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 Summer Serenade [PV with Foudry]

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MessageSujet: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeJeu 9 Juil - 21:27


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Le soleil n'était pas couché, et on était pas le crépuscule, mais ce moment où la lumière du jour décline, dans la soirée. Autant le ciel était blanc que le sol semblait sombre et noir, et une sorte de ligne floue, bleue puis jaune au ras de l'horizon se profilait au loin. Les roseaux du marais agitaient leur inflorescence de graines au gré du vent, et les hautes herbes découpaient des formes mouvantes de dents acérées dans l'azur des cieux. Une brise tiède soufflait, enveloppant toute forme de vie d'un manteau de souffle des nuages doux à inhaler, et laissant entre les poils et les plumes comme la trace d'une caresse d'un fantôme invisible.

Ces soirées d'été étaient les préférées d'Adonis. L'été était d'ailleurs sa saison de prédilection, non pas seulement parce que ce terme entrait en son patronyme, ni parce que les proies y étaient les plus abondantes – le printemps en était bien pourvu, mais simplement pour l'agréable climat qu'apportait le début de cycle. Oui, la guérisseuse était encore capable d'avoir des goûts, et d'estimer telle ou telle chose, par rapport à telle autre, telle qu'elle fut.

La chatte marchait dans le marais depuis de longues minutes. Ses pattes s'enfonçaient légèrement dans le sol tourbeux et humide, laissant dans le sillage d'Adonis d'été de petites traces de son passage : les entailles rondouillardes des coussinets creusés dans la tourbe boueuse, par groupes de quatre. L'air chargé mêlait les senteurs de la vase à celles, plus douces, des quelques fleurs et buissons d'épineux de ce territoire. Et pour ce qui était des bruits, à l'approche de la déchéance de la clarté, ce que la rousse appelait la sérénade des soirs d'été emplissait l'atmosphère. Des sons comme la longue et puissante plainte d'un crapaud se mêlaient aux cris des corneilles – un bruit peu rassurant quand tout commençait à être obscur, et au craquement sourd des branches.

Soudain, Adonis d'été releva la tête. Toute cette ambiance avait alourdi ses pensées et elle en avait oublié sa méfiance. Son odorat lui apportait le fumet peu délicat d'un autre chat. Le parfum du sang aussi flottait dans l'air, mais la guérisseuse se demanda si c'était son esprit qui lui jouait des tours. Car après la mort de son bien-aimé, elle avait quelques hallucinations olfactives, et l'odeur du sang imbibant le pelage du malade lui revenait souvent au nez. Seulement il y avait tout de même l'autre odeur, qu'elle ne pouvait nier – un chat, pas un chat du clan de l'ombre, non, un chat ennemi. Elle ne prit pas la peine de geindre comme l'auraient fait beaucoup de jeunes guerrières : "qui est là ?" Ou encore "montrez vous !" Non... Elle s'assit et attendit patiemment, sa queue fouettant l'air où voletaient quelques moustiques, ne sachant pas à quoi s'attendre.

Si elle avait su... peut-être aurait-elle mieux fait de s'enfuir.
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Foudre
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeVen 10 Juil - 12:56

On ne peut pas changer le court des choses. On ne peut pas revenir en arrière. On ne peut pas sauver ceux qui avaient, pour destiner de mourir. Après tout. La vie pouvait être aussi précieuse qu’insignifiante, aussi belle que catastrophique. On pouvait s’autorisé à mépriser une vie à certaine condition. La faiblesse qui comportait plusieurs sentiments bien à elle, la compassion, la loyauté et surtout, cette gentillesse qui fait passer les autres avant soi-même. Qui aurait envie de sauver la vie des autres avant la sienne ? Plein de monde. Mais pourquoi le faire ? Si l’on n’arrive pas à se défendre c’est que nous n’avons pas notre place ici, sur cette terre. La terre, parlons-en, si douce et merveilleuse en surface mais qui cache les pires créatures, chaque animaux, bipède compris on leurs assassins, leurs fous, leurs sadiques mais vous savez ce qu’on dit ? Il faut de tout pour faire un monde. Vraiment de tout. Mais en même temps, il faut trier, se débarrasser de la vermine et garder ceux qui sont digne d’être de vrai combattant. Assoiffé de sang, soit-il.

Voilà ce qu’on lui avait appris.

La confiance n’est qu’une forme d’espoir pour croire qu’il y a des chats sur qui compter. L’amour est un sentiment éphémère qui, dès qu’on la trouver, s’envole, nous laissant. Seul. Dans la douleur. L’entraide n’est qu’une façon d’échapper soi-même à une étape difficile tout en aidant les autres alors que ce n’est qu’hypocrisie. Les clans on penser changer la donne en se comportant comme des loups, des chiens pire encore en vivant en petite communauté de joyeux drille. L’union fait la force, hein ? Non. L’union vous détruit après trahison, ne rêvez pas. Vous finirez par le comprendre un jour ou l’autre. Les clans ne sont, après tout, qu’un ramassis de chat incapable de survivre seul, en réalité, seul contre un solitaire tel que lui ils n’ont aucune chance mais un jour ils connaitront leur défaite. Un chat à cette ambition depuis sa naissance comme une malédiction qui s’accroche à lui depuis sa naissance. Avant, il n’était pas connu, dressé par Assaïm, que l’on nommait aussi, le tueur fantôme car chacune de ses victimes n’avait pas temps de le voir avant de mourir. Foudre avait eu la chance ou la mal chance d’être son élève et Assaïm avait vraiment manqué de le tuer. A plusieurs reprise, sans la moindre compassion, il avait fait de Foudre ce qu’il était aujourd’hui, mais ceux qui sont véritablement à l’origine de son malheur. Les clans. Tout à commencer à cause d’eux. Soit. Qu’ils assument. Foudre avait de grande chance de mourir, rongé par la haine, le prix é payé, mais il ne partirait pas s’en s’être vengé. Les territoires n’appartiennent pas au clan, ils appartiennent au plus fort. Est-ce que les chats de clan peuvent il empêcher à un bipède de fouler leur terre ? Non. Ils ont trop peur et la force des bipèdes le fascinaient parfois.

Foudre

Le démon Noir

Au milieu de la clairière, son pelage se confondant avec la pénombre du début de soirée. En été. Une saison que le matou noir n’aimait pas spécialement. Il préférait l’automne ou les feuilles mourraient sous de splendide couleur. Si tout le monde pouvait quitter le monde des vivants avec autant de beauté, ce serait moins triste. Le matou secoua une patte pleine de sang. D’où venait-il, d’ailleurs ? Il ne savait plus trop, en fait. Comme si le fait de tuer le mettait dans un état second. Il se lécha les babines. La première fois qu’il avait goutée au sang, il n’avait pas aimé, le gout métallique et chaud l’avait même… Dégouté alors que maintenant, s’était pour lui, comme une drogue, comme l’eau qui fait vivre tout être vivant. Un moyen de le garder son équilibre. Il se leva lentement, sa tête noir se tourna lentement, ses yeux doré et acéré se posèrent sur une ombre non loin. Un solitaire ? Non. Un chat de clan. Il sentait d’avantage les plantes que les souris. En fait… Il s’agissait d’une femelle. Il ne distinguait pas trop la couleur de son pelage. A vrai dire, il s’en fichait pas mal. Il lui jeta un regard calculateur et méprisant, un grondement s’échappant de sa gorge. Les griffes à demi-sortie, il s’approcha d’elle, un léger sourire en coin. Le sang avait presque fini de s’écouler de son pelage noir de jais, laissant une trainé rougeâtre derrière lui. Il s’arrêta à une longueur de la femelle. En principe, les solitaires, il pouvait s’accorder de les tutoyer, mais il ne ferait pas cette honneur à une chatte de clan, tout en bas de la hiérarchie de l’insignifiance. Il s’assit assez proche de la femelle pour lui bloquer toute tentative de fuite mais n’attaqua pas. Il venait déjà de tuer, inutile de se jeter sauvagement sur cette femelle. Il en aurait tout l’occasion plus tard. Si jamais. Le soleil n’avait pas encore décliné complètement et de prêt, le matou pu distingué le pelage de l’autre. Roux. Après un petit silence, le matou noir parla le premier, de sa voix, à la fois moqueur et terrifiante, il n’avait aucune raison de se montrer courtois ni gentil mais il déclara calmement avec une pointe de curiosité :

- Voilà qui ne devrait pas me surprendre. Une chatte de clan. Ça devrait me paraître normal vu que je suis soi-disant sur votre territoire. Mais dit moi qui tu es, se serait plus simple…
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeVen 10 Juil - 15:54


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- Voilà qui ne devrait pas me surprendre. Une chatte de clan. Ça devrait me paraître normal vu que je suis soi-disant sur votre territoire. Mais dit moi qui tu es, se serait plus simple…

Ne devrait, ça devrait, ce serait... Avant même d'observer le physique du nouveau venu, Adonis d'été fut dégoûtée par cet usage exhaustif du conditionnel présent, utilisé bizarrement qui plus est – de quoi dérouter notre guérisseuse maniaque. Non mais il s'écoutait parler celui là ? Ce temps, après toute une vie à analyser les phrases des autres chats, était réservé aux chats se pensant distingués, et se voulant polis, mais finalement, ceux qui se prenaient pour supérieurs l'utilisaient. Cela ne l'étonna pas d'un solitaire. De plus, la tournure de la première phrase, avec l'usage du négatif, laissait entendre qu'il était surpris, puisque cela n'aurait dû pas le surprendre. Et pire que cela... Encore un qui disait Ça quand il parlait. Ça devrait te paraître normal, et quand à moi, cela me paraît normal en effet, se dit-elle à elle-même. Encore un qui pensait savoir parler d'un langage particulier, on voyait très clairement l'antinomie de ses propos. Il usait d'un temps soutenu, comme pour être courtois, mais commençait par ce qui pour Adonis était une erreur de langue et un usage de « ça » quand cela aurait pu le remplacer. On est distingué ou on ne l'est pas, maugréa sa conscience, mais quitte à me mentir, fait attention à ce que tu dis, pestiféré, car si je prenais ta phrase au pied de la lettre, elle signifierait que tu es surpris et que ma présence ne te paraît pas normale. Pestiféré... C'était l'insulte préférée de la guérisseuse. Cela signifiait que son interlocuteur était pourri de l'intérieur, mais qu'il n'en était pas plus plaisant de l'extérieur, cela voulait aussi dire que ce n'était pas sa faute s'il l'avait attrapé, mais que ce mal le conduirait à sa perte.
En bref, elle cerna rapidement ces phrases dans leur forme, et elle verrait pour le fond après. Il se voulait courtois, quoique son ton ne l'étais pas, il était juste calme, mais finalement, il ne faisait pas plus d'effort que cela pour l'être, ce qui signifiait qu'il n'était pas bienséant pour être gentil. Le stéréotype du solitaire a toujours une idée derrière la tête, pensa Adonis d'été. Il avait une raison de se vouloir poli. Dès cette instant, elle se méfia de lui. C'était un de ces chats pestiférés...

Elle eut tout le loisir de l'épier dans la pénombre, car ses yeux vides et ternes à elles ne permettaient pas de voir où son regard se posait quand la luminosité était faible. Il avait un pelage noir et des yeux jaunes, mais d'un ambré plus vif que ceux de la rousse. Comme ses frères et sa sœur... pensa-t-elle. Il semblait ne faire qu'un avec la pénombre... Adonis ne trembla pas. Elle avait appris à garder ses émotions pour elle depuis... depuis toutes ces morts. Mais oui, il l'effarouchait. Seulement elle ne pouvait fuir, et puis à quoi cela aurait servit ?
Sa voix était moqueuse, calme mais un peu curieuse, et il y avait aussi une petite pointe de plus, quelque chose qui aurait fait grincer les incisives de la guérisseuse les unes contre les autres, froncer les sourcils et remuer les moustaches d'agitation, si elle n'avait pas contenu sa peur. Il y avait une chose, une réalité, un fait dans le timbre de sa voix qui ne rendait la femelle à l'aise. Oui, il avait sourit en s'approchant. Elle ne l'avait pas vu, mais elle le sentait. Il n'avait peut-être pas d'intentions pacifiques, mais comment savoir ? Ses propos ne correspondaient pas à son ton, et encore moins à la tournure de ses phrases, hors les trois devaient normalement être un trio bien soudé, pour que tout soit logique. C'était ça qui la dérangeait. Son ton était calme, presque neutre, mais sans courtoisie. La tournure de ses phrases étrange, avec un usage de temps aussi étrange, et ce Dis-moi inquiétant, était-ce un ordre ? Et enfin le contenu... Était-ce du mépris ? Une sorte de condescendance sourde ? En tout cas, quoi qu'il arrive, pour lui, être une chatte de clan était bien la pire chose qu'aurait pu être Adonis d'été. Elle ne se démonta pourtant pas, non, il ne fallait pas, et redressa un peu sa carcasse osseuse. Le vent fit froufrouter ses poils du poitrail, sa crinière de lion, comme elle aimait à l'appeler, dégageant une douce odeur persillée... Cela mit du baume au cœur à la chatte.
Une dernière chose pourtant la fit tiquer. Qu'est-ce qui serait plus simple si elle lui disait qui elle était ? Cela laissait vraiment entendre qu'il avait des idées malveillantes, de se trahir à se point. Adonis d'été n'osa pourtant pas lui poser la question à haute voix, en face à face.
Elle aimait à croire qu'il existait des solitaires moins alarmants en terme de propos et de cette aura de mystère autour d'eux, mais elle n'en avait jamais rencontré aucun. Pourtant, s'ils avaient eut bon caractère, elle aurait pu les respecter. Après tout, ne pas vivre dans un clan est un choix de vie et une décision noble – mais à son sens, stupide et insultante. Croire qu'à faire route seul, on y gagne. Et après quoi ? La vie doit être très ennuyante, seul au monde, à mépriser les autres.
Ce n'est pas « soi-disant » notre territoire, c'est notre territoire. Car nous nous sommes battus depuis des siècles pour l'avoir. Qui plus est, toi tu n'as aucun territoire, puisque tu ne sembles pas savoir te battre. Aurait été une réponse tellement satisfaisante et suffisante pour un solitaire de son type. Lui montrer que vivre en clan avait ses aspects, qu'il n'avait pas à insulter de la sorte. Mais c'était une bien trop belle permission de pouvoir l'attaquer, donc elle n'en dit rien. Si, il semblait savoir se battre bien sûr, mais elle parlait de se battre dans un autre sens. Se battre dans le sens de la capacité à occuper un territoire – elle ne parlait même pas de le défendre. Il n'en comprendrait sans doute pas la subtilité. Tant pis.
Elle aurait pu aussi bien lui dire son nom. Qui elle était. C'était facile, elle le connaissait du bout des pattes. Adonis d'été. Guérisseuse du clan de l'Ombre. Maintenant casse-toi. Mais non, ce serait trop simple. Et c'est ce qu'il voulait. Alors non, elle n'allait certainement pas le lui dire. Et puis pour les solitaires, avouer qu'on est guérisseuse devait se traduire par : Je ne sais pas me battre. D'ailleurs je suis une femelle. Je suis faible. Attaque-moi et je ne saurais pas me défendre. Or c'était faux, bien qu'elle ne faisait pas le poids contre le matou, elle connaissait quelques rudiments. Cependant nous n'aurons pas à en arriver là. Toutefois Adonis était consciente de la situation délicate dans laquelle elle se trouvait.
Elle faillit échapper un petit rire en pensant à la manière de parler du chat noir. Forcément, quand on préférait utiliser ses griffes et ses crocs que les mots... Oui, Adonis d'été se sentait supérieure comme une sale minette de clan. Elle se surprit à mépriser ce solitaire en face d'elle. Parce qu'il ne la mettait pas à l'aise sans doute, elle se consolait en se disant qu'elle était plus intelligente. C'est ce que les êtres complexés peuvent se dire. C'est un énorme défaut.
Elle aurait voulu étudier la manière de parler des solitaires pendant des heures. Quel langage adorable et risible ! Elle ne lui fit pourtant pas part de ses trouvailles sur ses paroles, car en secret elle trouvait cela intéressant de parler aussi librement. L'important était qu'on en comprenait le sens, après tout.

Le temps de penser à tout ça, un léger silence s'était installé entre les deux – ponctué par la présence lourde de la douce symphonie de l'été, cette sérénade qui jouait la musique de fond sur cette scène. Décontractée par ce qu'elle appelait les problèmes de locution des solitaires et leurs manières douteuses, elle embraya avec un sourire aéré, égrillard et comme allégé de la trace croustillante du mépris – ce qu'elle s'autorisait pourtant à éprouver :

-Tu l'as dit toi-même, je suis une chatte de clan. Quant à toi, tu es un solitaire qui ne respecte pas les frontières.

Et toute notion de grammaire. Aurait-elle ajouté si elle voulait faire une rime triple au lieu de double. Elle était aussi légèrement fière de sa première phrase, un bel alexandrin, avec la césure bien placée à la moitié. Parfait – ou presque, il fallait prononcer chatte en une seule syllabe, ce qu'elle fit, mais les poètes ont droit de se donner un peu de liberté.
Et cela l'amusa, car elle se dit qu'un solitaire avec si peu de manière ne comprendrait pas qu'elle use de la très subtile poésie pour lui faire passer le message de : c'est pour bien te montrer que nous sommes contraires.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeVen 10 Juil - 20:36

Foudre analysa rapidement la situation. Il avait affaire à un chat de clan, une femelle qui plus est. Il n’y pouvait rien, l’un de ces nombreux défauts étaient le sexisme. Les femelles étaient aussi différente, pour lui que les chats domestiques. Elles avaient également une manière différente de se battre, plus sournoise, plus réfléchit. Le matou noir avait donc utilisé son ton dédaigneux et son vocabulaire limité car Foudre avait ce gros avantage de s’adapter à chaque situation et ce tutoiement plus que déplacé et les formules de mot tout droit sortie des vieux quartiers mal famés n’était guère un compliment mais pourquoi respecter des chats tombé si bas ? Plus on y pense, plus ça semble ridicule. Peut-être qu’à l’époque, en effet, Foudre aurait cherché à se lier d’amitié avec ces clans stupides… Ou peut-être pas… Après tout, chaque personne qu’avait appréciée Foudre s’était littéralement fait tuer par Assaïm. Beaucoup ont cherché à connaître le passer de Foudre pour l’aider mais le compte à rebours était déjà enclencher jusqu’à ce que ce soit trop tard. Et au final, personne ne sait ce qui s’est réellement passé. La pitié avait fini par s’envoler. Pour aller où ? Nul ne le sait, surement pour un long voyage, mais forcément pas loin, il devait surveiller Foudre et il finirait par revenir… Un jour. Si le matou retrouvera un semblant d’humanité. Mais est-ce que ça lui reviendra un jour ? Il n’espérait plus. C’est beau l’espoir. Ca fait vivre mais parfois il faut savoir baisser les armes et se laisser guider vers la réalité. La réalité qu’il est bien trop tard. Il n’y a que les chatons pour espérer ce qui n’arrive jamais, c’est ce qui les rend si innocent. Malheureusement, Foudre a quitté l’enfance très tôt. Trop tôt. En fait, il n’a pas vraiment eu d’enfance, il est directement entré dans l’âge adulte, cruel, qui vous met la réalité en face. Une réalité qui choque et qui vous fait froid dans le dos. C’est peut être cette même réalité qu’il a appris bien trop jeune qui le rend si froid et distant en tout bon sentiment. Assaïm le lui avait dit. Si jeune. «  Tes parents sont mort, comme la plupart de ta famille. Ils ne reviendront jamais. Les morts ne reviennent pas » Ce prendre une claque à l’âge de quatre lunes n’est pas bon pour un développement sein, s’est sûr. Il aurait mieux fait de mourir, au lieu de quoi, ça vengeance l’a maintenu en vie. Combien de chat de clan avait-il tué ? Des dizaines et des dizaines. Et comparé à beaucoup de solitaire Foudre savait se battre mieux que n’importe quel solitaire. Et mieux que la plupart des chats de clan. C’est dur à croire mais voilà la seule chose qu’il savait faire, se battre, tué, faire souffrir.

Il fixa la chatte avait un dédain non dissimulé. Il s’assit proche d’elle, ne prenant pas en compte la ligne invisible qui le protégeait d’une quelqu’onque attaque, il était confiant, quoi qu’il arrive, il serait prendre l’avantage. Foudre était malin, intelligent et calculateur ce qui le rendait d’avantage dangereux, on ne savait jamais à quoi s’attendre avec lui, tout ce qu’il disait pouvait être contradictoire et sans logique, il pouvait aussi laisser sous-entendre beaucoup de chose avec des phrases peu précise. Personne n’arrivait véritablement à le cerner, on ne savait pas à quoi s’attendre, il pouvait aussi bien être calme et posé que sournois et malveillant. Ce n’était pas un matou comme on en voyait tous les jours, il avait autant de qualité que de défaut mais quoi qu’il fasse, il arrivait à faire d’un défaut, une qualité. Pour lui. Il observa la femelle qui la regardait sans aucune gêne ce qui ne le dérangea guère, il se contenta de la toiser en silence, ses yeux dorés s’attardant sur les points vitaux de l’autre. Après ce bref silence la femelle répondit :

-Tu l'as dit toi-même, je suis une chatte de clan. Quant à toi, tu es un solitaire qui ne respecte pas les frontières.

Pas commun comme réponse. Il fallait s’y attendre. La femelle ne devait pas avoir envie de donner son nom à un matou louche qui débarque couvert de sang. Cependant, le nom importait peu au Démon Noir, s’était une simple façon d’ouvrir une conversation. De toute façon, si Foudre s’ennuie, il pourrait toujours s’en aller ou la tuer, ce n’était guère un problème. Et comme la femelle ne lui disait pas son nom, inutile de dire le sien. Et le fait de ne pas respecter les frontières ne semblait pas affecter la chatte de clan. Tant mieux, si la femelle ne l’attaque pas, alors peut-être qu’il n’aurait pas à l’éventrer ou même la démembrer pour lui faire comprendre son erreur. Le matou secoua la tête avec un nouveau sourire cruel à ses idées malsaines, il agita les oreilles, inutile de lui montrer cette façade de personnalité qui le caractérisait tant. A son tout il murmura :

- Je vois. Il s’arrêta songeur, puis se leva lentement, sa tête fièrement redressé continuait de regarder l’autre, il continua, Mais à t’entendre, j’imagine que tu n’y vois aucun inconvénient que je reste sur ses terres qui n’appartiennent pas plus à toi qu’à moi. Je sais qu’il peut y avoir meilleur compagnie que moi mais j’imagine que tu ne comptes pas bouger d’ici, si ?
Il ricana, son ton était moqueur, presque ironique.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeVen 10 Juil - 23:42


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- Je vois.

Pause.

- Mais à t’entendre, j’imagine que tu n’y vois aucun inconvénient que je reste sur ses terres qui n’appartiennent pas plus à toi qu’à moi. Je sais qu’il peut y avoir meilleur compagnie que moi mais j’imagine que tu ne comptes pas bouger d’ici, si ?

Adonis d'été ouvrit de grands yeux. Répétitions de que, double mais. Phrases dissonantes aux oreilles de la petite poète. Il le fait exprès? se dit-elle, à la limite même de la paranoïa. En fait, elle ne saisit même pas ce qu'il lui disait. A ces oreilles, elle entendait seulement : Mais j'imagine que qui qu'à qu'il que mais j'imagine que. Du coup, elle ne sut pas quoi répondre et resta gueule entrouverte quand le solitaire se mit à ricaner, moqueur, ironique. Il lui semblait que son rire la transperçait, comme s'il savait qu'elle n'avait pas écouté et qu'elle ne pouvait s'empêcher de dépecer, diviser, considérer la moindre de ses paroles dans son allure. Un goût piquant mais sucré envahit sa langue, cette dernière s'avérant en vérité être seulement sèche et collée à son palais. Elle avait l'impression douloureuse que sa tête fondait et devenait une crème beige onctueuse, mais très fade, pas le genre de crème sur laquelle on louche pour en goûter une lapée, plutôt une purée un peu amère. Le genre d'aliment qu'une fois qu'on y a posé sa langue, on ne peut s'empêcher de boire de l'eau fraiche après tellement c'est sirupeux, gras, ignoble. Son corps caramélisé à l'aspect de calisson délicat, de praline anémié devenait cette incongrue substance.
Pour simplifier, elle avait l'impression que sa beautée et son aspect sure d'elle s'envolaient vers d'autres cieux face à ce chat noir d'encre. Il lui rappelait bien trop ses deux grands frères pour qu'elle osa lui dire clairement de partir.

L'air qui soufflait apportait une douce fragence lactée. Un papillon blanc se posa juste à côté d'elle. Ses ailes blanchâtres et lactescentes étaient tout comme les poils de son abdomen – d'un opalin pâlichon, et de la poudre tombait comme des microscopiques flocons de neige. Quelques grains de cette poussière étrangement éclatante atteingnirent le bout de sa queue.
Ce calme moelleux lui fit un instant oublier où et avec qui elle se trouvait. Quand elle reppris subitement ses esprits, elle se sentit obligée de dire quelque chose. Et comme elle n'avait rien à dire, elle sortit le traditionnel :

- Euh...

Elle savait déjà que c'était une énorme erreur si elle voulait se montrer instruite. De plus ce n'était pas un Heu en inspiration, qui signifiait qu'on allait immédiatement dire quelque chose, non, c'était le plus banal et inintelligent Euh, avec l'expiration à la toute fin, qui vous faisait mettre la lèvre inférieur en avant pendant le centième de seconde que vous passez en apnée, vous donnant pendant ce centième de seconde l'air débile. Essayez, vous verrez.
L'air qui soufflait n'apportait plus rien au museau de la rousse. Elle avait, en plus de sa langue, la truffe et l'intérieur du museau tout sec. Ses muqueuses étaient un véritable désert aride. D'ailleurs elle avait l'impression que l'oxygène qu'elle inhalait se transformait immédiatement en sable une fois la barrière du doux petit nez rose passée. Elle avait comme une désagréable envie de tousser des naseaux. Tout ce sable la grattait, tout ces micro- éclats de verre en elle.
Adonis d'été se sentit plus bête qu'un chat domestique mangeant une pastèque – elle en avait déjà vu un, en se promenant près des habitation de bipède, et c'était bien la chose la plus ridicule qu'elle avait jamais vu.
Elle soupira doucement. Pas comme si le solitaire l'énrvait, mais comme si cette situation tendue l'embetait et que c'était normal. Elle n'aimait cette idée d'avoir à virer un solitaire d'ici alors elle annonça pour la forme :

- Je n'ai aucune raison de bouger, mais toi si. Tu ne devrais pas provoquer un clan.

Elle savait que c'était stupide, mais que pouvait-elle répondre si elle n'avait pas véritablement écouté la question ?
Elle avait à peine frémit.
Pourquoi elle ne savait que dire ? Des guerriers n'avaient aucun mal à virer les inconnus des terres des clans.


Dernière édition par Adonis d'été le Dim 12 Juil - 15:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeSam 11 Juil - 13:47


Foudre regardait longuement la femelle, son sourire s’agrandissait, elle semblait presque perdue, comme si ses mots n’avaient pas atteint son cerveau, comme si Foudre parlait le « bipède » ou le « chien » à moins qu’elle l’ait prise pour un chat d’une autre planète qui, dans ce ca-là ne parlait guère une langue compréhensible. Mais dans côté, on ne peut le savoir vu que personne n’a pu prouver qu’il y avait des vies ailleurs. Le matou noir commençait sérieusement s’agacer, tout de même, elle le faisait exprès ? Elle semblait presque déroutée, ses mots, ou plutôt ces phrases que Foudre formulait vite fait, mâché, qui sonnait sèchement aux oreilles pouvaient, il faut l’admettre, mal et désordonné à certain chat qui n’en n’ont guère l’habitude. A force de trainer dans les rues, à se battre et à survivre face à des brutes épaisses sans cervelle, Foudre en avait gardé leur langage limité et répétitif, il l’appréciait que très moyennement mais avait décidé de le conserver, face à des créatures inférieur(les chats de clan par exemple) car ils ne valaient pas mieux. Foudre hésita perplexe, malgré que le vocabulaire pouvait être des plus simple, tout le monde le comprenait, si même des chats bêtes et désespérés dans la ville le comprenait… Alors pourquoi la femelle le regardait elle gueule ouverte ? Il la fixa d’un air neutre. Ça serait plus compliqué si elle ne cernait pas la langue et pour Foudre, il était tout simplement inconcevable qu’il la respecte en lui parlant courtoisement. Foudre ne voyait pas pourquoi il ferait un effort, après tout… Les chats ne parlaient pas au cafard, ces insectes insignifiants. S’est alors que la femelle lâcha :

- Euh...

Foudre en resta incrédule. Non mais s’est quoi cette réponse complètement pourri ?! En principe « Euh » est utilisé pour gagner du temps, quand on ne sait pas quoi répondre ou que l’on réfléchit… Mais réfléchir à quoi ? Les chats de clan ne défendaient il pas leur territoire ? Hésitait-il à le faire ? Ils sont tombés bien bas, dans ce cas. Le ciel s’assombrit de plus en plus, voilà ce qu’il aimait, l’ombre, le néant, les ténèbres, il se sentait d’avantage en sécurité que la plupart des chats sous les doux rayons du soleil. Il aimait ses nuits nocturne où il était le plus actif, il tuait des chats, souvent inoffensif et ses meurtres étaient connu parmi les clans, de plus, s’est lui et lui seul qui avait tué Etoile du Soleil, chef du clan de la rivière, s’était bien lui que tout le monde recherchait pour meurtre sans raison. Mais personne n’avait réussi à le tué, il était même souvent utilisé par des parents qui essayait de faire obéir leur chaton « Si tu ne fais pas ça, le Démon Noir viendra arracher ta vie. » et en principe ça marchait. Assaïm aurait été fier de lui, dommage que Foudre l’avait… Tué. Enfin la femelle formula une phrase :

- Je n'ai aucune raison de bouger, mais toi si. Tu ne devrais pas provoquer un clan.

Foudre faillit lâcher un « ah. » sans émotion dans la voix ce qu’il se retint à faire. Il pencha la tête sur le côté, clignant des yeux de nouveau amusé et moqueur. Elle était plutôt mignonne et curieuse. Foudre avait de la peine à la cerner. Il préférait ne pas être proche de chat de clan mais peut être en tirerait il profit ? Il plissa le museau, se creusant la tête pour se souvenir du nom du clan qui vivait ici. Clan de… Clan de… Clan de l’obscurité ? Non, mais un truc dans le genre… Il réfléchit puis redressa la tête. Oui ! Clan de l’ombre, s’est bien sûr ! Toute ces émotions lui valut un petit filet de sang au coin de ses babines, son proche sang qui sortait de sa gueule malgré lui. Il s’essuya la trace rouge d’un revers de patte, agacé avant de reporter son attention sur la femelle, de nouveau, tout sourire, ses yeux brillaient de défi, comme s’il voulait bien voir ce que la femelle ferait s’il refusait de s’en aller, car, il le savait, la femelle le sous-estimait, hors Foudre n’était pas véritablement un solitaire comme les autres car il tuait des chats de clan, sans peine, il les tuait, les chats de clan le craignait, il était devenu un cauchemar pour eux, un véritable démon. Il ricana froidement :

- Oh, mais je ne compte pas partir, je viens à peine d’arriver. Par contre, je te conseille de faire bien attention à toi car, quoi que tu fasses, un chat de clan ne peut rien face à moi alors profite du fait que je n’ai aucune « Mauvaise » intention pour le moment.

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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeDim 12 Juil - 16:44


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- Oh, mais je ne compte pas partir, je viens à peine d’arriver. Par contre, je te conseille de faire bien attention à toi car, quoi que tu fasses, un chat de clan ne peut rien face à moi alors profite du fait que je n’ai aucune « Mauvaise » intention pour le moment.

Adonis d'été ne put retenir un petit soupir de gène. Ses menaces ne lui faisaient pas peur, mais c'était qu'elle n'avait l'envie ni la force de le virer du territoire. Mais si elle le laissait – cette solution de facilité qui l'aurait tellement arrangée, elle ne se sentirait pas fidèle à son clan, et même, cela pourrait s'ébruiter.
Pourtant, franchement, à quoi ça servait de chasser les solitaires ? En hiver, quand le gibier manquait, d'accord, mais là on était pas en hiver, et les proies abondaient. En plus, il n'avait aucune mauvaise intention non ? S'il chassait juste une souris puis qu'il repartait...
Bon oui, le principe d'un territoire était de le défendre, elle le savait, elle était un chat. Ce chat noir qui lui était inconnu ne semblait pas du tout comprendre. Pourtant quel genre de chat, même solitaire, n'a pas de territoire ? Même les chats domestiques en ont un, enfin certains. A part certains qui semblent totalement mou et inactifs – la rumeur court que les bipèdes les ont... hurm bref, je ne préfère ne pas y penser, et bien à part ceux là, qui sont tout de même nombreux, les chats domestiques peuvent défendre leur jardin. C'est naturel pour beaucoup d'animaux d'avoir un terrain de chasse à défendre.
Elle se sentait vraiment lâche, sur ce coup là.
Oh, et après tout elle avait été lâche toute sa vie.
Qu'avais-t-elle à craindre d'un solitaire ? Elle craignait la mort de ceux qu'elle aimait, c'est tout, or ils étaient tous morts. Elle n'avait même pas peur de sa propre mort. Elle pourrait être capable de tuer, si cela ne contredisait pas les principes de sa fonction de guérisseuse. C'était qui déjà, qui disait que pour tuer, il fallait s'attendre à être tuer soi-même n'importe quand ?
Avec cette odeur de sang, et cette lueur au fond de ses yeux, ce chat semblait bel et bien la menacer. Mais il n'irait pas jusqu'à la tuer, si ? Un instant, elle se dit que si.
Bien qu'elle se sentit encore composée de crème, avec le cerveau embrumé et la gueule sèche et molle, elle se ressaisit. Elle se redressa, secoua légèrement son poil, comme pour faire disparaître les dernières traces de crème invisible de son pelage, et inspira à fond. L'air entrant dans son nez ne devint pas du sable, mais le flot d'un doux ruisseau d'eau douce. Dans ce paysage de début de nuit noire, en face de ce chat au cœur et à l'esprit noir, elle se sentait claire et composée de toute l'eau qu'elle contenait. Un liquide clair et pur, frais et revigorant.
De sa fourrure émanaient toujours odeurs diverses et variées, plantain, baies mâchouillées. Elle était guérisseuse. Si ce chat avait l'audace de l'attaquer, que pouvait-il tirer de cela ? A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire alors... Le plaisir ? Pour avoir sentit le sang sur elle, avoir eut dans sa gueule la vie de trois petits êtres, elle ne comprenait pas.

Le soleil commençait à aller se cacher derrière une masse de nuages frôlant l'horizon. Un orage avait éclaté au loin, mais très loin. Ici, la chaleur qu'avait gardé la terre de la journée était encore présente. La tourbe sous les pattes des deux chats était comme suintante, pleine à craquer d'une caloricité étouffante, manquant de l’assécher complètement. La vase des marécages avait été comme bouillonnante en cette journée, mais ce soir, elle reprenait sa tiédeur habituelle.
L'argile sur les berges était parfaite pour faire des cataplasmes. Elle aspirait la chaleur que dégageait un corps en moins de temps qu'il n'en faut pour que l'inflammation prolifère. Les plantes semi-aquatiques étaient une aubaine pour la guérisseuse, elle voyait d'ici, dans l'obscurité, des herbes très intéressantes.
Mais ce solitaire était toujours là, l'empêchant de faire son travail correctement.

Le lyrisme, l'ardeur et la passion de la nature fascinaient Adonis. Le crépuscule arrivait, le blanc, le bleu et le jaune furent remplacés par un mauve lavande au loin, agrémenté de touches d'ocre et de jaune orangé près du soleil, qui semblait étrangement beaucoup plus gros. Sa lumière bravait tout obstacles : arbres noirs feuillus des forêts à la lande du vent, et prenait des teintes de plus en plus roses et violettes. Quelle douceur, quel temps sucré et chaleureux. Quelle beauté. Quelle vie dans cet état d'âme de l'univers. Ce moment entre chien et loup. Cette dégringolade de couleurs, cette agonie de l'astre brillant au couchant, ce déclin et cette affaissement du jour pour céder place à sa petite sœur la nuit. La tombée était sublime ce soir.
Le solitaire ne peut sans doute pas comprendre, se dit la rousse.

- Pourquoi venir contrarier les clans ? Pourquoi s'en prendre à nous ?

Demanda-t-elle doucement sans méchanceté, mais avec son air blasé et triste. Ses yeux ambrés, que la lumière rose du crépuscule ne faisait pas briller, semblaient désormais vides et noirs. De loin, on aurait pu croire que les orbites de la chatte étaient vides.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeDim 12 Juil - 20:48

La nuit était bel et bien tombée ce qui accentua l’air frais à venir lui ébouriffer le poil, il fixa le ciel. Non, ce n’était que les nuages qui avaient véritablement caché le soleil. Un orage éclaterait bientôt, s’était certain mais pour le moment, il était encore loin. S’était ainsi qu’était le ciel et le temps. Capricieux. Comme son caractère lunatique. Parfois il était tellement violant et incontrôlable qu’on s’étonnait de le voir si calme à parler à une chatte qui le dégoutait tant. De plus il devait lutter pour rester dans ce calme incroyable qu’il gardait depuis avant. Un grondement s’échappait de sa gorge en fixant la femelle. Cette femelle de chair et de sang qui le faisait presque saliver, fort heureusement pour elle, le meurtre d’il y a à peine quelques minutes l’empêchait de devenir fou… A condition que la femelle ne s’égratigne pas et ne saigne pas, là, ce serait un carnage. Il l’aurait volontiers mise en garde pour continuer à discuter avec elle, pour découvrit quelques informations sur les clans mais il jugea bon de se taire, après tout… Il n’y avait aucune raison pour que la femelle se mette à saigner. Du moins, il l’espérait mais si ce n’était pas le ca, tant pis, si la douce odeur de sang et la couleur rouge et chaude devait couler, il devrait surement la tuer pour continuer à rester maître de lui-même s’était de pire en pire, il parvenait de moins en moins à se maîtriser. Et tôt ou tard il ne deviendrait que l’ombre de lui-même, un animal sans âme réel, avant que ce jour arrive, il devrait se débarrasser des clans et ensuite, peut-être se donner la mort. Cette dur réalité d’une vie détruite depuis sa naissance ne l’attristait pas, il l’acceptait, s’était son destin, funeste soit-il. Mais la mort, il n’en avait pas peur, tant que s’est lui et lui seul qui se la donnerait. Personne ne parviendrait à le tuer, seul lui peut décider du moment où il devra rejoindre les Enfers pour ses crimes.

Il fixa la femelle de son regard impassible et froid. Avait-elle compris qu’elle risquait de mourir… Mais pas seulement par Foudre pour le plaisir… Quoi que si, il arrivait souvent à Foudre de tuer juste comme ça, par sadisme, mais parfois, il arrivait que ce soit simplement un incident, un chat blesser qui l’attirait par son sang, s’était fréquent. Foudre s’en fichait d’un côté, de tuer des chats, son cœur était de toute façon devenu glace mais il ne supportait pas l’idée de perdre la maitrise de de lui-même.

- Pourquoi venir contrarier les clans ? Pourquoi s'en prendre à nous ?

Il gronda. Repenser à ses souvenirs ne l’enchantait guère mais il était plutôt de bonne humeur et décida de ne pas se montrer trop brutal et puis… Voir cette chatte qui ne semblait véritablement rien comprendre le forçait à s’expliquer, s’est vrai quoi ! Les chats de clan pensait que Foudre les tuait parce qu’il est fou et sadisme mais pas seulement, au fond, tout avait commencé à cause d’eux et sa vie avait été lié au clan depuis le début, une vie entière gâché pour ses sacs à puce qui se croyait tout permis. Mais leur sang continuera encore de couler car les clans ne pensait pas avoir d’ennemi, se pensant si fort et invincible, hors Foudre n’était pas de cette avis. Il regarda longuement la femelle, puis répondit sans aller dans les détails :

- Parce que les clans m’ont tout pris, ils m’ont détruit ma vie et parfois même sans le vouloir. Je suis condamné à mourir mais pas avant d’avoir vu ces clans souffrir.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeLun 13 Juil - 11:56


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- Parce que les clans m’ont tout pris, ils m’ont détruit ma vie et parfois même sans le vouloir. Je suis condamné à mourir mais pas avant d’avoir vu ces clans souffrir.

La vengeance...
Adonis soupira une nouvelle fois, gênée, mais calme.
Cette fois, elle parla sans penser. Les représailles étaient quelque chose de tellement stupides, et surtout dénuées de sens à ses yeux.

- La rivière a emporté mes frères, ma sœur et ma mère, ce n'est pas pour autant que j'en veux à la rivière.

Ce n'était bien sûr qu'une simple métaphore, car comment comparer un chat à une rivière, et comment en vouloir à de l'eau ?
Bon, en vérité, c'est vrai que c'était beaucoup plus compliqué que cela, elle était en partie responsable de la mort de ses frères et sœur. Et encore plus du suicide de sa mère.
Mais tout cela pour dire que cela ne servait à rien d'en vouloir à quelqu'un. La vie était cruelle soit, mais la véritable force, c'était de l'affronter et de supporter cette douleur sans rien faire. Ce sont les faibles qui cherchent à se venger, car ils ne supportent pas qu'ils puissent souffrir et pas les autres. Ce sont les aigris, les jaloux, les frustrés, qui se vengent. C'est un comportement de faible. Comment admirer quelqu'un incapable de souffrir seul ? Il ne faut vraiment pas être résistant à la douleur pour en arriver là.
Et puis si elle comparait aussi ces paroles au fait d'être haineux contre une rivière, c'est qu'il était haineux contre « les clans » sans faire de distinction. Comment être haineux contre une masse de chats ? C'était aussi stupide qu'être en colère contre une multitude de gouttes d'eau et d'écume.

- Et à mon humble avis, ce ne sont pas « les clans », mais une poignée de chats de clans. Il y a des bons comme des mauvais dans nos rangs.

Je suis condamné à mourir... Ce solitaire était vraiment bizarre.
Eh bien oui, mon vieux, nous sommes tous condamnés à mourir, toi, moi, les clans, et tous les chats de l'univers. pensa Adonis.
Son calme imprégnait désormais chaque phrase qu'elle prononçait. Et elle parlait naturellement. Elle ne voyait plus en ce solitaire qu'un frustré, qu'un déçu par la vie, un insatisfait. D'après elle, il fallait vraiment avoir une vie pourrie pour aller jusqu'à faire souffrir des gens puis mourir. Et elle le méprisait, car ainsi, il devait être incapable d'être heureux.

Adonis d'été ne se disait pas heureuse elle-même, mais par rapport à cet inconnu, elle devait plutôt bien vivre la perte de tout ceux qu'elle avait aimé. Elle aussi sa vie avait été des plus gâchées. On lui avait à elle aussi tout prit. Car elle ne lui avait même pas parlé de son compagnon, mort d'une hémorragie entre ses pattes. Il s'est éteint en étreignant sa belle.
Et elle en pleurait encore, chaque soir.
Mais elle n'avait pas ce désir de vengeance.
Elle était forte.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeLun 13 Juil - 18:24

La femelle ne semblait guère comprendre. Le matou soupira. Il avait été stupide de s’imaginer qu’un chat de clan comprendrait, non, les chats de clan ne comprendraient jamais. Eux et leur idiot de clan, il ne connaissait pas la solitude, la peur de perdre tout ceux qu’on aime parce qu’on a été banni du ciel. «  Peut être irais-je griller en Enfer mais au moins j’aurai donné en semblant de sens à ma vie » Le jour où la vie s’achève s’est quand on a cessé de lutter. La vie de Foudre était de loin l’une des pires, il a tout perdu et continue de perdre alors que les chats de clan continuent de vénérer leur clan en se réconfortant les uns les autres, la femelle déclara :

- La rivière a emporté mes frères, ma sœur et ma mère, ce n'est pas pour autant que j'en veux à la rivière.

Le matou l’observa incrédule. Ok, il fallait qu’il arrête de parler à cette chatte car elle était encore plus folle que lui pour sortir une ânerie pareille. Il la fixa avec mépris, si les autres solitaires le voyaient en train de discuter avec cette idiote, il se ficherait de lui, s’est sûr, il ne pouvait pas trainer longtemps ou sa réputation en prendrait un coup. Il avait vu des chats de clan bien plus intelligent et cette chatte avait fini par l’ennuyer. Sa mère était une chatte de clan, c’est ce qu’on lui avait dit, elle l’aurait abandonné sous un signe des cieux, la mettant en garde parce qu’il était maudit et s’était vrai, sa vie avait été gâché par les clans mais en y repensant bien, Assaïm n’était pas blanc comme neige dans cette histoire, peut être que le pire, dans tout ça avait été d’être renié par sa mère. La femelle continua :

- Et à mon humble avis, ce ne sont pas « les clans », mais une poignée de chats de clans. Il y a des bons comme des mauvais dans nos rangs.


Le matou secoua la tête. Pitoyable. Dire une chose pareille l’air de rien était une fois de plus une preuve que les clans n’assument pas, il ne connaissait pas la véritable liberté, d’être maître de ses pattes et de ses poils, ils se croyaient intelligent alors que leur idiotie dépassait amplement le chien ou le bipède… Ou même le chat domestique. Il plissa le museau dégouté. Il se releva, la queue battant l’air agacé, entendre des paroles aussi dénudées de sens l’exaspérait, il déclara gardant son calme, cependant :

- Une poigné de chat, dis-tu ? Tu me fais bien marrer, dire une chose pareil, es-tu stupide ou juste naïve ? Vous avez tué bon nombre de solitaire oh et saviez-vous que tout en clan vous hait ? Oui, un clan que vous avez chassez de ses terres ? Tu ne vas pas me dire que s’est une «  poigné de chat «  Qui a chassé tout en clan, si ?

Foudre ricana amer, s’il détruirait les clans, ce ne serait pas seulement par vengeance personnel mais d’un côté, il en libèrerait plus d’un de l’influence que portait les clans sur un paysage souillé par leur arrogance et leur ignorance
.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeLun 13 Juil - 21:24

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-Une poigné de chat, dis-tu ? Tu me fais bien marrer, dire une chose pareil, es-tu stupide ou juste naïve ? Vous avez tué bon nombre de solitaire oh et saviez-vous que tout en clan vous hait ? Oui, un clan que vous avez chassez de ses terres ? Tu ne vas pas me dire que s’est une «  poigné de chat «  Qui a chassé tout en clan, si ?

Adonis d'été haussa les épaules et eut à son tour un rire amer en travers de la gorge. Cela ne la ressemblait pas mais elle ne se démonta pas.

-Sélection naturelle oblige, les forts oppriment les faibles, et depuis toujours l'union fait la force. De plus, je n'ai jamais entendu dire que des solitaires avaient été tués. Tuer un chat est contraire au code du guerrier. C'est contraire au principe des clans. Donc ceux dont tu parles – les tueurs de solitaires, ne représentent pas nos communautés. Du moins j'espère.

Elle marqua une pause, lécha sa patte avant droite et la passa sur son visage comme un gant de toilette.

-Tu sais quoi ? Je m'en fiche. Je fais ce que j'ai à faire. Je sers mon clan parce que c'est lui qui m'a élevé et m'en contente même si certaines pratiques peuvent en effet être rebutantes.

Et elle ajouta :

-Je ne crache pas sur mon berceau.

Le vent s'accentua et Adonis frémit – de froid, pas de peur. Le crépuscule dansait là-haut, se parant de nouvelles couleurs chaque minute. Cet éclat céleste redonna du moral à la guérisseuse. Ça la déprimait de parler à ce solitaire.
Oui, les clans avaient des principes étranges. Cette manière de se voir au-dessus de tout le monde. Mais au fond, peut-être était-ce vrai ? C'étaient les seuls chats à avoir eut la bonne idée de s'assembler pour être plus forts. Seulement ensuite, ça a dû dérailler... Car il y a eut des guerres entre les clans.
Mais Adonis ne quitterai pas le clan de l'Ombre pour si peu de chose. Ce n'était que des détails à ses yeux. Elle avait des amis dans son clan. Et elle aimait vivre en communauté. Chaque matin elle se levait, et parfois quelqu'un lui souriait, lui mettant du baume au cœur. Quel genre de chose peut remonter le moral d'un solitaire ? Elle ne voyait pas mieux que la tendresse d'un congénère. Et elle défendait son clan pour ses choses là. Pour le remercier de lui sourire tout les matins. Pour le remercier de lui avoir fait partager des choses, bonnes comme mauvaises.
Alors ce chat noir n'avait pas en lui en vouloir. Ce n'était pas sa faute à elle. Enfin, il pouvait la détester parce qu'elle acceptait ces atrocités – quoique non, elle les ignorait, elle ne s'en occupait pas, elle s'en fichait.
Il voulait quoi ? Qu'elle dise : « Oh mais oui tu as raison, d'ailleurs je quitte mon clan sur le champ ». Qu'est-ce qu'elle se fichait qu'un clan tout entier la haïsse ou qu'une tripoté de solitaires veulent sa peau ?
Oui, c'était peut-être égoïste, elle aurait pu se mettre à la place des solitaires ou des membres du clan des félins, mais elle était bien là où elle était. Et elle n'en était pas gênée.
Cela étonnait Adonis qu'il veule se venger pour le clan des Félins. C'était un solitaire, il devait avoir des raisons plus personnelles.
Elle avait envie de rétorquer que des solitaires avaient aussi tués des chats de clans, et même fait des attaques de chats errants en groupe parfois sans doute, mais elle ne prit pas cette peine. Elle avait envie de dire qu'elle, elle ne tuait pas, elle sauvait des vies, mais ce serait encore plus égoïste, et ce serait accuser ses camarades guerriers pour sauver sa peau. C'était sans doute une réaction à la peur, pourtant elle n'avait pas peur de la mort, ni de ce solitaire. Elle avait peur qu'il ait totalement raison. Il avait raison, de ce fait, mais elle défendrait des causes mauvaises même en les sachant mauvaises juste parce qu'elle se sentait bien dans son clan. Pouvait-il au moins l'envisager ? Savait-il ce que c'était le petit bonheur de dormir tous dans la même tanière, de chasser en groupe, patrouiller entre amis, voir un apprenti revenir de la chasse rayonnant, avec deux souris dans la gueule ? Savait-il au moins comme c'était agréable de voir les chatons se masser à l'entrée de la tanière des anciens pour supplier qu'on leur raconte des histoires ? Non... Il ne savait rien de tout ça. C'est pour ça qu'il ne pouvait pas comprendre pourquoi Adonis d'été défendait son clan. C'est pour ça qu'il penserai avoir raison tout le long de cette discussion, et qu'il penserai aussi qu'elle était la plus débile des chattes qu'il existe.
Mais elle s'en fichait d'avoir la sympathie d'un solitaire. Q'il la haïsse donc !


Dernière édition par Adonis d'été le Mer 15 Juil - 18:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeLun 13 Juil - 21:58

Foudre haussa les épaules, il avait mieux affaires, vraiment mieux, cette chatte ne valait rien, elle était pire que la plupart des chats de clan qu'il avait rencontrer, plus stupide, plus méprisable, il perdait son temps, la lune l'appelait, la véritable liberté que cette chatte ne connaitrait jamais lié à son clan mais surtout lié à sa naïveté, elle pensait tout savoir mais elle ne savait rien. Le clan des félins, ce clan chasser par les quatre clan viendrait se venger, les solitaires avec. Il était vrai que certain chat de clan se battait bien, très bien même et lui avait donné du fil à retorde, ces chats-là valait un semblant de respect, bien que les clans le dégoutent il se devait de respecter de vrai combattant, il fixa ses griffes avec satisfaction, ses griffes là ne le décevrait jamais, il en était fier, il avait tué bon nombre de chat avec ses griffes aussi acérées et sauvage et personne ne lui dictait sa conduite, à lui, avant il y avait Assaïm qui lui a tout appris, maintenant il était seul et il aimait ça, l'indépendance et si il voulait un peu de compagnie il allait parlé avec les vrais solitaires, les durs à cuir! La femelle répliqua:

-Sélection naturelle oblige, les forts oppriment les faibles, et depuis toujours l'union fait la force. De plus, je n'ai jamais entendu dire que des solitaires avaient été tués. Tuer un chat est contraire au code du guerrier. C'est contraire au principe des clans. Donc ceux dont tu parles – les tueurs de solitaires, ne représentent pas nos communautés. Du moins j'espère.

Blablabla, elle continuait ses théories qui ne valait pas un rond, comment un clan pouvait accepter une chatte aussi insignifiante ? Elle aurait eu meilleur temps d'être solitaire, sauf que ses théories ridicules auraient été noyé dans un flot de sang, elle n'aurait jamais survécu. Certain chat de clan pourrait vivre en temps que solitaire, il reconnaissait le potentiel, elle, serait morte depuis longtemps, elle parlait beaucoup mais n'agissait pas, beau parleur, ça le répugnait d'avantage. Cette fois il avait entièrement cerné la chatte, il s'était trompé sur son compte depuis le début! Il n'en revenait pas, il avait cru croisé une femelle intelligent avec quelques choses d'intéressant à raconter au lieu de quoi il se retrouvait devant une chatte froid, stupide et ennuyeuse, la poisse, Foudre aimait se faire des alliés sans pour autant être ami, il a cru que ça aurait pu le faire mais non, la femelle continua:

-Tu sais quoi ? Je m'en fiche. Je fais ce que j'ai à faire. Je sers mon clan parce que c'est lui qui m'a élevé et m'en contente même si certaines pratiques peuvent en effet être rebutantes.


Foudre entrepris de faire sa toilette ne l'écoutant que d'une oreille, ne pouvant cacher sa déception sous son visage sournois, il avait été tellement sûr qu'elle soit à la hauteur de ses attentes, une chatte forte mais le voilà face à une créature de clan pathétique comme il en avait rarement vu. Il aurait même pu la vouvoyer qui sait... Elle ajouta:

-Je ne crache pas sur mon berceau.

Foudre gronda, de nouveau il se redressa, peut être trouverait il un jour un chat de clan qui comblerait ses attentes et peut être que ce jour-là il ferait une trêve avec les clans mais ce n'était pas pour aujourd'hui, il gronda avec calme:

- Tu m'ennuies profondément et j'ai été déçu de ce que j'ai vu de toi, je ne vais pas m'attaquer à toi car tu n'aurais pas la capacité de te défendre, je pense que je ferais mieux de poursuivre ma route.

Il secoua la tête, levant les yeux au ciel.
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeMer 15 Juil - 17:47



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Summer Serenade


-Tu m'ennuies profondément et j'ai été déçu de ce que j'ai vu de toi, je ne vais pas m'attaquer à toi car tu n'aurais pas la capacité de te défendre, je pense que je ferais mieux de poursuivre ma route.

Adonis plissa les yeux. Il ne l'avait même pas écouté. Elle aurait attendu d'un tel chat qui se disait intelligent qu'il explique son point de vue, mais il n'avait même pas un seul petit argument à lui exposer. Tout ce qu'il attendait depuis le début c'est voir si elle était de son avis ou non, pour juger si à ses yeux elle était digne d'intéret. Mais comme elle n'était pas de son avis, il se fichait de tout ce qu'elle aurait pu dire. Comment après cela, aurait-elle pu être de l'avis de ce chat noir ? Tout ce qu'il disait c'est qu'elle était bête parce qu'elle argumentait un point de vue contraire au sien. Mais comment aurait-elle pu être d'accord avec quelqu'un qui n'avait même pas de prétexte à croire en quelque chose si ce n'est que de pauvre mot interprétables de nombreuses manières tels que liberté ?
La rousse aurait été toute ouïe à la justification d'une pensée qui n'était pas sienne, et même qu'elle aurait voulu avoir une discussion réthorique avec ce mâle. Avec des arguments, des contres-arguments. Mais non. Elle exposait son avis, il exposait le sien, elle argumentait, il abandonnait. C'était à ses yeux aussi simple et pur que ça, il n'avait rien à dire à part qu'il ferait mieux de poursuivre sa route. Il révélait même qu'il aurait pu l'attaquer. C'était donc ça ? Il ne savait même pas expliquer les idées qu'il défendait, sa seule réponse était la violence ? Quelle puérilité !
Quelqu'un avait dû sans doute lui rentrer dans le crâne cette haine contre les clans pour qu'il y croit dur comme fer sans pouvoir la justifier... Enfin au fond, elle n'en savait rien et supposait juste. Mais si c'était le cas, cela prouvait bien qu'il ne réfléchissait pas entièrement par lui même. Et comment qualifie-t-on ce genre de personne ? Stupides, bêtes, idiots... Tant de mots pour le décrire, pensa-t-elle avec délectation.

Mais elle non-plus n'avait pas de temps à perdre avec lui, si tout ce qu'il savait faire était la menacer à chaque phrase et insunuer qu'elle était bête, alors que lui était incapable de démontrer ce en quoi il croyait. C'est vrai quoi, s'il en avait été capable, il l'aurait fait, puisqu'elle venait de le faire. Parce que si le message était : je n'expliquerai pas mon point de vue pour la simple et bonne raison que tu ne comprendrais pas, alors ce solitaire était vraiment bête. Ce genre de phrase était dite par tout ceux qui ne savent pas expliquer leur point de vue, justement. Il arrive qu'on croit en des choses sans savoir pourquoi, et c'est normal. C'est une part de l'éducation, cela ne s'efface pas. Si on vous a rabâché la même chose sans le défendre toute votre enfance, vous y croyez ensuite dur comme fer, et malgré vous pourtant, vous ne pouvez l'expliquer. Mais tout de même ! Il arrive un âge où l'on est assez grand pour remettre en question les acquis et comprendre que certaines choses sont insencée, ou alors chercher un sens à nos croyances. Se dire : j'en veux la preuve vivante, ou bien : je dois le voir pour le croire.
Avait-il vu ce « bon nombre de solitaires » mourir sous ses yeux ? Si ça se trouve, c'était juste deux ou trois, et il en avait déduit que c'était une vilaine habitude des clans alors qu'il pouvait avoir assisté par hasard au deux seuls cas. Enfin elle n'en savait rien mais s'il ne lui disait pas elle ne pouvait faire que des suppositions. Et si ces suppositions s'avéraient être fausses, qu'il lui explique pourquoi elles l'étaient au lieu de dire qu'elle était bête ! Il aurait voulu quoi ? Qu'elle cesse de réfléchir et ne suppose rien du tout, pour éviter de se tromper ? Et là elle aurait été intelligente à ces yeux ?
Elle soupira.

- Attaquer ou poursuivre sa route, et si tu t'expliquais plutôt ? Ou peut-être que tu n'as rien à répondre ? Dans ce cas, oui, tu ferais mieux de poursuivre ta route...
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Foudre
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MessageSujet: Re: Summer Serenade [PV with Foudry]   Summer Serenade [PV with Foudry] Icon_minitimeVen 31 Juil - 17:21

Foudre secoua les oreilles agacés, son caractère lunatique le rendant si imprévisible pouvait le rendre aussi calme et passif que froid et buté et s'est peut être ce qui pouvait le faire paraître stupide, le prenant pour un chat qui agit sans réfléchir mais au contraire, sur son but, après avoir adresser la parole à un chat, Foudre pouvait immédiatement situer la nature de son interlocuteur, si s'était une cervelle de mouche, un chat à éviter, un chat intéressant à convoiter ou au contraire ennuyant et exaspérant, il ne savait pas exactement dans quelle catégorie placer cette chatte mais une chose était sûr, ce n'était pas le genre de chat où il y trouvait un quelqu'onque intérêt, cependant il devait reconnaître avoir un peu de mal à cerner la minette ce qui était plutôt rare car habituellement il savait immédiatement à qui il avait affaire, s'est peut être ce qui le rendit si agacé. Dans ces moments là, il aimait se battre, provoquer l'ennemi et pouvoir se défouler, tuer, détruire, hors il n'aurait que déception en faisant cela maintenant car s'il combattait, se serait à sens unique, ce battre contre cette chatte revenait à se défouler sur une brindille, inoffensive et à sa merci, bref, il n'avait décidément et plus rien affaire ici.

- Attaquer ou poursuivre sa route, et si tu t'expliquais plutôt ? Ou peut-être que tu n'as rien à répondre ? Dans ce cas, oui, tu ferais mieux de poursuivre ta route...

La femelle l'avait arrêter net sous ses paroles. Oui, elle le provoquait, elle ne craignait pas la mort et même Foudre n'était pas aussi bête pour mépriser de la sorte sa vie, elle ne devait pas encore avoir cerner qui se trouvait devant elle, peut être parce que Foudre n'était pas dans l'un de de ses nombreux jours de colère noir et pourquoi cette femelle cherchait elle à comprendre ce qui ne la concernait pas ? Enfin si, d'un côté il avait bien manqué de la tuer donc ça la concernait un peu mais bon. Il se tourna lentement vers elle, ses yeux dorés l'observant de leur éclats inquiétants, elle ne cilla pas, ne broncha pas, attendant simplement de le voir s'expliquer ou s'en aller. Il soupira en secouant la tête:

- Je n'ai jamais vu l'intérêt de parler de mon passer aux inconnus.

Foudre réfléchi, non il n'en voyait pas la raison, de plus, ce n'est pas vraiment ce que lui demandait la femelle même si son passé était l'unique raison de ce qu'il est au présent, il se rassit à plusieurs longueur de la jeune chatte, il soupira de nouveau et repris de son ton glacial, prenant des raccourci pour finir son réci au plus vite:

- Pour faire court quand ma mère et ma sœur ont été tuer par des chats de clan j'ai voulu comprendre leur motivation et j'en ai reçu que des blessures en retour, j'ai également voulu entrer en contact avec d'autre clan, j'ai reçu le même traitement, pas très amical me suis-je dit surtout en apprenant que vous, chat des quatre clan avez chasser un clan sur ces terres bien avant vous, bref, s'est à la suite de ce genre d'évènement que je les trouver. Lui.

En disant lui, Foudre pensait à Assaïm mais inutile d parler de ce chat dont la cruauté avait été mille fois pire que celle de Foudre et dont aucune de ses proie n'y avait survécu. Foudre secoua de nouveau la tête pour lui dire qu'il ne voulait en dire plus, la femelle ne pouvait pas comprendre ses motivations mais il en avait, des vrais que personnes de connaissaient.
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