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| Sujet: Le Grand Voyage D'Allan Morgan Sam 31 Jan - 18:49 | |
| Suite à mon examen d'écriture de ce matin, j'ai pris énormément de plaisir à écrire ma petite histoire et il m'est venu l'idée d'en faire une longue suite d'histoire. Une sorte de "roman". - Histoire en question pour les flemmards qui ne veulent pas aller chercher le texte:
L'air est asphyxiant. Le sol est aride. Il n'y a rien que d'autre du sable autour de moi, rien d'autre que des milliers de grains de poussières, ballottés par le vent et les pas qui martèlent chaque parcelle de cette infinité sablonneuse. Il n'y a nulle part où aller, partout s'enchaîne dunes et îlots des paix; au delà c'est encore le même scénario à l'infini. Nous sommes prisonnier d'un désert brûlant, aussi brûlant que le soleil même. Nous ne retrouvons jamais notre chemin entre les montagnes pâles que chaque bourrasques fait s'envoler. Nous n'avons comme repère que ces gigantesques flaques turquoises surmontées de palmier multicolore, mais là encore : comment discerner la réalité du rêve ? Quand nous marchons, nos pieds s'enfoncent dans ce sable, il nous happe, tel une gueule ouverte voulant nous avaler, ne s'étant pas déjà rassasié de nos âmes. Il lui faut plus encore, il lui faut nos, corps, nos vies. Ce labyrinthe chaotique de calme et de tranquillité, ou tout n'est que feu nous à déjà pris ce que nous avions de plus cher. Mais dans sa cupidité assommante il veut déguster chacune de nos miettes. Je me suis souvent hasardé à penser que ce sable représentait chaque être, chaque vie que le désert a prit, mais c'est surtout ma folie décadente qui voulait me le faire penser. Car le désert n'est point un monstre, c'est notre vison qui l'est.La frontière de la pensée et du réel ainsi brusquement franchie, il n'est plus possible de revenir en arrière. Nous devons errer, à la recherche de la réalité. Mais tout semble flous, les contours deviennent vagues. De l'eau.
Il faut de l'eau. Nos Oasis sont rares, il nous est déjà arrivés de se jeter dans une mare de sable rien que par pure folie, simplement car pour prendre nos vies, le désert à besoin de la chaleur qui vient prendre nos forces. J'ai chaud. Il y a tant de chaleur ici que je pourrais cuir, je cuit. Mon cerveau cuit. Et chaque goutte d'eau aperçue est synonyme d'espoir, qui se solde souvent en échec. Un échec cinglant. Nous sommes souvent tentés d'abandonner et de nous laisser mourir au pied du désert. Mais la chaleur nous rappelle qu'agoniser ici est encore pire que tomber sous la fatigue. La chaleur aussi sournoise est-elle, nous fait espérer, nous fait tomber. Nous ne savons jamais quel jour il est, jamais qu'elle heure il est, jamais quand la nuit viendra enfin. Nous l'attendons, et pourtant, nous la craignons atrocement. La première nuit fut mortelle pour deux d'entres nous, quand la chaleur est tombée, nos coeurs se sont alors emballés. La sortie ? Était-ce la sortie ? Enfin ? Enfin la sortie ? Nous avions tord de la penser. Mais nous n'étions que de pauvres humains voulant avant tout sauver leur vie, réfléchir après. Alors nous nous sommes arrêtes face à un Oasis, un vrai. Nous nous sommes adossés à des palmiers, que la lune rendait lumineux. Pour une fois, nous étions heureux de sentir de la chaleur, dans nos coeurs. Mais bientôt le froid arriva.
Si la journée est brulante, la nuit est glaciale. Certains d'entre nous dirent regretter la chaleur, qui au moins, elle, avait l'avantage d'être rassurante et d'abréger nos souffrances. Délirants, en effet, nous risquions de mourir plus vite, mais au moins sereins. Le froid lui, ne nous laisserais pas profiter du sommeil profond est irréel de la folie. Nous. Il nous guiderait vers l'intense et odieuse réalité. Dont nous ne voulions plus. Nous avons ouvert les yeux, sauf deux d'entre nous. Et nous sommes partis. Car nous n'avions qu'une idée en tête, quitter cette îlot paradisiaque devenu symbole de cauchemar. Alors maintenant que nous avions perdu notion du temps, impossible de savoir quand il faudra se stopper, démarrer le feu, préparer tout pour la nuit froide. Quand nous pourrions enfin laisser nos jambes lâcher le poids de notre corps, quand nus pourrions enfin fermer les yeux et voir autre chose que des permanentes hallucinations qui ne tarderaient pas à nous tuer. Voir la chaleur des visages de nos proches, la chaleur du creux de leur bras, de leur baisers, de leurs mains? Se souvenir de tout ce qui nous n'allons plus jamais revoir. Au matin, nous ne sommes plus que trois. Alice. Moi. Rupen. Nous savons que notre heure arrive, de treize nous ne sommes plus que trois. Et je me sais condamné depuis longtemps. A force de marcher, j'ai réussi à faire un plan, un plan du ciel. Et même si le ciel bouge, nous pouvons toujours retrouver notre chemin. Ce jour, nous allons au sud. La où la chaleur est la plus intense. Car c'est là ou la distance entre le rêve et le cauchemar est la plus fable, je le sent.Nous avons laissé nos sacs, nous avons commencé à marcher. Des longues durant surement. Ou peut être quelques minutes. Au loin se dessinait un palais, entouré d'une blancheur idyllique. Je me suis mis à courir, deux mètres, plus trois. Seulement trois mètres avant de me stopper. Trois mètres, comme nous sommes trois survivants. J'ai confié ma carte à Rupen, et je me suis avancé vers le palais. Ma main s'est posée délicatement sur la poignée qui irradiait de chaleur. Et d'un coup, je me suis mis à brûler. Je sentais le feu paralyser mes membres, arracher chaque lambeaux de chair qu'il me rester, avaler mon esprit. J'ai juste pu distinguer au loin mon prénom qu'on hurlait avant de sentir la surface du sol.
Toujours aussi chaude, brûlante. Mais quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu que je n'étais plus dans le désert infâme qui me maintenait prisonnier. J'étais dans les bras de Rose, ma Rose. Sa chaleur m’enivrait. Pour la dernière fois, je fut heureux de sentir la chaleur, brûler ma peau.
Dernière note d'Allan Morgan avant qu'il ne soit retrouvé mort à l'entrée du Sahara. Date de Décès inconnue, ses notes ont servis pour des recherches importantes.
Cependant j'ai besoin d'idée, je ne sais pas comment commencer ni quelles genre d'aventures pourraient être sympathique pour notre explorateur. C'est là que vous intervenez ! J'aurais besoins d'idées et d'avis, vous seriez des genre des bêta-lecteurs. Merci d'avance ! |
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Feuille Tigrée Poké Mania, admine folle, codage destroyeur
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| Sujet: Re: Le Grand Voyage D'Allan Morgan Sam 31 Jan - 19:19 | |
| On le kidnappe et on le lâche dans un désert | |
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Neige Éternelle. Administratrice Neigeou Guerrière
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| Sujet: Re: Le Grand Voyage D'Allan Morgan Sam 31 Jan - 19:33 | |
| Heu... J'sais pas... Tigrou, c'est une bonne idée ! Ou alors, leur avion a scraché ? | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le Grand Voyage D'Allan Morgan Sam 31 Jan - 19:51 | |
| Je retiens l'idée de l'avion pour le début et celle du kidnapping pour la fin ! N'hésitez pas sur d'autres idées vous vienne, le chapitre 1 est en cours d'écriture ! |
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| Sujet: Re: Le Grand Voyage D'Allan Morgan | |
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