Rencontre sur les terres de l'ombre... PV MOUCHY

Foudre fixa sa victime un instant, un chat du clan... De... De l'ombre, voilà. il se tapissa contre le sol, ne se pressant pas d'attaquer, observant ses mouvements. Foudre avait dernièrement vu une ou deux proie fraichement tué, dans le coin et elle portait l'odeur de Phœnix, Phœnix était, comme lui, un tueur né et aussi le seul félin digne de ce nom et qui méritait tout son respect. Mais ce n'est pas pour autant que Phœnix et Foudre était ami. Non, loin de là. Foudre n'avait pas d'ami, ce sentiment bien trop stupide et inutile. Foudre préférait garder une totale liberté... bien qu'il avait une compagne, mais l'amour ne se commander pas, pas comme l'amitié, de plus, l'amour est indispensable, si l'on veut que la race féline continuer à se multiplier.

Foudre se redressa alors faisant craquer des brindilles et des feuilles. Aussitôt, sa proie "chat" se crispa et se mit à gronder en le fixant. Croc découvert. Sans se pressé, Foudre le rejoint, sourire sournois sur les babines, les griffes légèrement sorties. Son ennemi recula d'un pas prêt à bondir. Foudre le laissa attaquer, esquivant d'abord coup après coup, lacérant simplement son adversaire, sans trop de gravité. Puis, quand il jugea bon d'augmenter le niveau il lui transperça l'œil. L’autre gémit de douleur. Haletant, il tituba sur le côté, l'œil perdant de son sang, puis, Foudre lui trancha la gorge le laissant se débattre vainement et inutilement sachant que quand il voulait tuer. Personne n'échappait à la mort qu'il réservait à ses victimes. Foudre regarda sa victime soupirer une dernière fois puis se raidir et de mourir dans une mare de sang. Il lécha le liquide rouge avec délice, les yeux réduits à deux fentes lui donnant une allure d'un chat ayant perdu la raison et ce n'était pas totalement faux...

Il ricana, trouvant sa victoire bien trop simple. Trop facile. Les chats de clan combattant guerrier aguerris… Se battait aussi bien que lui à l’âge de 6 lunes, s’en était pitoyable et leur confiance aveugle envers leur chef et leur loyauté sans faille envers leur clan, tristement pathétique et minable. Ils se croient fort et en dessus de tout le monde avec leurs airs hautain et foi en ce... Ce clan des étoiles stupide de chat mort… Les chats morts meurent… Ils ne revivent pas dans les nuages et ne les guident pas non plus !

Foudre délaissa sa victime les pattes et le museau couverts de sang, il releva la tête sachant qu’il n’était plus tout à fait seul et qu’il n’allait pas tarder à avoir de la visite… Chose qui ne tarda pas à venir. Une chatte, vraiment jolie, il faut le reconnaître, venait d’apparaitre, Foudre esquissa un sourire de coin la fixant de ses yeux jaunes, il attendit que la chatte le rejoigne attendant qu’elle parle la première sachant qu’elle aurait peut-être des reproches à lui faire suite à son nouvel assassina…

Rencontre sur les terres de l'ombre... PV MOUCHY 651559Textou

«A trop t'approcher du soleil, a jouer avec le feu, tu te brulera.»

Papillon Moucheté s'ennuyait ferme. Le Clan était affreusement vide, les chats partis patrouiller ou chassés, sans parler de ceux qui dormaient encore, après leur nuit de veille. Elle sortit du camp, ce qui était, de toute façon bien mieux que de se risquer aux remarques acerbes des anciens et leurs demandes de vieillards grincheux. Elle avait un grand respect pour eux, mais il ne fallait pas pousser. Elle s'immobilisa une fraction de secondes, la truffe en l'air et repartit, rapide, silencieuse et efficace. Il fallait faire vite. Un lapin ! C'était bien rare, sur leur territoire. Il n'était pas loin, et elle était pratiquement certaine qu'elle l'aurait. Sauf, évidement, si un stupide camarade de son clan s'y mêlait. Elle fronça la truffe avec frustration, et déboucha dans la clairière, où le chat gris fixait ses pattes d'un air penaud. D'après le bruit, il avait vainement tenté de sauter sur le lapin, et celui ci lui avait filé entre les pattes. Et, le "boum" bruyant qu'avait donné sa tentative de rétablissement annonçait qu'il serait bientôt de passage dans l'Antre du Guérisseur. Avec un soupir d'exaspération, elle s'éloigna en trottinant, flairant déjà sa prochaine proie. Mais le grondement sourd de son camarade, suivit d'une forte odeur de sang lui fit rebrousser chemin. L'odeur se faisait de plus en plus entêtante, elle ne pouvait résister. C'était évidement le sang du maladroit, et cela ne voulait dire qu'une seule chose. Foudre.
Il était assis dans la clairière, calme, comme si le meurtre qu'il venait de commettre n'était qu'une banalité. C'était en fait le cas, pour ce chat sanguinaire. Il avait l'ai presque amusé de cette proie si facile. Papillon Moucheté soupira de nouveau. Quelle réputation finirait par avoir son clan, avec tant d'empotés ? "Clan de l'Ombre, le clan qui se fit entièrement décimer par un solitaire. Il est dit qu'il n'utilisa pour cela qu'une griffe" elle entendait déjà les rires narquois des autres clans. Elle reporta son attention sur le matou noir. Ses yeux jaunes semblaient attendre sa réaction.
Elle s'avança vers lui, s'arrêtant à quelques longueurs de queue de lui seulement. A bas la prudence.

-C'est une perte, mais l'idiotie de cette cervelle de souris l'aurait de toute manière achevé. Foudre, je présume ? Enchantée, mon nom est Papillon Moucheté, ajouta-t-elle en inclinant la tête sur le côté, ses yeux dorés d'une beauté hypnotisant plongés dans les siens. Elle se demandait en fait lequel des deux succomberait le premier. Et, à l'amour, ou à la mort.

Tous ces mystères étaient si excitants. Cette journée ne serait peut-être pas perdue, au final.

La femelle devant lui ne semblait pas vraiment affecter par la mort de l'un de ses compagnons. Intéressant. Peut existait t-il des chats dignes de ce nom, dans ses clans ridicules! Foudre avait tout de même de sérieux doute. Les clans stupides ne pouvaient tout de même pas avoir comme membre des félins avec un minimum de jugeote, si ? Le matou eut un sourire de coin quand elle vit la femelle agacé de voir l'un de ses camarades se faire tuer bêtement et si facilement... elle n'en versa pas pour autant une larme. Elle se contenta de le toiser de ses impressionnant yeux dorés. Son poil était particulièrement bien soigné, mais ça, Foudre trouvait tout à fait normal, vu qu'il s'agissait d'une femelle et celons lui, les femelles devaient être belle en toute circonstance jusqu'à la mort s'il le faut. La jeune chatte, car oui, elle ne semblait pas bien vieille, entre douze et dix-huit lunes, n'avait pas le même regard que ses idiots de chats de clans, elle n'avait pas ce regard aveuglé par le "clan des étoiles " ni par le "code du guerrier" comme les appelait les chats de clan. La femelle s'approcha de lui, sans se méfier, ce qui fit, une nouvelle fois sourire Foudre. Il lui aurait suffit de bondir pour la tuer. Mais il préférait écouter ce qu'elle avait à dire avant. elle se présenta:

- C'est une perte, mais l'idiotie de cette cervelle de souris l'aurait de toute manière achevé. Foudre, je présume ? Enchantée, mon nom est Papillon Moucheté.

Les oreilles de Foudre frémirent. Satisfait de savoir que tout les chats de clan le connaissait que ce soie par des rumeurs ou par leur propre expérience... Son ton emplit d'assurance, son air plutôt sûr d'elle, son indifférence face à la mort de l'un de ses camardes aurait presque pu surprendre Foudre et le ravir. Même si cette chatte ne lui arriverait pas à la patte (la vraie expression c'est "ne pas arriver à la cheville XD) au niveau du combat elle avait cependant un caractère plus sein que la plupart des chats de clan, après un moment de silence, que Foudre utilisa pour observer un peu mieux cette charmante femelle, il pris à son tour la parole:

- Bonjours Papillon Moucheté. Je vois que mon nom ne t'es pas étranger, tant mieux. tu es donc consciente du risque que tu prends en me rencontrant ? Mais tu m'as pas l'air d'une trouillarde comme la plupart des chats de clan.

Il est d'amour comme de papillons, dont on ne peut effleurer les ailes sans qu'il ne se brise.

Il était fasciné. Elle le savait. Mais cela ne changeait rien, ce mâle restait dangereux. Il pourrait, si l'idée le traversait, la tuer sur le champ, sans difficultés, sans perte de temps. Bien sur, il y aurait un affrontement. Même à cette proximité, elle sentirait le coup venir. Mais malgré son adresse au combat, ses griffes dévastatrices et son expérience, elle n'était pas sure de sa victoire. Il était plus grand, plus fort, entrainé à tuer. Il connaissait surement les points vitaux, savait où mordre ou griffer, quelles manœuvres et techniques utiliser. Elle, n'était pas experte en la matière, mais connaissait les seuils de douleur. Elle savait frapper pour que cela fasse mal. Tellement mal que l'on souhaite que cela s'arrête.
Mais la lueur, dans les yeux de ce chat, l'attirait et pour être honnête, l'apeurait un peu, aussi. Il était impressionnant, ses yeux jaunes avaient l'air toujours amusés, comme si la vie n'était qu'un jeu. Le plaisir du sang s'y lisait. Elle avait déjà vu des yeux semblables. Elle ne saurait dire où, elle n'arrivait pas à se rappeler, malgré ses efforts, cela restait flou, lointain.. Comme un rêve du passé. Ou alors.. Une partie de son passé..

- Bonjours Papillon Moucheté. Je vois que mon nom ne t'es pas étranger, tant mieux. tu es donc consciente du risque que tu prends en me rencontrant ? Mais tu m'as pas l'air d'une trouillarde comme la plupart des chats de clan.

Elle oublia son trouble, de intérêt entièrement tourné sur le matou noir. Il soulevait une bonne question. Elle inspira, se concentra sur ses émotions et reconsidéra la chose. Non. Etrangement, elle n'avait pas peur de lui. Elle fit un pas de plus.

-Je sais, oui. Tu te trompe sur ce point : tous sont courageux. Il ne faut pas confondre courage et faiblesse, ajouta-t-elle avec un sourire enjôleur. Et, non, je ne suis pas une trouillarde, mais je ne peux pas prétendre ne pas avoir peur. Elle s'approcha encore, de manière à ce qu'il puisse contempler dans ses magnifiques yeux dorés le même éclat de folie, la lueur du plaisir du sang, que seuls les bourreaux savent reconnaître lorsqu'ils le voient. C'est ce que l'odeur du sang réveillait en elle, une soif de douleur, de cris, d'évènements. Je crois que nous nous ressemblons murmura-t-elle fébrilement.

C'était désormais une évidence. Cela s'imposait lentement à son esprit. Ce chat sanguinaire, que tout le monde craignait aimait tuer. Elle faire souffrir. Peut-être était-ce la même chose au fond. Elle recula et ferma les yeux. Elle se sentit délivrée, elle n'était pas seule, pas folle, elle en était sure. Avec un petit rire, elle se lécha la patte, pour enlever le sang dans lequel elle avait marché sans faire attention.

-Je sais, oui. Tu te trompe sur ce point : tous sont courageux. Il ne faut pas confondre courage et faiblesse, Ajouta t-elle. Sa voie était enjôleur et douce mais Foudre ne réagit pas. Et, non, je ne suis pas une trouillarde, mais je ne peux pas prétendre ne pas avoir peur.

C'est femelle était un piège à mâle. Inutile d'être devint pour le savoir, elle devait être consciente de sa beauté, il suffisait de voir son assurance, elle s'approcha encore un peu, ses incroyables yeux brillants dans la semi-obscurité que leur offrait les arbres de la forêt. Foudre n'étant pas un chat ordinaire en ce qui concerne la guerre et la violence et surtout le sang, pu facilement détecter celui de la femelle. Le sang le rendant fou et impossible de changer. Foudre reconsidéra la chatte, elle avait l'air d'une vrai séductrice et aussi d'une infidèle, ses conquêtes ne devaient être qu'un jeu comme lui utilisait ses alliés comme de vulgaire pion. Cette femelle devait également être aussi manipulatrice que lui, sauf que leur but devait être différent. Elle murmura de sa voie plutôt attirante:

- Je crois que nous nous ressemblons.

Foudre eut un sourire de coin. Elle ? Lui ressembler ? Elle en était encore loin... Foudre fixa l'inconnue. Que connaissait il à l'amour ? Toujours pas grand chose pourtant il ne se sentait pas insensible, depuis quelque temps au charme de certaine femelle, même si s'était mal, car les infidélité n'était pas censé être permis dans ce domaine! Oui, mais qu'est ce qu'une trahison de plus, pour Foudre ? Pas grand chose. Pourtant, il ne pourrait jamais trahir Pluie d'Eté. La femelle se lécha une patte couverte de sang sur lequel elle avait marché, les yeux de Foudre devinrent légèrement rouge à ce doux parfum sucré, puis reprirent leur couleur normal, lentement, il approcha son museau de la fourrure de la femelle pour la sentir. Ainsi, il put percevoir quelque trace de sang, même s'il datait de quelque jour, Foudre pouvait encore le sentir. Il était si proche de la chatte qu'il aurait pu la tuer d'un coup de croc bien placé, chose qu'il ne fit pas... Pour le moment Foudre avait de la peine à contrôler son excitation. Son excitation de voir du sang mais étrangement, cette femelle, comme il l'a dit, ne le laisse pas totalement indifférent et ce, malgré lui, mais qui pouvait il ? Il avait beau être le pire assasin tueur en série et tortureur des environs, il restait un mâle, après tout! Mais rien ne l'empêcherait de la tuer tôt ou tard. Le matou noir se calma puis il ricana doucement et lâcha:

- Nous ressembler ? Je voie que le sang ne t'es pas totalement indifférent. Tu n'es pas une simple chatte du clan de l'ombre alors qui es tu vraiment ?

A l'heure où tu crois que rien ne peut t'atteindre, déjà le piège commence à se refermer.

Il s'approcha d'elle, la renifla. Il savait. Bien sur, il avait envie de la tuer, mais elle savait que pour le moment il ne le ferait pas. Il avait besoin d'elle, elle l'attirait, l'intriguait. Il était comme elle, en quête de distraction. Lorsqu'elle le lasserait, il la tuerait, mais, se lasserait-il d'elle ? Peut-être. C'était toujours elle qui se lassait, jamais le contraire, mais ce mâle avait l'air différent. Non. Semblable à elle. C'est ce qui faisait la différence.

-Nous ressembler ? Je voie que le sang ne t'es pas totalement indifférent. Tu n'es pas une simple chatte du clan de l'ombre alors qui es tu vraiment ?

La question la prit au dépourvu. Elle ne s'attendait pas à ça. Cela faisait longtemps qu'elle était intégrée dans le Clan de l'Ombre, elle n'aurait jamais pensé qu'elle faisait toujours tâche dans le décor. Elle détourna le regard, ne sachant que répondre. Finalement, elle se mit à tourner autour du matou, le fixant avec un intérêt qu’elle ne prit pas la peine de cacher. Et lui, qui était-il ? Elle ne le saurait surement jamais.

-Tu es très observateur. En effet, je ne viens pas du Clan de l’Ombre, il m’a recueilli lorsque j’étais dans le besoin, petite. Je leur en suis reconnaissante. Je suis une guerrière du Clan de l’Ombre.
Elle soupira et décida de tomber le masque.

-En réalité… Je ne sais pas qui je suis. Mes victimes disent que je suis le diable, mes conquêtes une perfection de la nature, mes camarades un très bon élément de leurs clans. Mais en définitive, je ne me retrouve dans aucune de ces descriptions. Mais, toi. Pourquoi cherches-tu à savoir ce que je suis ? Une étiquette collée sur un front, est-ce si important ? J’ai perdu la mienne en route, je ne connais plus mon passé, et je connais encore moins mon futur. Mais il y a bien quelque chose que je sais, j’ai le pressentiment que nos destinées sont liées. Elle jeta un œil aux griffes du mâle. Autrement que dans l’affrontement ajouta-t-elle avec un sourire ironique.

Oui, elle sentait que sa vie allait changer. Elle s’arrêta, face à lui, et planta ses yeux dans les siens. Elle ne croyait pas en l’amour. Ce n’était pour elle qu’un jeu, une distraction. L’amour était faux, éphémère. Il n’existe pas. Elle l’avait cherché, croyant à chaque fois en sa réussite, et ne l’avait jamais trouvé. Il n’était qu’illusion. Comme un mirage en plein désert, on avait beau s’en approcher, il restait inaccessible. Elle l’avait compris, et ne se servait plus de son charme que pour arriver à ses fins, elle avait pris gout à cette liberté, ce jeu de charme, ces égards que l’on lui adressait, ces regards qu’on lui jetait, elle savait qu’elle ne laissait pas les chats indifférents, et avait décidé de se servir de cette force pour assouvir ses plaisirs, infliger la douleur aux autres. Oui, il y avait des chats qui l’avaient aimé, oui, elle leur avait fait du mal, elle les avait trahi, mais elle n’avait plus besoin d’eux, alors, qu’importait ? Le seul qu’elle eut vraiment aimé était mort, et ce fut peut-être le seul en qui elle fut loyale. Même si elle n’aimait pas être dirigée, et qu’elle préférait donner les ordres, elle avait besoin d’un chef, c’était évident. Quitte à être loyale en quelqu’un autant trouver une personne qui le méritait. Et ce chat, devant elle, cruel et assoiffé de sang ferait peut-être l’affaire. Tant d’incertitude. Elle avait horreur de ça. Et, ce maître, que pourrait-il lui apporter ?
Elle préféra oublier cet instant où son esprit avait divagué. Il n’avait pas besoin d’elle. Mais elle ferait en sorte qu’elle devienne comme une drogue, pour lui. Sa vie ne devait pas finir si tôt, et elle était lassée de s’ennuyer. Son existence avait forcément un rôle, mais lequel ?

Foudre avait viser juste. Lorce qu'il avait été élevé par un chat sanguinaire du nom d'Assaïm, celui-ci lui avait appris à être agile, fort, sans scrupule, tortionnaire mais aussi observateur, intelligent, rusé, perspicace. Sa réponse ne manquant pas de prendre au dépourvu la belle femelle. Le matou huma l'air, rien qu'avec l'air, il savait beaucoup de chose. Plus que la plupart des chats et ce, uniquement par son passé difficile mais qui l'avait rendu si fort. La femelle déclara:

-Tu es très observateur. En effet, je ne viens pas du Clan de l’Ombre, il m’a recueilli lorsque j’étais dans le besoin, petite. Je leur en suis reconnaissante. Je suis une guerrière du Clan de l’Ombre.

Foudre eut une nouveau sourire de coin. Il en était sûr, il ne se trompait jamais. Foudre l'avait bien assez regarder pour constater qu'elle n'était pas combattent de ce minable clan de l'ombre. Même si elle avait été recueillit étant petite, une part d'elle était étrangère en ce clan et Foudre le voyait très bien. Foudre n'avait donc pas tout à fait besoin de la haïr vu que, n'étant pas nez dans ce clan, elle ne posséderait jamais cette âme répugnante de chien attacher à une corde à leur clan. Cette chatte sentait en plus, très bon, son parfum toujours mélanger avec le sang. Aussi bien celui d'un ennemi... Que le sien. Non, Papillon Moucheté ne saignait pas, mais Foudre sentait sans mal, son sang à l'intérieur d'elle. Le femelle lui tournait atout comme intéresser. La fourrure du matou hérisser, il ne broncha pas, après un moment, elle expliqua:

-En réalité… Je ne sais pas qui je suis. Mes victimes disent que je suis le diable, mes conquêtes une perfection de la nature, mes camarades un très bon élément de leurs clans. Mais en définitive, je ne me retrouve dans aucune de ces descriptions. Mais, toi. Pourquoi cherches-tu à savoir ce que je suis ? Une étiquette collée sur un front, est-ce si important ? J’ai perdu la mienne en route, je ne connais plus mon passé, et je connais encore moins mon futur. Mais il y a bien quelque chose que je sais, j’ai le pressentiment que nos destinées sont liées. Son regard s'attarda un instant sur les griffes du matou Autrement que dans l’affrontement

Son ton était ironique, en fin de phrase. Le matou étouffa un rire glaciale, voyant très bien comment leur combat finirait. Baigné dans le sang Foudre triomphait toujours. Et pourquoi cherchait il à savoir qui elle était ? Car un chat ne venant pas d'un clan à de quoi attirer l'attention, surtout pour Foudre qui les haïssait de tout son être. Mais ce qu'il voulait réellement savoir s'était ce qu'elle lui voulait. Que cherchait elle à y gagner en lui adressant la parole, sachant qu'à tout instant elle pourrait perdre la vie. Que cherchait elle pour m'être à ce point en danger sa vie ? Alors qu'en un instant elle pouvait s'effondré, détruit brisé, mutilé sur la sol. L'intérêt de la femelle était donc réciproque, charme et mystère Papillon Moucheté n'était pas une chatte comme les autres, un piège à mâle, un vrai de vrai, telle une plante carnivore, elle vous attire mais une fois proche d'elle, vous êtes piéger et vous pourriez bien succombé. Mort d'amour, de tristesse, de blessure, tout les coups étaient permis chez les tueurs. Il sourit sournoisement faisant luire ses yeux dans l'obscurité, il demanda:

- Que cherches tu ? Tu ne m'adresses pas la parole pour rien, sachant que tu te mets en danger.

«L'histoire avec un grand H commence maintenant.»

D'après son air supérieur et son arrogance plus développée que d'ordinaire, Foudre semblait l'avoir deviné. Visiblement, il avait subit un apprentissage encore plus fou, complet, et incroyable que ce qu'elle avait jamais pu, du plus profond de ses rêves les plus fous, imaginer. Pourtant, elle n'aurait pas du être surprise. C'est vrai, on le lui avait raconté.
Il semblait tout détecter, décrypter, tout savoir. Il connaissait sa nature, et pourtant la prenait de haut. Il était sur de gagner dans un combat, et se permettait de se moquer d'elle.
A présent, ses yeux luisaient à l'ombre des arbres, et il arborait un sourire sournois, un sourire qui affolerait n'importe quelle personne sensée. Cela explique peut-être pourquoi Papillon Moucheté n'eu aucune réaction.

-Que cherches tu ? Tu ne m'adresses pas la parole pour rien, sachant que tu te mets en danger.

Encore, il allait droit au but. Se serait-il déjà lassé d'elle ? Elle ne pouvait le croire. Il s'impatientait vite et était déjà passé à autre chose. Pourtant, ce n'était que le début. Elle voulait devenir une priorité dans sa vie, elle serait sa drogue, car elle avait besoin de lui, et il aurait besoin d'elle. Depuis toute petite, elle attendait ce moment : sa rencontre avec le fils prodige, l'adopté de son maître.

-Il y a des choses que l'on n'oublie pas. Je me souviens d'une histoire que l'on me racontait. Mon père était le chef d'une Tribu sanguinaire dont le nom seul faisait trembler la Terre, disait-on. Il avait un frère, Assaïm, lieutenant, le plus valeureux, le plus cruel, et le plus fort d'entre tous. A ce temps, vint La Prophétie. Elle disait que l'Invincible, car c'était ainsi que l'on le surnommait, formerait le fruit des éléments divins, le Seigneur des Chats, qui règnerait sur des contrées lointaines et détruirait les Clans. Nul ne savait ce qu'étaient les Clans, et La Prophétie ne précisait pas qui était le chat en question. Ma mère était alors la seule à porter des chatons, et, de la portée, un seul survécu : moi. Mais Assaïm disparut. Les Anciens disaient qu'il avait reçu un signe des Etoiles, et je fut envoyée à mon tour vers l'inconnu à mes quatre lunes. Lorsque je reviendrai, j'aurai reçu mon entrainement, aurait réalisé La Prophétie et serai accueillie en Chef, Souveraine des Peuples félins. Mais j'étais bien trop faible et petite pour un voyage, et les Clans m'accueillirent à moitié morte. J'oubliais mon passé, ne gardant aucun souvenir, jusqu'au jour où l'on me parla de toi, Foudre. Tout me revint.

Elle planta son regard d'or dans le sien, électrique. En parlant, elle s'était approché de lui, progressivement. Elle était tellement près qu'elle entendait son cœur battre, de manière assez irrégulière. Elle sentait son odeur sauvage, entêtante, plaisante. Frôlant sa truffe, elle approcha son museau de l'oreille du matou.

-Est ce que les autres savent ? Ou bien suis-je la seule à connaître la vérité, Innocence ?

Elle imaginait bien qu'elle devait être la seule à l'avoir appelé comme cela depuis très longtemps. Peut-être même la seule après la mort de sa mère ? Elle avait d'elle même établit un lien entre eux : celui de la connaissance. Elle en savait bien plus sur lui que ce que toute la forêt ne saurait jamais. Peut-être en savait elle même plus sur le matou de jais que Foudre lui-même. A présent, il pouvait toujours l'ignorer, la tuer. Elle connaissait son passé, l'origine de sa force, et son mentor. Et ça, ça faisait une grosse différence.

Le vent arrêta de souffler, comme si le monde avait cesser de vivre à cet instant. Foudre l'avait bien compris, cette femelle ne venait pas des clans, elle ne sentait pas comme eux, ne se déplaçait pas comme eux et parlais bien différemment que ses idiots du clan de l'ombre. Avec plus d'assurance et aucune peur dans le regard. Comme si la mort n'avait aucune influence sur son comportement. Voilà qui était intéressant. Foudre la fixa un instant la détaillant de nouveau. Il ne lui fallu longtemps pour comprendre que Papillon Moucheté s'apprêta à lui dire quelque chose qui risquait de changer sa vie. Enfin... Sa vie changerait, peut être, s-il l'acceptait tel quel, s'était à lui d'en décider, il était maître de son destin et sa force lui permettait de faire absolument tout ce qu'il voulait. Foudre décida de la laisser s'exprimer, sachant que si ses propos ne le concernaient pas, ne l'intéressaient pas, il la tuerait. Papillon Moucheté planta ses yeux dans les siens, Foudre soutint son regard sans scier et elle se lança dans une longue tirade:

-Il y a des choses que l'on n'oublie pas. Je me souviens d'une histoire que l'on me racontait. Mon père était le chef d'une Tribu sanguinaire dont le nom seul faisait trembler la Terre, disait-on. Il avait un frère, Assaïm, lieutenant, le plus valeureux, le plus cruel, et le plus fort d'entre tous. A ce temps, vint La Prophétie. Elle disait que l'Invincible, car c'était ainsi que l'on le surnommait, formerait le fruit des éléments divins, le Seigneur des Chats, qui règnerait sur des contrées lointaines et détruirait les Clans. Nul ne savait ce qu'étaient les Clans, et La Prophétie ne précisait pas qui était le chat en question. Ma mère était alors la seule à porter des chatons, et, de la portée, un seul survécu : moi. Mais Assaïm disparut. Les Anciens disaient qu'il avait reçu un signe des Etoiles, et je fut envoyée à mon tour vers l'inconnu à mes quatre lunes. Lorsque je reviendrai, j'aurai reçu mon entrainement, aurait réalisé La Prophétie et serai accueillie en Chef, Souveraine des Peuples félins. Mais j'étais bien trop faible et petite pour un voyage, et les Clans m'accueillirent à moitié morte. J'oubliais mon passé, ne gardant aucun souvenir, jusqu'au jour où l'on me parla de toi, Foudre. Tout me revint.

Elle s'était approché, bien trop prêt au gout du matou et pourtant, son irrésistible pelage Isabel l'empêchait de reculer, de là, il sentait à nouveau le sang chaud de la femelle couler le long de ses veine. Il la parcouru des yeux, son regard s'arrêtant sur l'une des artères vitale. Son museau frôlant à présent de Foudre, d'une voie des plus étranges, elle ajouta:

- Est ce que les autres savent ? Ou bien suis-je la seule à connaître la vérité, Innocence ?

Le matou ne réagi d'abord pas. Ce nom... Il ne s'en souvenait pas et pourtant il lui était légèrement familier, mais un autre nom, le fit voir rouge. Assaïm. Son maître en quelque sorte, il l'avait entrainer plus durement qu'aucun autre chat, il se voyait encore le sang lui couler le long de ses blessures qui ne se refermait jamais car elle n'était jamais soigné. Et un jour. Un jour vers l'âge de cinq lunes il a tuer son premier chat. Ave froideur, le laissant agoniser au sol, un mâle adulte si ses souvenirs son bon, grand, brave combattant mais vaincu avec violence par un chaton de cinq lunes, après quoi, vers ses six lunes il avait retrouvé son frère, ce traître ayant rejoint le clan du vent et sans le moindre scrupule envers ce félin de son sang. Foudre l'avait tué, le laissant se tortiller, l'une de ses pattes désarticulé, le ventre déchiqueté jusqu'à l'os, il était mort peu de temps après. Foudre haïssait Assaïm même si s'était grâce à lui qu'il était devenu si fort il n'avait jamais été capable de douceur avec Foudre, jamais. Et un jour, dans un excès de colère, un combat s'est engagé entre eux. Le combat le plus violent auxquels Foudre avait participé. Le félin le plus fort et le plus redoutable de tous, mais il avait fini par le vaincre non sans de grave blessure, même Phœnix n'était pas aussi fort et pourtant. Foudre avait vaincu et s'était là que sa quête contre les chats de clan avait commencé. Foudre eut un nouveau sourire de coin, sa truffe effleurant celle de la femelle, il ne pris même pas un air surpris et pourtant, il n'aurait jamais cru réentendre le nom d'Assaïm. Il souffla:

- Ton savoir m'intrigue et pourtant je savais que tu aurais un lien avec mon passé. Personne n'aurait pu le sentir, mais moi si. Ton odeur m'a rappelé mon maître et j'ai su que notre rencontre ne serait pas comme n'importe quelle autre. Rien ne m'empêche de te tuer, mais pour le moment, je m'en abstiendrai alors maintenant dis moi exactement ce que tu me veux, quel est ton lien avec toute cette histoire, pourquoi es-tu venu après la disparition d'Assaïm ?

«As tu autant de mal à rester loin de moi que moi de toi ?»

Les paroles de la femelle semblèrent réveiller une haine ancienne, elle le voyait, un mouvement sombre et envoutant, dans les prunelles de Foudre. Elle savait qu'Assaïm était un mentor horrible, et, disait-on, aucun de ses apprentis n'avaient survécu à son apprentissage. Son regard semblait lointain, comme s'il se remémorait cet apprentissage qui avait du tant lui couter. Papillon Moucheté regarda ses nombreuses blessures. Certaines étaient à peine cicatrisées et semblaient pourtant très vieilles. De combien de ces blessures Assaïm était-il l'auteur ? Elle ne ressentait néanmoins pas de compassion pour lui. Bien qu'elle n'en soit pas incapable, elle n'aimai pas exprimer ce sentiment. Cela voudrait dire qu'elle le plaignait, mais elle ne pouvait le plaindre : ce serait penser qu'il était trop faible pour endurer ce qu'il avait subit avec brio. Le regard d'or de la jeune femelle croisa de nouveau celui du solitaire. Il ne semblait pas être surpris et arborait un petit sourire en coin, mais Papillon Moucheté savait que ce n'était qu'illusion. Elle savait très bien détecter le mensonge et la manipulation, puisque qu'excellente en ce domaine. Sa truffe effleura celle de la chatte.

- Ton savoir m'intrigue et pourtant je savais que tu aurais un lien avec mon passé. Personne n'aurait pu le sentir, mais moi si. Ton odeur m'a rappelé mon maître et j'ai su que notre rencontre ne serait pas comme n'importe quelle autre. Rien ne m'empêche de te tuer, mais pour le moment, je m'en abstiendrai alors maintenant dis moi exactement ce que tu me veux, quel est ton lien avec toute cette histoire, pourquoi es-tu venu après la disparition d'Assaïm ?

Papillon Moucheté ferma les yeux. Se vanter, encore et encore, toujours plus. Cela lui rappelait les chats de là-bas. Elle se rappelait très vaguement d'eux mais leur orgueil et leur cruauté restaient imprimés dans son esprit. Essayait-il de se montrer magnanime ? Elle n'avait que faire de son petit manège, au fond, elle le savait, il ne la tuerait pas. Tout danger n'était pas écarté mais elle était pratiquement sure qu'il lui laisserait la vie sauve. Il était trop tard. Déjà elle avait su se faire une place dans son esprit, il penserait souvent à elle, quelle qu'en soit la raison. Mais ces questions..? Le grand Foudre ne devinait-il pas les réponses ? Son regard d'or se faisait impatient, mais elle décida de lui répondre.

-Ne comprends-tu toujours pas ? Je suis la descendante du frère d'Assaïm, nièce de ton mentor. Le chaton de La Prophétie, c'était moi. J'ai tout quitté, tous mes repères, ma famille, mes amis, à quatre lunes pour retrouver mon maître. Ainsi, j'aurai reçu l'enseignement et accomplit la prédiction, et détruisant les Clans. En cas de réussite, je serai revenue et nous aurions pris le territoire des Clans, d'après la Prophétie, il était grand et giboyeux. Je suis venue chercher Assaïm. Cela ne fait pas longtemps que je connais autant de détails. Je m'en suis rappelée par rêves. Etrange, non ?

Profitant de sa proximité, elle enfouit son museau dans la fourrure du matou, au niveau du coup. C'était un geste souvent répété, mais pour tuer, alors que la, c'était une démonstration d'affection. Cela lui fit bizarre de faire un geste tendre envers un mâle alors que c'était si souvent l'inverse..

-La raison de ma présence est-elle si importante ? Est ce que je te dérange ? Souhaiterais-tu mon départ ?

Elle s'était à présent reculée quelque peu, le regard triste. Sa voix s'était cassée mélancoliquement à la fin de sa dernière question.

Foudre avait de la peine à la suivre. Qui était Papillon Moucheté pour oser se faire une place dans sa vie ? Déjà qu'il devait vivre l'amour et subir la haine de Shimy. Mais dans le ca de cette femelle mystérieuse, s'était différent, elle se jouait de lui et lui d'elle. Foudre avait pour habitude, de ne faire confiance à personne car, comme on lui répétait souvent, les amis ne servent qu'à te ralentir et finiront par te trahir. Papillon Moucheté avait beau avoir un lien avec son passé, ils ne pouvaient lui faire confiance pas maintenant.

-Ne comprends-tu toujours pas ? Je suis la descendante du frère d'Assaïm, nièce de ton mentor. Le chaton de La Prophétie, c'était moi. J'ai tout quitté, tous mes repères, ma famille, mes amis, à quatre lunes pour retrouver mon maître. Ainsi, j'aurai reçu l'enseignement et accomplit la prédiction, et détruisant les Clans. En cas de réussite, je serai revenue et nous aurions pris le territoire des Clans, d'après la Prophétie, il était grand et giboyeux. Je suis venue chercher Assaïm. Cela ne fait pas longtemps que je connais autant de détails. Je m'en suis rappelée par rêves. Etrange, non ?

Comme Foudre n'avait toujours pas reculer et qu'il n'était qu'à un souffle d'elle, elle en profita pour fourrer son museau dans le pelage du matou, au niveau du coup. Son poil se hérissa. "quelle petite manipulatrice" pesta il intérieurement. Foudre avait conscience que jouer avec le cœur des mâles était bien plus simple que le contraire, il avait beau être un tueur, il s'en rendait compte et pourtant, il ne flancha pas, gardant son air froid et buté, peu convaincu. Toute cette histoire... Tout s'était passé bien vite, il avait du mal à suivre, la femelle lui souffla:

-La raison de ma présence est-elle si importante ? Est ce que je te dérange ? Souhaiterais-tu mon départ ?

Il avait très envie de lui dire que oui, elle le dérangeait, à s'incruster dans sa belle vie rempli de meurtre, de mensonge, de sang, bref, une vie dont il s'était vite habituer et qui lui convenait bien. il ignorait toujours la véritable raison de leur rencontre mais il remarqua que la femelle évitait soigneusement les détails. Et souhaitait il son départ ? Plus vraiment, elle en avait trop dit, finalement... Tout ce compliquait de nouveau. Profitant de la proximité de la femelle et d'un simple geste précis et habile, il la renversa, la clouant au sol, sans prévenir, ni expliquer cette soudaine attaque... Sauf que pour une attaque, il n' avait aucune violence, aucune méchanceté, il l'avait simplement maîtrisé, il sourit sournoisement et rétorqua, sans aucune modestie :

- Une chose est sûr, je suis le plus puissant de tous et si tu cherches Assaïm, il est mort et je te laisse tout le plaisir de savoir qui l'a tué! Mais maintenant j'aimerais comprendre. Qui suis-je pour toi ? Un pion ? une marionnette ? un sujet ? ça ne marcherais pas avec moi. Et que ressens tu en me voyant ? De la pitié ? Du soulagement ?

S'il l'avait maitrisée, elle ne fit rien ni pour se relever, ni pour se défendre.

- Une chose est sûr, je suis le plus puissant de tous et si tu cherches Assaïm, il est mort et je te laisse tout le plaisir de savoir qui l'a tué! Mais maintenant j'aimerais comprendre. Qui suis-je pour toi ? Un pion ? une marionnette ? un sujet ? ça ne marcherais pas avec moi. Et que ressens tu en me voyant ? De la pitié ? Du soulagement ?

La rage la fit frémir. Ne pouvait-elle être sincère sans que l'on soupçonne un quelconque piège ? Un pion. Si elle voulait devenir sa drogue, la simple idée qu'il puisse un jour appartenir à quelqu'un la faisait doucement rigoler. C'était aussi stupide et inutile que de dire qu'elle-même appartiendrait un jour à quelqu'un. On avait pas d'ordre à lui dicter, elle faisait ce qu'elle voulait.
Une marionnette. Comme si. Un sujet ? Même si cela pouvait lui plaire jamais elle n'en aurait eu l'idée. Que voulait-il dire par « ça ne marche pas avec moi » ? La soumission ? Son charme ? Non. Elle lui plaisait, c'était visible.
Elle avait terriblement chaud. Foudre.. ? Non. Elle n'était pas tant sensible à la gente masculine.
Qu'avait-il besoin de comprendre ? Une rencontre entre deux êtres aux passés si différents et pourtant si reliés, joints. Elle était troublée. Ne cherchait-il donc pas à avoir des liens avec elle ? Ne lui plaisait-elle pas ? Il était le chat dont elle avait cherché la trace, deviné le passé. Elle le connaissait mieux que quiconque, et pourtant elle ne pouvait prévoir ses pensées, ses réactions. Telle se traduit la folie, imprévisible, redoutable. Elle était bien placée pour le savoir. La folie n'est pas une maladie, juste un état. Tout le monde est fou, il suffit juste de passer un simple frontière mentale, quoi de plus facile ? Le non-sens peut être traduit et amené par divers sentiments comme la vengeance, la colère, la maltraitance. Elle peut aussi résider dans l'éducation.. Comme lui, elle.
Une habitude au sang, à la torture, fait naître le désir de reproduire. Ainsi était partie la petite femelle âgée de 4 lunes à peine qu'était Papillon Moucheté à l'époque. Elle avait bien remarqué que sa manière de penser, d'agir, était ici vue comme de la traîtrise, de la folie, du satanisme. Elle avait tenté de renier ce qu'elle était, et là sa frontière avait basculé. La raison, elle l'avait pedue plusieurs fois de vue avant de comprendre qu'elle ne pouvait lutter contre elle-même. Cacher, ne pas montrer. Séduire pour mieux détruire, une destruction invisible à l’œil nu et tellement plus douloureuse, une déchéance jouissante. Et puis cela faisait passer le temps. A quand le prochain mâle ? Celui qui lui ferait battre son petit cœur. Il fallait qu'elle s'assure qu'elle en avait un.
Foudre. Comme elle.
Son dos la brûlait, c'en était angoissant.

-Et si je ne jouais pas ? Et si avec toi je pouvais enfin être moi-même, être comprise ? Que suis-je sensée ressentir en te voyant, Foudre. Du dégoût peut-être. Un chat si digne sont le but est de prendre le contrôle de la forêt qui fricote avec une Chef. Sujet épineux à ce que je vois. Tu sais qu'elle attend des chatons ? Ah, non. T'es trop occupée avec.. Ébène, c'est ça ? Comment crois-tu pouvoir gagner avec tout ça ? Quels sont tes atouts ?

Si elle était mesquine, ses questions étaient sérieuses.

Le matou secoua la tête, cette chatte était bien agaçante et si elle n'avait connu Assaïm et un bout de son passé, il l'aurait tué. Il gronda, il détestait les félins qui tournaient autour du pot et il était à peu prêt convaincu que Papillon Moucheté ne disait pas tout. Et pour une fois, la mort de cette femelle ne réglerait pas la chose. Il serra les crocs vexé de ne pas faire ça dans la violence, tant pis. Il ignorait comment procéder pour avouer qu'il était en réalité curieux, surtout que Foudre est un matou fier et orgueilleux, il ne pourrait jamais le reconnaître., plutôt mourir. Il grogna intérieurement et la femelle, qui ne se débattait pas sous lui déclara avec sérieux:

-Et si je ne jouais pas ? Et si avec toi je pouvais enfin être moi-même, être comprise ? Que suis-je sensée ressentir en te voyant, Foudre. Du dégoût peut-être. Un chat si digne sont le but est de prendre le contrôle de la forêt qui fricote avec une Chef. Sujet épineux à ce que je vois. Tu sais qu'elle attend des chatons ? Ah, non. T'es trop occupée avec.. Ébène, c'est ça ? Comment crois-tu pouvoir gagner avec tout ça ? Quels sont tes atouts ?

Les oreilles dressés, Foudre gronda, de quel droit se mêlait elle de sa vie et d'abord ? Comment savait elle quoi que ce soit sur sa vie PRIVE ?! Il la griffa furieusement au visage comme pour se soulager de la colère, il n'avait pas de compte à rendre à cette femelle fouineuse! La fourrure hérissé, il s'écarta de Papillon Moucheté, son air tout à fait sérieux et presque provocateur ne faisait qu'amplifier sa rage, s'est vrai que ses temps, ses plans s'étaient légèrement compliqué mais pas une seule seconde il ne doutait de sa victoire même s'il devait se débrouiller seul. Il n'avait pas du tout mais alors pas du tout envie de se justifier ou même de lui expliquer quoi que ce soit, elle avait bien réussi à le mettre en colère, déjà qu'il était susceptible sur certain sujet... Franchement, cette femelle était suicidaire, à moins qu'elle soit sûr d'elle, sûr que Foudre ne la tuerait pas sans avoir su lui arracher quelque réponse sur sa connaissance... Sa queue battait l'air, furieux, rien que le fait de lui donner une réponse l'écœurait, il haïssait ça, devoir se justifier. S'était sa vie, il en faisait ce qu'il voulait, même houer de la vie des autres. Il s'assit et tenta de se calmer, sur regard doré et perçant ne quittant pas la femelle, il rétorqua:

- Le véritable amour n'existe pas. Pourrais-je un jour prétendre aimer Pluie d'Eté sachant que j'ai tué son chef et ses camarades sans compter que je n'assumerai jamais mon rôle de père et pourrais-je également dire que j'aime Ebène tout en tuant de sang froid l'un de ses petits encore sans défense ? Acte meurtrier que je ferais sans aucune hésitation si j'en ai l'occasion ? Est-ce vraiment de l'amour alors que je ne pense qu'à moi ? Ne soyons pas ridicule, je n'y crois pas un seul instant.