudre vit une souris, mais la souris partit parce qu'elle avait fini de manger. Nuage de Foudre était triste d'avoir raté sa souris.
Il revint à la frontière. Mais il ne vit pas Nuage de Nuit, mais une autre chatte !

Pluie d’Été était chargée de la patrouille de l'aube avec deux autres guerriers, ce qui l'embêtait un peu. Elle aurait bien aimé profiter de cette sortie pour voir Foudre ou bien son amie Herbe à Chat, mais elle n'avait aucune chance d'y parvenir tant que les deux matous étaient là. Elle savait bien qu'il lui était défendu d'avoir des amis dans d'autres Clans, alors un compagnon solitaire... Mais c'était plus fort qu'elle.
Elle réfléchit donc et trouva rapidement un moyen de se débarrasser des gêneurs : elle leur proposa - d'une voix certes un peu étrange, mais bon, on ne deviens pas menteur en un jour - de se séparer pour aller plus vite. L'un d'eux rétorqua du tac au tac qu'elle n'avait qu'à inspecter la frontière du Clan de l'Ombre et qu'eux s'occuperaient de celle du clan du Vent. Il ne devait pas vraiment apprécier le Clan de l'Ombre et ne se doutait pas qu'il était bien le seul à être satisfait par cet accord... Crotte de souris ! pensa la chatte tigrée en acceptant d'un signe de la tête. Elle était seule, mais pas là où elle aurait voulu aller.
Maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer que Foudre traînerait dans les parages. Pestant en silence contre le guerrier, qui s'en allait d'un pas joyeux, elle se dirigea vers les sombres pinèdes de ses voisins. Les feuilles mortes, humides, ne craquaient pas sous les pas, ce qui lui permit de rester silencieuse. Et sans un bruit, elle rejoint la frontière, pour y découvrir un apprenti efflanqué au poil noir. Celui-ci affichait un air surpris, comme s'il s'attendait à voir quelqu'un d'autre. D'une voix ferme mais amicale, la guerrière le mit en garde :

- Attention à ne pas dépasser la frontière. Qu'est-ce que tu fais là, sans ton mentor ?

Après tout, il pouvait très bien s'être perdu. Elle attendit patiemment qu'il lui réponde.

Nuage de Foudre se sentit minuscule par rapport à la grande chatte. Nuage de Foudre était à la fois déçu et à la fois bof content. Parce qu'au début, il croyait voire Nuage de Nuit et là, il vit une chatte qui faisait quasiment deux fois sa propre taille. Nuage de Foudre vit un beau petit lapin. Tellement qu'il était heureux, il allait dépasser la frontière, mais il ne la dépassa pas. Alors la chatte qui faisait quasiment  deux fois sa propre taille lui dit:

- Attention à ne pas dépasser la frontière. Qu'est-ce que tu fais là, sans ton mentor ?

Elle se prend pour qui ? J'ai le droit de me promener dans la forêt sans mentor quand même, on ne peux plus rien faire maintenant. Et aussi je ne suis pas une cervelle de souris, je me suis rendu compte qu'il ne faut pas dépasser la frontière, pensa Nuage de Foudre, pris de colère!
Nuage de Foudre ne se laissa pas faire et dit haut et fort à la chatte qui faisait quasiment deux fois sa propre taille :

- Je ne suis pas une cervelle de souris, je sais ou se trouve la frontière et pour le mentor j'ai le droit de me promener ou je veux. Je ne suis pas un chien chien à son maître. Dernier truc, comment tu t'appelle?

Nuage de Foudre se sentit un peu bête pour ce qu'il venait de dire. Mais c'est la vie, il faut dire ce que tu ressens et ne pas cacher. C’est ce que Nuage de Foudre pensait et il avait raison.

Nuage de Foudre attendit que la chatte réponde alors pensa très très fort à son ancien mentor qu'il aimait tellement. Il aurait voulut que son mentor ne meure pas, il était si heureux quand il était avec lui. Il aurait voulu le présenter à Nuage de Nuit et lui dire qu'il était très triste de sa mort et aussi qu'il apprenais de mieux en mieux.... Nuage de Foudre adorait son mentor, c'était la seule personne qui le comprenais. Nuage de Foudre avait peu d'amis à cause de son arrogance, mais lui il voulais des amis sur lesquels il pouvait compter comme Nuage de Nuit....

Le petit chat - qui, songea la femelle, avait une légère ressemblance avec Foudre - sembla énervé par la mise en garde de Pluie d’Été. Pourtant, elle n'avait fait que l'avertir le plus poliment possible.

- Je ne suis pas une cervelle de souris, je sais ou se trouve la frontière et pour le mentor j'ai le droit de me promener ou je veux. Je ne suis pas un chien chien à son maître. Dernier truc, comment tu t'appelle?

La chatte fut sidérée par l'arrogance (caractéristique de son Clan) de l'apprenti, qui semblait se croire au-dessus de toute règle. Normalement, les novices n'avait pas le droit de sortir seuls, ou du moins pas à cette distance du camp, et il devait parler respectueusement aux guerriers. Elle s'apprêtait donc à le remettre sèchement à sa place lorsqu'une tristesse profonde s'afficha dans le yeux jaunes du jeune chat. il avait certainement vécu un évènement difficile, ce qui justifiait en partie son comportement. La guerrière ravala donc ses réprimandations et adoucit un peu sa voix.

- Je m'appelle Pluie d’Été, du Clan de la Rivière. Et je t'assure que je ne voulais pas te manquer de respect. Les apprentis sortent rarement seuls dans mon Clan. Ils sont aussi moins insolent avec leurs aînés. Et toi, quel est ton nom ?

Oups. Elle y était allée un peu fort...

Nuage de Foude était toujours vexé par les paroles de la chatte du clan de la Rivière. Il ne savait pas pourquoi quasiment tout les clans se méfiait avec le clan de l'ombre. Mais la chatte avait l'air d’être désolée par ses paroles.

- Je m'appelle Pluie d’Été, du Clan de la Rivière. Et je t'assure que je ne voulais pas te manquer de respect. Les apprentis sortent rarement seuls dans mon Clan. Ils sont aussi moins insolent avec leurs aînés. Et toi, quel est ton nom ?

Nuage de Foudre sentit que la femelle le croyait petit mais pas fort. Mais Nuage de Foudre était l'un des meilleurs apprentis de son clan. Il savait très bien se battre, il avait hérité de son père qui était, lui, très fort.

- Je m'appelle Nuage de Foudre, apprenti du clan de l'ombre. Je suis très loyal à mon clan et je ne laisserais personne entrer sur notre territoire, et aussi je n'aime pas quand on m'appelle chaton, parce que je suis très fort au combat mais je n'aime pas faire mal.

Nuage de Foudre prit en coup modeste.

Le jeune chat avait toujours l'air vexé. D'un ton fier, il rétorqua :

- Je m'appelle Nuage de Foudre, apprenti du clan de l'ombre. Je suis très loyal à mon clan et je ne laisserais personne entrer sur notre territoire, et aussi je n'aime pas quand on m'appelle chaton, parce que je suis très fort au combat mais je n'aime pas faire mal.

Pluie d’Été sourit. Nuage de Foudre parlait d'une façon un peu maladroite, et il était visiblement sur la défensive. Amusée, elle se rendit compte qu'il lui faisait un peu penser à elle pour sa fierté. En plus, elle se sentait coupable d'avoir été aussi dure avec lui. Alors elle lui dit aussi amicalement que possible :

- Tant mieux; les chats qui aiment faire souffrir les autres sont rarement de bons guerriers, contrairement au chats loyaux.

Elle pensa aussitôt à Foudre. Lui n'aimait pas la souffrance, il l'adorait. Pluie d'Eté se sentit très mal à l'aise et ajouta avec un petit sourire gêné :

- Mais peut-être qu'il y a des chats très bien qui aiment faire mal.

Oups et re-oups. Elle n'aurait pas du dire ça... Encore plus mal à l'aise, elle détourna le regard et afficha un visage innocent, genre : Je-ne-viens-pas-de-faire-une-grosse-bourde...