Chotto patto ne ♥~?

Traduction des paroles:

 Toi qui prie, entends-tu le démon qui sommeille en toi ? Non tu es bien trop plongé dans tes utopies d'amour. L'amour, il te brûlera. Qui te dit qu'ici, les prières et les souhaits se réaliseront dans les ténèbres ? Les démons, ces êtres si beau. Ils vont tout brûler. Ton être, les souvenirs de ton enfance, tout y passera ! N'est-ce pas ce que tu veux ? Avoir une vie parfaite, tel un conte de fée, mais je parie que si on te l'accordé, tu t'en plaindrais sûrement. Piètre vie, tu voudrais juste tout mettre à feu et à sang !

  Dans les ténèbres au plus profond de toi, une bête y gronde. Pourquoi ne pas la laisser sortir ? La faire sortir, réaliser ta soif de pouvoir. Que l'on t'appelle "Roi" ou "Seigneur". C'est ça que tu veux pas vrai ? Les entendre te supplier. S'incliner. Implorer ta pitié. Mais en as-tu, de la pitié ? N'as-tu pas tué pour ensuite te plonger dans la douce et amère folie ? Seuls tes yeux, les écrivains écrivent ce qu'ils écrivent. Dieu, que dis-tu ? N'est-ce pas plutôt 'Démon' ? Après tout, les constellations de larmes sur les cils des personnes dites normale, c'est toi qui leur fait cet effet.

  Monstre, oui, tu es un monstre, soit heureux de ta piètre vie. Ce monstre qui est née de ton esprit, celui qui se nourrit de tes peines, de tes douleurs, de ta rage. Cette bête un jour, elle s’échappera. Et brûlera le monde qui l'entoure. Tuant tout sur son passage. Ne laissant qu'une atroce désolation et un sentiment de vide. Ce monstre, cette bête, s'est toi. Toi seul.  

  Je sais tout ce que tu fais, la nuit. Tu danses avec les ombres et les fantômes des morts. Tu te souviens du sacrifice d'un village entier ? Car moi, oui. Tu les avaient jeté sur le sol en hurlant : "Que le feu brûle en vous ! Gloire à Démacia !". Tu les avaient éventré. Arraché leurs viscères. Et tu riais, une lueur mauvaise dans les yeux.
Mon Dieu ! Si j'avais pu, je t'aurais arrêté. Mais, j'en était incapable. Tu m'aurais tuée aussi.

  Je n'est jamais cessé de t'aimer. Et je sais que tu accroie, encore et encore, ce sentiment de haine. Après-tout, nous ne sommes pas les ambassadeurs de la terreur ?... Continue donc, sème la discorde dans ce bas monde.

Gléna.

  Sennar relisait chaque soir la lettre de sa défunte mère. Oui, elle était morte. Il y a bien, disons, cinq ans de cela. Gléna, une femme aux cheveux corbeaux et aux yeux diamants. Abritant le démon primordial, Satan. Lors de sa mort, le démon abritant son être avait pris possession de son corps.

  Sennar, son fils, lui, il avait les cheveux blancs et les yeux rouges sang. Contrairement à sa mère, et aux autres 'mi-démon'. Il maîtrisait -presque- son démon, Astaroth. Le démon des entrailles. Sennar, laissait ses larmes roulées sur ses joues rosies par le froid de l'hiver. La neige recouvrait l'horizon, et ses pas s’enfonçaient dans l'épaisse couche blanche pour y laisser des traces plus ou moins voyante. Sennar soupira, quel froid !
Il murmura une incantation et un flamme bleutée apparu dans sa main.
Si j'avais commencer par là, je serais pas là à mourir de froid. Il soupira. Qu'il était idiot parfois ! Puis, comme ses yeux étaient habitués à l'obscurité et Sennar y voyait comme en plein jour. Il continua alors de marcher, la flamme collé à quelques centimètres de son torse.
La lune commençait à monté de plus en plus haut dans le ciel noir et obscur. Sennar fixait le ciel et se surprit à murmurer :
«Rendez moi ma mère.»
Il se tut. Honteux, Gléna lui avait dit de ne jamais dire quoi que ce soit la nuit, surtout si la lune était si haute dans cette voie lactée. Sennar ferma les yeux, si jamais ce qu'il disait se réalisé vraiment ? Il se gifla mentalement. Il ne devait montré aucune faille. Astaroth si prenais possession de son corps, il ne pourra plus rien faire. Rien qu'observé le déluge de mort de sang.
  Non, il ne pourra pas sortir de la terreur et des nausées après que le démon des entrailles ait pris son repas. Le goût du sang qui emplissait sa bouche lorsqu'il reprenais le contrôle lui donnais envie de pleurer. De hurler.
  Sennar ferma les yeux un instant, quand la voix d'Astaroth lui parviens :
«_Astarh ort. Tu es bien trop fragile Sennar, Astaroth avait comme une pointe de moquerie dans la voix.
_Moi ? Fragile ?, Sennar plissa les yeux, n'est pas toi qui m'a mis dans cet état d'esprit ?
_Niih ka rool, ta soif de vengeance tu l'as déjà oublier ? Saar tool harg.»
Sennar les rouvrit dès que la voix d'Astaroth s'était éteinte. Quelques légers soubresauts montrait sa peur face au démon des entrailles. Il regarda ses mains, quelques larmes tombaient de ses yeux rubis pour s'écraser sur les flocons entassé et dur déposé sur le sol.
 Il essuya ses larmes du revers de la main et fixa la lune. La lune blanche, elle lui ressemblé tellement. Celle qui avait aimé, il l'avait tué...
 Il se laissa glissé contre un arbre au branche noueuse où la neige n'avait pas réussit à pénétrer et s'endormit.
 Ses rêves n'étaient que des visions d'horreurs, des cadavres, le visage de sa mère lui hurlant des insultes. Les démons chantaient et Astaroth hurlait :
«Naah sool maartka, hurk nuul zaat.»
"Gloire au dieu démon, tu revis enfin." Sennar hurlait, pleurait, se débattait comme un beau diable, mais au fond. Ce n'était pas un rêve, mais la réalité. Contrairement à ses utopies rêveuse, sa vie n'était que la mort et la désolation mêlait à la douce odeur du sang et des cris...

Bien, mon premier verdict. J'ai trouvé que c'était très en accord avec le thème, pour commencer. Tu as fait soixante-deux lignes hors dialogues, donc tu valides le nombre requis pour le niveau Maître. Si j'ai ressenti la puissance des paroles de la chanson dans ton texte, ainsi que ses références, j'ai trouvé que le rythme ne collait pas plus que ça. Mais ça, c'est mon avis personnel, et il est vrai qu'il était difficile d'écrire sur cette musique (moi-même j'aurais galéré x)). De plus, ton personnage principal, Sennar, aurait peut-être mérité un peu plus d'approfondissement. A moins que ce ne soit volontaire, auquel cas je fais l'impasse sur ce point.
Pour le reste, j'ai remarqué beaucoup de fautes sur les verbes. Juste sur les verbes. Le reste est parfait et bien écrit, tes descriptions conviennent (en prenant en compte le fait qu'elle ne donnent pas de style à l'histoire et n'en sont pas l'élément le plus important), pourtant, j'ai été gênée à la lecture par des fautes sur certains verbes. Notamment "si on te l'accordé" -> Si on te l'accordait. Après, je pense que c'est de l'inattention.
La fin m'a laissée sur ma faim (jeu de mot pouriiiiii !), je l'avoue. Je m'attendais à une conclusion un peu plus marquée que ça (attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas de conclusion, mais elle aurait pu être plus marquée, quoi).
Ton texte est relativement aéré, et, ceci est un avis personnel, tu aurais peut-être mieux fait de séparer tes paragraphes par un saut de ligne pour les rendre plus lisibles. Après, comme je dis, c'est un conseil personnel, et ton style actuel est viable, juste peu courant. Quelque chose qui m'a également marquée dans tes dialogues : tu mets des tirets après les guillemets. On ne met jamais de tiret après une guillemet, jamais x)

Personnellement, je ne te donnerais pas le niveau maître. Simplement car tu fais trop de fautes sur tes conjugaisons. Personne n'est parfait, je le conçois, mais j'ai remarqué bien trop d'erreurs.
Cependant je ne dirais pas que tu mérites le niveau vétéran non plus. Ton texte et ta façon au-dessus sont d'un niveau plus élevé.

Conclusion : inventons un intermédiaire entre les deux /sblam/

Rudemont, mois du murmure de l'an 550.
Si les anges pouvaient vraiment avoir des ailes,
J'en voudrais pour te dire à quel point,
«Je t'aime».

PARTIE 1

La douce brise du matin se levait. Encore, froide et glaciale. Les personnes assez courageuses pour affronter ce froid sortaient, heureuses de se revoir. Machinalement, le monde de la surface avait engendré une nouvelle routine lente et douloureuse pour les mondes sous-marins et célestes. Bien que la paix fût présente. Saphia Irusola était sortie de la porte menant au monde terrestre. Elle s'était étirée de tout son long avant de partir, lentement, très lentement. Telle la valse d'un Nouveau Monde. Les Solphas, comme les appelaient les êtres humains de ses terres, étaient des magiciens, ils pouvaient contrôler des éléments primaires. Tels quels, le feu, l'air, la terre et l'eau. Quelques-un arrivaient à maîtriser ou à combiner deux éléments pour en faire un unique.
Saphia, elle possédait la magie de l'eau et de l'air. Elle pouvait ainsi créer de la glace. Elle prit dans ses mains, sa dague et la fit briller au soleil. Elle sourit lentement, ses lèvres étirant son visage blanc et pur. Saphia l'avait rengainée et se mit en route vers Asgard. Ville principale du royaume humain. Elle se mit à avancer avec conviction pendant plusieurs minutes, regardant les diverses boutiques et autres. Avant de se figer. Elle aurait reconnu sa prestance et sa magie entre mille ! C'était lui, encore plus beau et avait plus de prestige que dans ses souvenirs. Si seulement, tu pouvais faire attention à moi. Ahdra. Ahdra, prince du monde céleste. Le seul homme, qui avait le don de pouvoir vous faire tourner la tête en un sourire. Il est promis à la princesse du monde sous-marin. Autrement dit, Lystha. Une magnifique fille de seize ans à peine et avec de magnifiques cheveux violets et des yeux semblables à des rubis.

Saphia, même si elle n'osait l'avouer, était jalouse de cette fille si parfaite. Si je le pouvais, je souhaiterais être à la place de Lystha ! Elle ne sut même pas pourquoi elle avait pensé ça. En relevant la tête, elle vit le cortège avancer vers elle. Saphia le fixait. Sans mot. Ahdra descendait de son dragon céleste pour s'approcher de Saphia. Il l'avait salué en effectuant un baise-main. Saphia restait de marbre. Pourquoi ? Pourquoi fais-tu cela ? Je ne suis rien pour toi. Saphia avait ouvert la bouche, mais aucun son ne voulait sortir. Elle était donc si lâche ?
Il semblerait que oui, lâche au point d'ignorer ses propres sentiments. Si seulement, si elle était un homme. Elle aurait pu intégrer son armée. Nature, maudite étais-tu ! Si elle avait pu naître en tant qu'homme. Elle aurait pu... Non, elle n'aurait rien fait. Cela n'aurait rien changé. Que le regard d'Adrah à son égard. Ni une, ni deux, elle se remit en route. Le rouge aux joues. Elle avait pris une mèche de ses cheveux rose amarante pour l'enrouler autour de son doigt. Le visage perdu. Vide. Saphia aurait voulu s'éloigner de celui qui lui faisait tourner la tête.
Le soleil déclinait -il était aux environs de vingt heures-, Saphia avait soufflé et regardait sa carte. Part Stendar ! Où suis-je ? Elle l'avait replié soigneusement, et l'avait rangée dans sa poche avant de focaliser son regard sur un panneau non loin de là. Saphia avait plissé les yeux pour pouvoir lire cette écriture orante : «Lyfth Udil ». Elle avait soupiré, s'était la ville la plus proche, autant y aller se reposer.
Elle marchait en chancelant, lentement, le soleil laissait place à la lune. Saphia soupirait, encore et toujours en retard. Elle passait sa main dans ses cheveux rouges, embêtées. Saphia relevait ses yeux vers la lune assez haute dans ce ciel, noir de désir pour certains.
Sans réfléchir, elle s'était mise à courir, la peur au ventre. Le noir, elle détestait ça. Saphia regardait autour d'elle avec angoisse, les crocs noirs de la noirceur se refermé sur elle, sans aucune pitié. La fatigue la gagnait, et elle s'était écroulée là, sur le sol froid du soir.