Salutations à tous ! Nouveaux venus, anciens nostalgiques... Ce forum n'est plus actif depuis bien des mois (des lunes ?), mais c'est avec plaisir que nous vous accueillons dans ces murs qui ont abrité, des années durant, nos échanges et nos amitiés.
Puissions-nous nous revoir un jour,
Avec tout mon amour,
Tigrou.
LGDC Incarnation.
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Sujet: Eh oui je n'y échappe pas %D Jeu 19 Mar - 19:53
LE NIVEAU DE LA GROSSE VASH ENFIN DEVOILE MAGEUL
Nom du personnage et des doubles comptes. : Moi. //PAN// Nan en vrai, Châtaigne Nitide.
Niveau estimé (facultatif) : I don't know OwO semi-expert ou expert, je dirais.
Votre rp (se référer aux précisions): Hm alors j'ai un petit problème, j'aimerais mettre un extrait d'une de mes écritures d'invention (je n'ai malheureusement pas la fin) mais je crains que ce ne soit pas possible du coup, à moins que vous n'attendiez que je fasse paraître le roman en entier 8D. Sinon, donnez-moi un thème, mais pas trop dur °° quelque chose d'assez riche en émotions de préférence.
Invité Invité
Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Jeu 19 Mar - 22:49
Si tu veux un thème : " Un amour parfois trompeur, il se cache facilement derrière l'ignorance."
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Ven 20 Mar - 7:56
Tu as le droit de mettre une écriture de toi !
Châtaigne Nitide
Administratrice Honey
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Ven 20 Mar - 21:56
Omg j'aime ton thème Neko *-* je pense que je vais écrire là-dessus *-*
Châtaigne Nitide
Administratrice Honey
Guérisseuse
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Ven 3 Avr - 20:53
Je peux déjà mettre le début ? x) pour un petit avant-goût et surtout savoir si je suis HS ou pas xD
Invité Invité
Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 11:58
Ouiiii va s'y ! Je te fais confiance ❤️ Je savais qu'il te plairait ! *^*
Châtaigne Nitide
Administratrice Honey
Guérisseuse
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 15:32
Il y a des jours où on se demande qui nous sommes, pourquoi nous sommes là, doués d’une intelligence et d’émotions. Certains en profitent plus que d’autres, qui préfèrent goûter la mort ; périssent dans les mains des assassins ; deviennent eux-mêmes des prédateurs ; pour aboutir à une seule cause : les émotions. Oui, les émotions nous commandent. Que ce soit vengeance, haine, tristesse, désespoir, joie, extase et que sais-je d’autre, elles règneront toujours en maître.
Du moins c’est ce que je pense.
« Nous allons donc demander à Emma de nous rappeler ce qu’est la fonction carrée. Voulez-vous bien venir au tableau, mademoiselle ? » La voix de mon professeur me tira radicalement de mes pensées. Qu’est-ce qu’elle avait encore contre moi ? J’avais bien le droit de me perdre dans les méandres de mes songes quelques instants… Son portrait grossier figurait dans le coin de mon cahier. J’estimais l’avoir plutôt réussi. On me disait toujours que j’avais un bon coup de crayon. Le visage joufflu, la poitrine généreuse, les yeux de vipère, les cheveux ternes et mal entretenus, voilà ce que j’avais de sa silhouette. Il ne manquait plus que les couleurs. Je n’aimais pas dessiner les jambes, les pieds, toute la partie basse en fait. C’était très souvent disproportionné et je ne voulais pas de ces lignes de crayon horribles. J’avais une concurrente à ce sujet dans la classe, qui me méprisait souvent, toujours entourée de sa fidèle bande de racistes, mal élevées et habillées d’une manière si grossière que j’avais peine à croire que l’établissement accepte ce genre d’accoutrement. Elles se tapaient constamment des mecs à mauvaise réputation, traînant dans les ruelles les plus sombres, avec leurs bécanes de luxe, ayant un casier judiciaire rassemblant des affaires de vols. Des racailles, quoi. Certains s’étaient même retrouvés en taule, mais jamais très longtemps. Ils n’étaient pas considérés comme des dangers publics, simplement comme des voyous obsédés. Pourtant, ils n’avaient pas le profil de psychopathe. J’aurais plutôt dit de gros pervers.
Je me levai et me rendis jusqu’à l’échafaud. Je n’affectionnais pas les mathématiques, bien que je comprenne les trois quarts – on me traitait souvent d’intello, évidemment. Je sentis des œillades amusées parcourir les élèves. Mon regard se porta sur un en particulier. Grand, charismatique, brun aux yeux d’un bleu profond. « Alors, Emma ? Avez-vous perdu votre langue ? C’est curieux comme ce phénomène se rencontre très régulièrement parmi les élèves. Ils savent parler, mais quand il s’agit d’expliquer le cours, il n’y a plus personne ! » Ce qu’elle me cracha avec véhémence m’agaça tellement que je me lançai dans l’explication la plus complète possible, en utilisant tous les mots clés. Elle me fixait, ses yeux de vipère plissés comme si elle s’apprêtait à me mordre jusqu’au sang. Mais son venin mortel avait déjà commencé son cheminement dans mes émotions ; l’air supérieur qu’elle prenait, la lueur de dédain qui courait dans ses prunelles sombres me plongeaient littéralement dans un désarroi incontrôlable.
Ce cours me plomba la journée. Le beau brun eut la sublime idée de venir me parler (comme si j’en avais besoin !). « C’était super, Emma. Je suis sûr que tu lui as fermé son clapet, à la truie. – Plutôt vipère, oui ! » répliquai-je. Il se mit à rire doucement, comme si j’avais sorti la blague la plus tordante au monde. « J’aimerais bien te parler plus souvent, admit-il soudain. Et puis, tu pourras m’expliquer les cours de maths. J’ai réussi à comprendre le chapitre actuel grâce à toi ! » C’était brusque, spontané, et pas très gracieux – enfin bon, venant d’un mec… – mais comment résister à son charme dévastateur ? « Pourquoi pas ? fis-je en haussant les épaules, prenant l’air le plus détaché possible. – Super ! » lui ne cachait pas ce qu’il ressentait. Je me sentis comme une lâche. « Si tu veux, on se retrouve au CDI demain soir, après les cours ? Vu qu’on a un devoir commun dans pas longtemps, tu pourras peut-être m’expliquer les chapitres précédents. » Je marquai un temps d’hésitation, indécise. Quel message se cachait derrière sa proposition ? A moins que je ne me fisse des illusions ? « D’accord, si tu veux. » mes amies m’attendaient un peu plus loin. En me voyant avec un mec bien foutu – pour une fois – elles échangèrent des rires étouffés entre elles. Je sentis la honte m’envahir. Eliot – car c’était son prénom – le remarqua et les salua d’une main comme s’il les connaissait depuis toujours. « Bon, allez, je te laisse. » Je me forçai à ne pas le regarder partir. Non, je ne devais pas me laisser assaillir par de mauvaises émotions. Il était 17h à ma montre. Nous allâmes prendre le goûter avec mes potes, car nous n’avions pas de devoirs à faire (même en maths, incroyable mais vrai) puis je pris le bus seule.
Et là, je le vis.
Installé confortablement sur son siège, il lisait un bouquin de sciences. Je feignis ne pas l’avoir vu, troublée par sa présence ; et je me laissai dériver dans mes souvenirs, mes rêves, mes idéaux, tout ce qui pouvait me permettre d’oublier qu’il était là. Cela faisait la première fois que mes émotions se mêlaient dans mon esprit à la vue d’un étudiant. J’avais peur de connaître ce que je ressentais véritablement à son égard. Mais je ne voulais pas de cette connaissance. Je voulais la refouler le plus loin possible, tuant même son ombre, son souffle, tout. Et ne plus jamais la laisser revenir. Pourquoi ? C’est quoi, ton problème ? soufflait ma voix intérieure. N’as-tu toujours pas eu envie de quelqu’un pour t’épauler, plus fort encore que des amis ou que ta famille ? Cette occasion se présente enfin à toi, pourquoi ne pas la saisir ? et je lui hurlai : « Tais-toi ! Laisse-moi tranquille ! » J’entamai la construction d’une barrière sentimentale. Mais contrairement à d’autres, je ne pouvais jamais, au grand jamais, demeurer insensible. Tout transparaissait dans mes gestes, mes regards, mes pincements de lèvre, mes tics nerveux, ma façon de me tenir, que je sois assise ou debout. J’espérais que ma musique me vienne en aide, mais son rythme ne faisait qu’un avec celui de mon cœur et mon cerveau voulut s’y mettre aussi. Je sentis le regard brûlant d’Eliot sur moi, ce qui n’arrangea pas la situation. Il était si beau, si charismatique… ! Ma voix intérieure se mit à ricaner, à jubiler, mais j’utilisai des mains invisibles pour l’étrangler et la faire taire. Pour se venger, elle dirigea mon regard vers le siège d’Eliot, qui me fixait comme s’il avait vu la femme de sa vie. J’en fus terriblement gênée, le rouge me monta aux joues ; je détournai vivement la tête. L’Abominable se mit à minauder : Tu le sais, ce que tu ressens, tu le sais très bien, et tu ne peux pas y échapper… Le repas du soir me parut fade. Ma mère cuisinait bien, mais je ne parvenais pas à me concentrer sur ce que je mangeais. Toutes mes pensées revenaient vers lui. Encore et toujours. Et l’Abominable ne me laissait jamais tranquille. Elle qui s’était tue pendant des années, ne trouvant rien à me reprocher sur le plan sentimental ; et elle était revenue, silencieuse comme un chat, à l’affût de la moindre faille. Elle me tourmentait, mais elle faisait partie de moi et je ne pouvais le renier.
J’allai au lit d’un pas traînant. Pourquoi fallait-il que je sois si sensible aux émotions ? Pourquoi n’arrivais-je pas à me forger une barrière solide ? J’avais été si souvent trahie ! On avait tellement ri de moi ! Le sommeil ne vint pas. Je saisis mon téléphone portable et décidai d’écrire un texto à ma meilleure amie Charlotte. « Salut, c’est moi. » un début carrément nul. « Je crois que j’ai un dilemme affreux. J’ai besoin de ton aide. » Comme elle ne quittait quasiment jamais son portable, je reçus sa réponse dans la minute qui suivit. « C’est une histoire avec un mec ? » Maline, la petite. Elle avait tout pour me déstabiliser. « Ouais. Tu connais un Eliot ? » « Le brun super sexy là ? Dans ta classe ? » « Oui, lui. Je crois qu’il a flashé sur moi. » J’avais clairement exprimé ma pensée, ce qui m’horrifia presque, mais je ne pouvais pas le garder pour moi. Les évènements étaient arrivés vite, trop vite. Charlotte mit un temps qui me parut affreusement long pour me répondre. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » « Il me regarde bizarre, genre en me fixant, il m’a même proposé un rendez-vous pour demain soir. » « Ah ouais, carrément ! Je sais pas. C’est vrai qu’il est pas mal comme mec, tu as peut-être ta chance. » Je crus qu’elle plaisantait, mais elle n’en avait pas l’air. Sinon, elle aurait enchérit par un « Lol ! » ou je ne sais quoi d’autre. « Je fais quoi ? » « Bah, à ton avis ? Tu vas le voir, évidemment ! La question ne se pose même pas, héhé ! » L’envie tendre d’un bel amour me saisit comme des bras de coton. L’Abominable se taisait. Elle savourait peut-être sa victoire en silence. Mon sommeil fut peuplé de rêves merveilleux. Le réveil fut très difficile. Sept heures. Une longue et pénible journée s’annonçait, et je devrai surmonter ses regards insistants. Le premier cours de la journée – le français – nécessitait d’être par groupes. Nous devions travailler sur l’argumentation, à savoir : lequel de Twitter ou Facebook serait le meilleur, et pourquoi ? (Je trouvais quand même un peu étrange que nous devions être à plusieurs, alors que c’était une tâche à faire généralement tout seul). Chaque groupe devait présenter son plan à l’oral, avancer ses arguments, en étant précis et rigoureux, et la feuille de support pour chacun d’eux serait ramassée et notée. Nous avions deux heures devant nous durant lesquelles le professeur passerait nous donner quelques conseils – et éventuellement pointer du doigt, avec un certain amusement, de potentielles fautes d’orthographes, comme il adorait le faire. Eliot eut la merveilleuse idée de s’incruster dans mon groupe – pourquoi manquait-il une personne et pourquoi avait-il pris cette place ? – ce qui ne me laissa pas sans réaction. J’essayais de me maîtriser au mieux, mais c’était très difficile. Nombreux furent ses regards, comme si un aimant invisible nous reliait. Sandrine, une peste d’un groupe qui bossait à côté du nôtre – ma concurrente, en fait – le remarqua derechef et devint affreusement mesquine. « Alors Emma, le célibat devient trop pesant pour toi ? – Je te prierais de garder tes sarcasmes pour toi », marmonnai-je. J’observais du coin de l’œil la réaction d’Eliot. Cet abruti souriait. Ce joli sourire qui embellissait son visage angélique… « Au fait, reprit la grosse vache, tu vas en première S l’année prochaine ? Ou bien tu vas te dégonfler ? – Mais qu’est-ce que ça peut te faire ? – Oh, rien, ma chère ! Tu me feras juste pitié. Les histoires d’amour qui n’aboutissent jamais sont si tragiques. » Mais de quoi tu te mêles ? je me retins de la frapper. Cette conne ne perdait rien pour attendre, et pour autant, je ne pouvais pas me permettre de me laisser humilier sans rien faire ! Laisse tomber, elle n’en vaut pas la peine. Ne gaspille pas ta salive pour des connasses comme elle. Au final, je n’avais pas fait grand-chose. Le charmeur avait tout rédigé, ou presque. J’avais juste établi quelques points de départ ainsi qu’un début d’introduction. Et plus le soir approchait, plus mon appréhension grandissait. Toute la journée je ne pensais qu’à ce que j’allais lui dire. Mes gestes, ma tonalité de voix, si j’allais maîtriser mes battements de cœur, faire en sorte de ne pas rougir… ce n’était pas une mince affaire. Les émotions se bousculaient dans ma tête, s’enchevêtraient comme des racines, sauf que cette fois, la source était détenue par mon cœur et lui seul savait ce qu’elle était et où elle était. Peut-être qu’il en avait informé mon subconscient. Peut-être bien. Il était déjà 16h à ma montre. Je remarquai que je m’étais assoupie. La prof d’anglais, peu futée, ne l’avait même pas remarqué. Mais il restait cette grosse truie qu’était Sandrine. « Madame, pourquoi ne poseriez-vous pas la question à Emma ? – Sorry, Sandrine ? I can’t hear you very well. » Elle répéta sa question en articulant mieux. L’enseignante tourna sa tête vers moi. Comme par hasard. J’allais la buter, cette truie. Oh oui. Un soupir m’échappa. Cette fois, elle m’avait coincée. J’allais me prendre une punition car je n’avais rien écouté. Mais comment faire lorsque toutes les pensées se rejoignaient en un seul point : Eliot ? Un centre de gravité, comme en géométrie ? Tel un dard, il m’empoisonnait, et me drainait mon énergie vitale. Et pourquoi ne pas se dire que le poison imprégnerait les cours, que j’aurais de mauvaises appréciations et que ma vie deviendrait un véritable enfer, sans compter la présence tellement intéressante de la vache ? Arrête de dramatiser, Emma. « Je peux répondre à sa place, Miss ? » Je tournai la tête vers la droite. Devinez qui avait pris la parole pour me sortir d’embarras ? Un soupir m’échappa à nouveau, mais ce fut cette fois de soulagement et de reconnaissance. Lorsque la sonnerie retentit, Eliot se dirigea vivement vers moi, comme un prédateur fonçait sur sa proie.
Ambre N'Admine qui adore les trucs kawaii et sa jumelle! :3
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 15:46
C'est superbe :) Je dirait expert non?
Châtaigne Nitide
Administratrice Honey
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 15:47
Mais c'est pas fini XD
Ambre N'Admine qui adore les trucs kawaii et sa jumelle! :3
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 16:04
mais oui mais bon une fin "suspens" ça existe xD
Invité Invité
Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 18:24
Tu mets bientôt la fin, j'espère ? Parce que sinon, je risque de me ronger les ongles à force de me demander ce qui arrivera ! ^^
J'espère juste qu'il se produira quelque chose pour gâcher cette belle histoire d'amour, sinon elle serait assez banale. Mais malgré tout agréable à lire, j'aime bien la façon dont tu écrit. C'est fluide et sans fautes. Je dirais aussi expert.
Châtaigne Nitide
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 19:28
Haha t'inquiète, si elle se finissait bien ça ne rentrerait pas dans le thème :BBB
Invité Invité
Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Sam 4 Avr - 20:01
Parfait, dans ce cas, je n'attends plus que de la lire :D
Invité Invité
Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Dim 5 Avr - 19:19
Dans le thème ! Ahah ! C'est moi qui est choisi le thème ! Gnar gnar gnar ! *hmm, hmm* Bref, pour ce "début" je te donnerai le niveau expert et je pense que je confirmerai mon premier avis avec ta fin ! Comme je te l'ai dit, je te fais CONFIANCE ! (Et comme l'a si bien dit Pluie, dépêche toi de la mettre je n'ai pas envie de ruiner ma manucure ! x'D)
Châtaigne Nitide
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Dim 5 Avr - 22:02
Le truc c'est que j'ai pas d'inspi //PAN// j'essaierai de terminer demain ^^
Châtaigne Nitide
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Mer 15 Avr - 16:00
Enfin fini, désolée du retard ! Bonne lecture c:
Mon sang ne fit qu’un tour. Mon cœur s’emballa, je sentis une immense chaleur agiter mes muscles, retourner mes cellules, me submerger d’adrénaline, comme une vague folle un jour de tempête. Son sourire me fit chavirer. Mon seul souhait ? M’enfoncer six pieds sous terre. Ou l’embrasser. Arrête, Emma, c’est absurde ! « Alors, notre rendez-vous tient toujours ? – Euh… oui… bien sûr », répondis-je, le feu aux joues. Il était si beau ! Si parfait, oui, tant et si bien que l’aimer serait interdit. Incapable de soutenir son regard, je baissai les yeux. J’avais tellement honte. Pourquoi avais-je accepté, déjà ? Pourquoi n’avais-je pas laissé le temps s’écouler sans que rien ne se passe entre lui et moi ? Qu’est-ce qui t’empêche de l’embrasser ? Ah, la garce. Elle était de retour, plus virulente que jamais. Tu l’aimes, oui ou non ? Bon sang, arrête de faire ta coincée et demande-lui. « Écoute Eliot, je… » j’étais incapable d’achever ma phrase. Les mots se perdaient dans les abîmes de mon esprit, touché par une violente piqûre incurable. Je ne savais plus les manier avec précaution. Je sentais ma barrière se ficeler lentement, puis les fêlures s’aggravèrent, donnant naissance à des trous béants qui, ne pouvant évidemment pas supporter un tel poids, s’effondrèrent dans un horrible fracas sonore.
Ce qui devait arriver arriva.
Il ne me repoussa pas. Il n’eut même pas le temps de protester. Il se dégageait de lui une odeur exotique, en provenance de ses cheveux ou de sa peau, je ne savais pas trop. Je sentis ses bras enserrer doucement ma taille, dans un geste de la plus grande délicatesse, qui me coupa presque le souffle. Un rêve. Un rêve ? Non.
Il me prit dans ses bras, me sourit. Un ange. Un véritable ange. J’avais du mal à soutenir son regard tant il brillait de tendresse. Je lui caressai le visage. Sa peau était si douce, si lisse, dénuée de toute imperfection… Il faisait froid dehors, mais son corps à lui était chaud. Il me portait comme si j’étais aussi légère qu’une plume. Il y avait trop d’émotion entre nous pour que nous nous échangions de simples mots. Il s’écoula un moment de pur bonheur, puis je remarquai qu’il me conduisait jusqu’à une voiture noire. Les vitres étaient teintes de manière à ce qu’on ne puisse voir personne derrière. En voyant que je commençai à m’agiter un peu, il me prit délicatement le menton de ses doigts de satin, et posa ses lèvres sur les miennes, lentement. Elles étaient subtiles, exquises. Légèrement salées. Je n’avais plus envie de les quitter.
Puis ses mains parcoururent mon visage tout entier, le tâtèrent dans tous les recoins comme pour le connaître par cœur. D’agréables frissons parcoururent mon corps tout entier. Comme s’il voulait les accentuer, Eliot caressa mon dos. Puis se baissa soudain et me jeta brusquement sur la couchette arrière de la voiture, tant et si bien que j’en eus le souffle coupé. Il referma la portière, approcha son visage du mien. Je sentis son souffle ardent sur mon visage. J’avais peur de ce qu’il allait advenir, tout à coup. Je reculai, sourcils froncés. « Eliot, qu’est-ce que tu… ? – Shht, laisse-toi faire… » Sa main se posa sans ménagement sur ma poitrine. J’eus un autre mouvement de recul dans un soubresaut – simple réflexe. Ses yeux bleus me lorgnaient avec avidité, comme s’il pouvait me sauter dessus à tout moment et me dévorer jusqu’à ce qu’il ne reste plus que de la poussière. « Eliot ! m’écriai-je, paniquée. Laisse-moi sortir ! » Je sentais la portière opposée dans mon dos. Il me prit par les épaules, m’embrassa encore, plus fougueusement cette fois. C’était un vrai délice. Tant et si bien que je crus que son geste déplacé n’était qu’un simple accident.
Mais je me trompais gravement.
Cette fois, sa main se glissa sous mon tee-shirt. Je m’apprêtais à crier, mais il sut mettre son autre main sur ma bouche pour m’en empêcher. Et il en profita pour verrouiller la portière. « Arrête ! Laisse-moi partir ! Je… je ne veux pas ! – C’est trop tard, ma chérie, dit-il d’une voix mielleuse qui me glaça le sang. Ne t’inquiète pas, j’en ai connu d’autres… moins agitées en revanche… – D’autres ? » répétai-je, ahurie. Son regard ressemblait maintenant à celui d’un félin. Il voulait jouer le rôle du dominant. Il semblait se délecter de ma peur, qui devait sans aucun doute se manifester par ma pâleur et mes tremblements. « Ce qui est dommage, poursuivit-il comme si je n’avais rien dit, c’est qu’elles étaient toutes trop vieilles. Je préfère quand ce sont leur première fois. Ça me donne plus de plaisir. – Hein ??!! » j’avais les yeux exorbités. Il plaisantait. Oui, il plaisantait. Il n’était pas comme ça. Ce n’était pas un monstre. Mais pourtant, son regard ne changeait pas, ses lèvres se retroussaient dans un rictus qui m’effraya plus encore. Emma, casse-toi ! Vite ! Déverrouille cette portière et va-t’en ! J’avais à peine esquissé mon geste, très furtivement, qu’il m’avait déjà saisi le bras. « Mais que fais-tu, très chère ? Je n’ai même pas commencé à jouer avec toi. » Alors je lui mordis sa peau si tendre, si attirante, à contrecœur, mais suffisamment fort pour qu’il me lâche et pousse un cri de douleur. Dans un geste de panique, je parvins à ouvrir la portière – après avoir remonté le verrou évidemment – et m’enfuis. Je courus aussi vite que je le pus – je n’avais pas oublié de récupérer mon sac au passage – et montai dans le premier bus qui fut à ma portée. Allez, démarre, démarre, démarre ! Vite ! Un adolescent monta et, malheureusement, mit trois plombes à payer le conducteur. Grouille-toi ! Allez ! Dehors, Eliot courait vers le car, son bras meurtri replié contre sa poitrine. Les larmes me montaient aux yeux alors qu’il se rapprochait de plus en plus. Le vent tourna en ma faveur. Le bus finit par démarrer alors qu’il était là, à deux mètres de moi, les yeux fous de rage. Je lui fis un doigt d’honneur, tandis que les larmes coulaient sur les joues qu’il caressait quelques minutes auparavant. J’avais été trop naïve. Bien sûr. Trop naïve. La seule chose qui joua une nouvelle fois en ma faveur, qui ne s’était pas manifestée depuis longtemps, fut le destin. Nous fûmes contraints de déménager à cause de mon père, qui s’était fait licencié – faut dire qu’il avait un patron de merde. Je ne revis plus jamais Eliot, et je me promis de ne plus jamais tomber amoureuse ; et quand bien même, de tout faire pour oublier ce sentiment.
Invité Invité
Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Mer 15 Avr - 17:57
Je confirme, je te donne sans hésiter le niveau expert ! ❤️
Soleil du Matin Guerrier connus
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Mer 15 Avr - 19:04
Baww, j'aime beaucoup la fin de ton histoire. x)
Idem, je me pencherais vers le niveau expert. o/
Étoile Végétale Chef-modette toujours présente et fan de bananes 8D
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Jeu 16 Avr - 11:47
J'ai adoré les deux parties de ton histoire, la fin cassant très bien le début. x) Ce sera largement Expert pour moi aussi.
Châtaigne Nitide
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D Jeu 16 Avr - 14:53
Merci beaucoup de vos avis ça me fait plaisir :D Avez-vous lu les 2 parties avec la musique correspondante ? ;)
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Sujet: Re: Eh oui je n'y échappe pas %D
Eh oui je n'y échappe pas %D
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