Suite de nos chemins se croisent encore ft tigrou et foudry <3

Une ombre furtive glissa entre les branches des pins, s’étendant très loin, éclairé par la lune. Une silhouette fine et élancée, rapide et souple, comme un spectre. Le vent hurle entre les arbres, créant des courants froids et des sifflements aigus. Le dessin noir fit craquer des branches à terre, elle se mouvait gracieusement et bientôt les parois rocheuses du promontoire des quatre chênes, reflétant en faisant miroiter, le pelage d’encre de la chatte.  A pas de velours elle monta le long du petit cheminement menant en haut.

Elle arriva au promontoire et s’assit au bout, enroulant avec délicatesse sa queue autour de ses pattes. De profil sa beauté était d’autant plus frappante, néanmoins aucune expression particulière n’ornait son délicat visage. Sa pelisse reflétait les étoiles, elle se demandait si ces mêmes étoiles pouvaient être des chats... Si ces mêmes éclat froids et sans vie était des âmes chaudes, brulantes et gorgées de vie.

–Les chats de clan sont stupides de croire que ces points lumineux dans l’immensité glaciale du ciel sont leurs ancêtres.Pathétique.- dit elle a voix haute, d’un ton claire comme l’eau de ruisseaux tintant contre la roche. Elle ouvrit les paupières dévoilant des yeux en amandes d’un bleu profond comme la mer, l’écume s’y noyant dans un tumulte sans fin. En même temps ces yeux étaient fascinants mais effrayants, hypnotiques et vides, mort. Oui c’est ça, des yeux morts, dénués d’émotion. Le sang se mélangeant aux vagues, certains avaient la vision de leur corps écrasé en bas des falaises en plongeant dans ses yeux. Elle renversa la tête en arrière et éclata de rire, un long et magnifique rire, paressant innocent ou fluide, mais cachant un ricanement terrible et glacial.

Elle agita la queue, foudre lui avait demandé de venir ici pour lui parler de ses plans, des plans ? Il en avait tellement, aussi ingénieux les uns que les autres et dont ébène prenait joie à y faire part. Récemment, ils avaient eu la brillante idée de prendre des chats de clans en otages, eux, si gentils et si niais feraient tout pour sauver leurs camarades et se détruirait de l’intérieur comme un fruit pourri. Un sourire triomphale étira la commissure des lèvres de la chatte ébène, elle ferma les paupières pour inspirer longuement, le silence ce fit. Pendant les brèves secondes ou elle se tut, elle aurait presque pu entendre le doux frémissement des étoiles peintes sur la voute céleste. Devant elle s’étendant à l’infinie le royaume de l’ombre, si tout pouvait être comme la nuit. Se dit-elle, si tout pouvait disparaitre ainsi dans les ténèbres et la noirceur. Elle sortit les griffes, foudre et les autres avaient longuement débattu et cela avait abouti à l’idée de torture qui lui plaisait grandement.

Elle aimait se délecter de la douleur des autres, surtout de ces stupides chats de clans, elle entendait d’ici les bruits des feulements et de la peur transperçant par tous les pores des félins se tordant de douleur, oui… le sang tapissant les murs et repeignant la forêt en rouge sang. Elle ne dit rien, silencieuse comme une statue ou le simple fantôme qu’elle était, elle l’avait senti avant même qu’il approche, elle avait senti son agitation, son excitation, il devait être arrivé quelque chose de fort viable. La douce odeur âcre imprégna l’air et son palais, cette odeur qu’elle aimait tant. Elle agita la queue, en tournant doucement la tête pour plonger ses yeux dans ceux du prédateur au regard d’or sauvage et sanglant, un petit sourire en coin étira ses lèvres

-Bonsoir foudre.

Avec un petit sifflement de soulagement, je me réinstalla en boule sur la pierre froide, les coussinets à vifs. Un solitaire avait essayé de se faire la patte sur moi mais je ne m'étais pas tenue tranquille, loin de là. Tout en bondissant dans tous les sens et en le narguant, j'évitais ses coups de griffes peu adroits. Ce solitaire n'avait pas la force de Foudre ou même de Shimy. Même un chat de Clan le dépassait facilement. Cela montrait que la plupart des solitaires s'étant alliés au projet ne participaient qu'à la petite séance de "torture".
Foudre m'avait laissé sortir un peu et, dans mon état actuel, j'avais compris qu'essayer de fuir n'aurait servi à rien. Ma plaie coupant ma gorge me lançait encore un peu.
Je jeta un regard irrité vers l'ouverture située en haut de la voûte. Il faisait nuit et je voyais deux membres du Clan des Étoiles veiller sur moi. Qu'est-ce-qu'ils attendaient pour nous aider, nous, les Clans ? Le déluge ? Je grommela une injure qui rebondit sur les parois de pierre. Dégoûtée, je cracha et enfoui mon museau sous ma queue touffue.
J'entendis des bruits de pas dans le tunnel en pierre. Après un petit reniflement, je reconnus l'odeur de Foudre et une, horrible, de sang pourri. Une de ses alliées sans doute, car l'odeur était plus féminine.
J'écouta distraitement les petites explications que mon "gardien" expliqua à la femelle puis je le vis passer sa tête dans la grotte et lancer sèchement :
- Sors de là Nuage Tigré et vite !
Je lui jeta un regard assassin mais obéit sans discuter. Je ne voulais pas de nouvelles cicatrices et rencontrer cette inconnue me plaisait bien.
Je sortis tranquillement de la grotte et aperçut une chatte noire comme la nuit. Plus proche d'elle, c'était horrible.
Sur le ton de la plaisanterie, je dis amèrement :
-Foudre, Foudre, Foudre... Je peux comprendre que tu veuillez détruire les Clans par la force. Mais, par pitié ! Évite d'empoisonner l'air ambiant. Je vis ici, je te rappelle, je ne tiens pas à mourir étouffée à cause de la puanteur !

Je suivis foudre jusqu'au terrier de blaireau qui était bien abrité, l'odeur puissante de l'animal masquait les autres dont celle du sang. ébène agita la queue d'un air approbateur, ils ne risquaient pas de se faire repérer, il fallait juste faire attention a l'odeur puissante et acre d'un certain liquide écarlate. Comme une ombre a côté de foudre, elle pénétra dans les galeries, silencieuses comme un fantôme, observant et détaillant les moindres recoins pour éviter de ce perdre une fois ou deux, ce qui pouvait arriver d'ailleurs... C'était un vrai labyrinthe ! au moins si un chat de clan pénétrait, il ne les trouverait surement pas... Fantastique, un sourire triomphale étirait ses lèvres, faisant luire ses crocs dans l'obscurité. Tout en lui expliquant foudre se dirigea vers un puits de lumière, elle leva la tête et aperçu la voute céleste, avec seulement 1 ou 2 étoiles. Elle buvait ses paroles, il ne dit pas grand chose, mais il savait comme elle qu'elle était intelligente et comprendrait vite. Elle hocha la tête d'un mouvement approbateur et s'apprêta a dire quelque chose quand il appela une apprentie, l'odeur des clans était forte, mais plus encore celle de ses blessures. La fourrure en bataille elle ne semblait pas effrayée ce qui amusa la chatte au pelage d'encre qui esquissa un rictus moqueur, elle dit quelque chose qui faillit faire éclater d'un rire sardonique ébène qui se contient en lui lançant un regard effrayant, elle sortit les griffes en se levant avec souplesse. Elle puait ? Mais bien sur qu'elle puait ! elle sentait le sang, la mort, la mort de ces compagnons... Elle puait jusque dans son âme, une odeur ancrées a jamais en elle, celle délectable de l'assassina. Quelques heures auparavant, elle avait tué et n'avait pas pris soin encore de nettoyer le liquide poisseux et écarlate sur son pelage qui se voyait a peine sur le fond d'encre. Elle se lécha une patte et s'approcha de l'apprentie, les yeux réduit a deux fentes. Elle se fichait qu'elle n'ai pas peur, elle voulait juste la faire souffrir, ce serait amusant... Oui plus amusant qu'un chat de clan qui gémit au bout de plusieurs minutes ! elle s'approcha tout prêt faisant exprès de souffler son haleine empestant le cadavre dans le museau de l'apprentie

-Hooo excuse moi si madame n'apprécie pas l'odeur, j'ai juste oublié de me laver de l'ancien sang, c'est vrai que ça pue ! ça pue le cadavre, la mort et le sang de ces chers chats de clans... Mais je te promet, le sang frais n’empeste pas, et j'aurais vite fait de repeindre les parois du tiens.

Elle se redressa et s'approcha de foudre en se léchant les babines

-c'est fantastique ton idée foudre ! tu permettra que je ramène une ou deux proies ? pas de ces proies la bien sur... M'enfin, si tu veux je ramènerais un peu de nourriture.

elle agita la queue pensive en et s'assit en fixant la chatte de ses yeux de glaces.

La nouvelle venue me regarda d'un air hautain tout en se léchant une patte tandis que Foudre me regardait d'un air interdit, comme si il n'en revenait pas que j'ai dit ceci à cette femelle.
La chatte noire s'approcha de moi et me souffla au museau :
-Hooo excuse moi si madame n'apprécie pas l'odeur, j'ai juste oublié de me laver de l'ancien sang, c'est vrai que ça pue ! ça pue le cadavre, la mort et le sang de ces chers chats de clans... Mais je te promet, le sang frais n’empeste pas, et j'aurais vite fait de repeindre les parois du tiens.
Je fronça le museau, écœurée. Être prisonnière, passait encore... Être torturée, c'était du sadisme mais je n'avais pas le choix... Mais être torturée à mort avec une odeur, alors là, je protestais !
Celle-Qui-Pue se désintéressa de moi pour se tourner vers Foudre et lui dire d'un ton très enthousiaste :
-c'est fantastique ton idée foudre ! tu permettra que je ramène une ou deux proies ? pas de ces proies la bien sur... M'enfin, si tu veux je ramènerais un peu de nourriture.
Merci de me regarder ! Si ils voulaient que je parte, fallait me le dire ! J'en profita pour m'asseoir tranquillement et entrepris de me nettoyer le poitrail.
Comme si j'étais le chat invisible, Foudre répondit, étonné, à Celle-Qui-Pue :
- Si je te permets ? Mais tu fais ce que tu veux ! Et oui, il faut apporter une ou deux proie si l'on ne veut pas qu'il n'ai que la peau sur les os et qu'ils soient trop faible pour résister, ce serait trop simple. Mais pas de proie du côté de l'abattoir, ça non, privation de nourriture.
Avec un regard haineux vers ma petite personne, Foudroufroufrou (new surnom yeah !) persifla haineusement à MachinMachin :
- Je t'avais dit qu'il faudrait la dresser.
Heeeeeeu... Tu sais que je suis là, Foudre ?
J'arrêta ma toilette et répondis avec un regard noir vers les deux gentils petits psychopathes :
-Vous aviez vu que j'étais là ou vous êtes bigleux ? Si vous n'avez rien d'autre à le dire, il ne me rete plus qu'à partir. Au revoir, MachinMachin ! À plus, Foudre !
Avec un sourire hypocrite, je me leva et retourna me blottir dans la caverne où j'étais censée habiter. J'avais quitter mon coin tout chaud pour une discussion pourrie ! Quel perte de temps !
Il ne fallait juste pas qu'il débarque ici pour venir me chercher, je n'avais pas franchement envie de re quitter mon "nid".
Moi aussi, j'avais le droit de dormir, na mais oh !

ébène agita la queue avec un sourire glacial et effrayant avant de s'approcher de foudre et de lui toucher le bout de la truffe. L'aube commençait a apparaitre dans la nuit d'encre, quelques nuages couvraient le ciel, et la brume s'épaississait jusqu'à devenir un épais voile gris coupant court a la vision. Pas facile pour "chasser" se dit elle en levant les yeux vers le creux dans la voute, il allait pleuvoir aujourd'hui.

 Au moins ils pourraient faire des réserves d'eau. L'apprentie les insulta en partant vers le fond de la grotte en se roulant en boule l'air agacé. ébène répondit a l’œillade de foudre avec un regard complice et lâcha un petit rire léger mais carrément effrayant avant de pencher la tête de côté en se léchant une patte, parfaitement calme. L'apprentie était soit stupide ou... Stupide.

 Elle jeta un coup d'oeil a foudre en se demandant pourquoi il ne l'avait pas tuer, elle était agaçante et donnerait des envies de meurtres a n'importe qui... Elle le dévisagea avant de secouer la tête et de reposer son regard sur la jeune chatte. C'est vrai que c'était plus drôle lorsque l'on torturait un chat qui ne se laisse pas faire et qui a du caractère. Il résistait, et oui c'est vrai aussi qu'il fallait les nourrir... m'enfin pas trop non plus ! Elle se rapprocha de foudre jusqu'à que leur fourrure se touche et lui souffla a l'oreille, les yeux fixant toujours la petite silhouette recroquevillée dans l'ombre

-Et bien foudre, je ne sais pas comment tu as fait pour ne pas la tuer jusqu'à maintenant ! elle est vraiment idiote a te provoquer comme ça... Si tu ne la torture pas je le ferait a ta place !

elle lui fit un clin d'oeil avant d'ajouter comme si elle avait lu dans ses pensées en s'écartant,enlevant de sa chaleur

-dans la salle de torture je n'oublie pas !... Je vais aller chercher a manger, je reviens.


elle se tourna vers l'apprentie et s'approcha d'elle en lui susurrant d'une voix mielleuse


-Ne t'inquiète pas... Je reviens très vite, je ne sentirais plus... Et au fait ce n'est pas que je suis "bigleuse" tu es juste trop insignifiante pour que je te regarde.


Elle esquissa un rictus moqueur et passa devant foudre comme une ombre le frôlant et disparut dans la galerie menant a l’extérieur. Au loin le tonnerre continuait de gronder comme un écho lointain de quelque chose terrible allant se produire. Foudre avait vraiment eu une bonne idée et cela l'emplissait d'une espèce de joie un peu sardonique.

Elle sortit dehors, toujours aussi ombrageuse, comme une illusion se fondant dans les ténèbres. Seul resplendissant ses yeux comme deux aigues-marines resplendissant. Elle passa devant le promontoire a peine visible sous le voile cendré et se dirigea vers le lac avant de s'y glisser, silencieuse pour nager jusqu'à la rive opposé. Elle serait de retour dans peu de temps. L'apprentie semblait bien familière avec foudre, était il prit d'affection pour une chatte de clan ?

Bien sur que non, c'était juste un peu bizarre. Cela l'amusait et la dérangeait. L'apprentie avait elle cru que foudre était gentil ? Gentil avec elle? Après tout foudre avait été... Amoureux de pluie d'été. Elle retient sa respiration avant de plonger et de nager gracieusement dans les remous d'écumes et de vagues, se débarrassant en apparence de ses souillures ancrés a jamais dans son cœur noir, l'eau se teintant de rose autour d'elle. 

Désolé s'est court mais j'étais occupé et je ne voulais pas faire stagner le rp!

Pendant que MachinMachin me lançait une dernière pique avant de partir (ouf, j'avais survécu à la puanteur ! Merci, Clan des Étoiles), je ferma les yeux avec un mouvement de queue qui trahissait mon agacement. Mes mots avaient dépassé ma pensée, à mon grand malheur. Je ne pariais pas trop sur mes maigres chances de survie, maintenant...
J'entendis Foudre entrer dans la grotte. Lui, au moins, il avait pris soin de nettoyer son pelage avant de venir. Youpi.
Il s'approcha de moi et me feula presque au visage :
- Et ben alors ? T'es de mauvaise humeur ? Tu cherches quoi ? Mourir ?
Fatiguée, je rouvris mes yeux verts pour les braquer sur lui. Il me regardait d'un air furibond et interdit, tant mieux. À ce train-là, je ne voulais pas vraiment cacher mes paroles.
-C'est pas pour mourir que je suis ici ?
Je fis l'effort de me relever pour lever des yeux fatigués vers lui.
-J'en ai marre d'être seule ici. D'être ici tout simplement, d'ailleurs. Tiens, fais-moi plaisir et fais tes crocs sur moi. J'ai pas envie que ce soit Celle-Qui-Pue qui me touche.

ébène creva la surface en reprenant une goulée d'air, elle secoua la tête et finit sa nage jusqu'à la rive, se glissant dans les eaux sombres, a peine visible. Elle sortit de l'eau avec une souplesse féline bien commune avant de s'ébrouer, laissant les galets rouler sous ses coussinets. Elle inspira l'air frais, le froid pénétrant entre sa pelisse et lui gelant la peau sans la déranger plus que ça. Elle bougea pénétrant dans la forêt d'un des clans, tonnerre peut être... Pour elle ils étaient tous pareils, tous idiots. Le rouge avait repeint la forêt d'un long voile fin, les couleurs vives lui succédant. Une brise souffla, légère, agitant les longs rameaux ou pendait les feuilles déjà mortes des arbres.

C'est une saison ou la forêt meurt, c'est drôle les clans dépérisse aussi... Mais contrairement au printemps, ils ne renaitront pas et mourront avec l'hiver. se dit elle avec un sourire cruel en continuant sa route. Elle s'arrêta dans une clairière avec un chêne immense et vit au sol un rongeur ressemblant a un mulot, elle se figea et s’aplatit au sol, concentrée. Elle se sentait idiote mais ne voulait pas perdre du temps a chasser ainsi, elle ne chassait pas elle, elle tuait, nuance. Elle se rabattit sur elle même avant de se jeter sur la bestiole et de lui briser la nuque d'un coup de croc. Bien encore un ou deux. Quelles futilités. elle revient sur ses pas, c'était l'automne, le proies n'étaient pas bien difficiles a trouver...

Elles faisaient leurs réserves, les champignons et châtaignes abondaient. Elle soupira et agita la queue en voyant un merle. Elle grimpa sur une branche, ses pupilles océans réduites a deux fentes, une légère lueur rouge sanglante brillant dans le fond et se jeta sur l'oiseau en plantant ses crocs dans la chair tendre du gosier. Elle grimaça de dégout et retourna vers le lac, il commençait a bruiner et bientôt cela se transformerait en averse. Elle ne voulait pas rester coincée, elle se hâta, sa silhouette élancée se dessinant dans la brume comme un dessin fait a la plume et l'encre. Elle grimpa sur un tronc immense en y plantant les griffes avant de continuer calmement sa route pour traverser l'étendue d'eau qui commençait a s'agiter.

La mousse glissait sous ses pattes, autrement qu'elle serait tombé mais elle était bonne nageuse et avait un bon sens de l'équilibre pratique pour les combats. Elle atterrit a terre et se dirigea vers la grotte rapidement. Elle passa dans un buisson de fougère pour ne laisser aucune odeur compromettant de laisser le choix a des chats de clans de trouver leur prison de pierre. Elle pénétra dans la grotte, les deux proies coincées entre ses crocs aiguisés. Dehors il s'était mit a pleuvoir et le puits de lumière ruisselait d'eau remplissant un creux en dessous, bien ils n'auraient pas besoin de faire de réserves d'eau. Elle vit foudre et l'apprentie idiote dans un coin en train de discuter. Sachant qu'ils n'avaient pas repérer sa présence elle se glissa dans l'ombre avec sa discrétion habituel et s'assit en agitant les oreilles, laissant les proies a côtés d'elle.

Foudre secoua la tête cachant son air exaspéré, ses chats de clan avait un sal caractère... Ou il avait simplement pris le pire des cas, prenant le nom de Nuage Tigré, petite peste intersidérale. Enfin bon, il faudrait faire avec et si cette chatte lui donnait mal à la tête, Ebène pourrait toujours s'occuper de son ca.

-C'est pas pour mourir que je suis ici ? Demanda la femelle.

Décidément elle n'avait rien compris du tout. Elle pouvait mourir mais elle pouvait vivre aussi alors pourquoi perdait elle espoir si vite ? Foudre s'assit en silence, il aurait " presque" pu compatir, en même temps, la torture n'est-ce pas pire que la mort ? Oui car on empêche un être de mourir pour subir. C'était un prix à payer bien dur pour une si jeune chatte mais Foudre ne pouvait que s'en félicité, une jolie femelle, encore jeune et vigoureuse ne pouvait être que profitable pour lui mais il se devait d'être patient, elle souffrirait bien assez plus tard, Nuage Tigré ajouta:

-J'en ai marre d'être seule ici. D'être ici tout simplement, d'ailleurs. Tiens, fais-moi plaisir et fais tes crocs sur moi. J'ai pas envie que ce soit Celle-Qui-Pue qui me touche.

Aucun respect, décidément mais Foudre fut vraiment tenter de faire ses crocs sur elle, comme elle disait. La saveur sucré d'un sang quasi neuf, le désire de pouvoir et de puissance, mais devait il vraiment le faire maintenant ? Non, il laisserait cette honneur à Ebène de débuté. "honneur au femelle" serait une phrase légèrement déplacé dans se contexte limite glauque. Il tourna la tête pour ne plus penser au désire de sang et de supériorité si forte chez lui, il haussa les épaules:

- Tu ne seras plus seuls très longtemps, ne t'en fais pas. Mais crois-moi j'aimerais beaucoup passé plus de temps... En ta compagnie...Mais mieux vaux pas pour le moment. Il ricana sachant que sa phrase, pleine de sous-entendu n'avait en réalité qu'un seul sens.

Je lança un œil courouccé vers le fond de la grotte. Il m'avait semblé entendre un bruit suspect venant de là mais je mis ceci sur le compte de la fatigue et de la colère. Quel bonheur d'être enfermée ici, avec des solitaires psychopathes autour de soi et m'empêchant de dormir d'un repos que j'estimais bien mérité. J'étais sûre que tout le monde se battrai pour être à ma place, hahahaha.
Foudre me rétorqua en haussant les épaules :
- Tu ne seras plus seuls très longtemps, ne t'en fais pas. Mais crois-moi j'aimerais beaucoup passé plus de temps... En ta compagnie...Mais mieux vaux pas pour le moment.
Fous toi de ma gueule, oui !
Pendant qu'il poussait son petit ricanement guttural et plutôt flippant (limite gros pervers pyromane serial-killer) bien à lui, je rebraqua mes yeux verts vers le fond de la caverne et aplatis les oreilles. Il y avait vraiment quelqu'un là-bas. Ou j'étais complètement dingue.
Je préféra opter pour la deuxième option. L'enfermement me donnait des visions dérangeantes, en fait. À l'instar de courir partout en gueulant "SORS MOI DE LÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ !!!!!!", je lança au mâle noir un regard atterré et souffla bruyamment.
-Que veux-tu que je réponde à ça ?
Je m'installa confortablement sur le ventre, le museau sur les pattes. Je semblais paisible mais ce n'était qu'une façade.
Je ne m'étais jamais sentie aussi seule.

ébène agita la queue avec un sourire cruel. Toujours assise bien droite et immobile, se confondant avec l'ombre et la pierre, elle ne formait qu'une discrète silhouette. C'était plutôt pratique et surtout un atout d'être discret, on ne vous repérait pas facilement et c'était pratique pour "chasser". Leur petite conversation était fort amusante, elle s'était visiblement trompé. Foudre ne tenait en aucun cas a cette idiote et insupportable chatte de clan, qu'est ce qu'elle était agaçante a gémir sa peine...

Il y avait bien pire qu'elle après tout. Pensa t elle en se souvenant des terribles épreuves que sa soeur et elle avaient du endurer.Enfin bien pire c'était pas trop ce qu'il fallait dire, cette jeune apprentie était en bien mauvaise position, si ils recueillaient trop de chats ou que dis je ! si ils devaient menacer les clans en tuant un de leurs otages, elle y passerait en premier...  soulagerait tout le monde ! elle pencha la tête de côté en agitant les oreilles, l'autre tenait tête a foudre de façon remarquable et idiote...

Surtout irréfléchie, elle se mit en position détendue mais ça se voyait qu'elle avait peur... Non pas peur, elle craignait surement autre chose... Mais quoi ? La sombre ébène se leva avec souplesse et ne put réprimer un ricanement cruel ressemblant a un rire innocent mais cachant quelque chose de glacial et effrayant. Elle resta au même endroit, immobile et observa foudre

-Et bien et bien... Je m'étonne encore et toujours que tu ne l'ai pas tué. Je me chargerais volontiers de la faire taire, mais si tu veux la garder en vie je respecterais ton choix... En attendant j'ai ramené a manger, le mérite t elle vraiment ?

Elle haussa les épaules et donne un coup de patte dans les deux proies grassouillettes a terre. Foudre pouvait faire ce qu'il voulait, c'était lui qui l'avait capturé même si elle avait bien envie de lui clouer le bec a cette apprentie belliqueuse et téméraire. Foudre avait bien raison, si elle continuait ce comportement impulsif, elle ne resterait pas en vie bien longtemps... Ce qui n'était pas pour déplaire a la minette au pelage de jais.

Après elle faisait ce qu'elle voulait. Elle ne serait bientôt plus seule de toute façon et au lieu de geindre sur son sort elle devrait penser a conserver sa vie. ébène leva la tête vers la voute ou s'écoulait l'eau, un coup de tonnerre retentit et un éclair zébra le ciel éclairant pendant quelques instants le visage ou pointait un sourire sardonique en coin, de la tueuse puis tout replongea dans la pénombre, seul ses yeux océans tumultueux brillants de manière ténébreuse.

Foudre était très surpris de la patience qu'il pouvait avoir. Il fallait des nerfs, mais bientôt il la ferait taire... A jamais. Enfin, si cela continuerait. Vous verrai, cette expérience bien sadique la fera grandir plus vite. Il avait tellement hâte de l'entendre doucement gémir. Nous en fait, elle hurlerait, plutôt. Mais Foudre avait une manière très particulière de torturer. Oui, il ne le faisait pas en mode " grosse brute" il faisait cela, souvent doucement, lentement mais parfois tout aussi douloureux. Il se sentait littéralement attiré et le fait qu'il soit calme et posé maintenant n'était que son magnifique talent théâtral. Nuage Tigré avait beau joué les malignes, elle n'était pas bien. Foudre s'approcha d'un pas avant de secouer la tête., la femelle rétorqua:

-Que veux-tu que je réponde à ça ?

Rien, ça vaut mieux, ne dit rien, laisse toi simplement faire, laisse la suite des évènements venir, ne te pose pas de question, ne te révolte pas, obéit et c'est tout. Foudre avait limite sentit la tristesse de la femelle... Et sa solitude. Il s'était approché d'avantage, sa limite presque atteinte il préféra s'assoir ses oreilles pivotèrent au son de la voix d'Ebène:

-Et bien et bien... Je m'étonne encore et toujours que tu ne l'ai pas tué. Je me chargerais volontiers de la faire taire, mais si tu veux la garder en vie je respecterais ton choix... En attendant j'ai ramené a manger, le mérite t elle vraiment ?

Oui. TOUT les chats débarquant ici doivent rester en vie. Pour le moment du moins, pendant une certaine période. Il ne fallait pas non plus rendre les clans furieux pour l'instant mais si ceux-ci ne se montrait pas coopératif, alors oui, il y aurait des morts. Le matou répond:

- Non, elle ne le mérite certainement pas mais elle doit manger si on la veut en bon santé. Je ne veux pas de chat malade, affamé ou dépressif ici, je veux des chats fort et combattif ! Et je te laisserait, Ebène t'occuper en premier de son ca.

Il ricana avant de se rendre comte d'un léger problème:

- Ebène. Comme tu le sais sans doute, c'est, bientôt la pleine lune et nous sommes proche des quatre chêne. Cela signifie qu'il faudra trouver un moyen de faire taire nos captifs ou de les emmener ailleurs.

(Comment ça " gros pervers pyromane serial-killer" non mais oh ! '-')

[Désolée du retaaaaaaaaard !!!!! //MOI ÊTRE GROSSE PATATE//]

J'entendis Foudre s'avancer à petits pas vers moi, sans pour autant dire une quelconque remarque narquoise ou autres ânerie qui décourageait bien les gens. Vive la république du silence, tiens.
Un léger frottement m'indiqua qu'il venait de s'asseoir quand une voix narquoise (ainsi qu'une odeur immonde (un peu moins que tout à l'heure, peut-être ?)) fit écho dans toute la caverne :
-Et bien et bien... Je m'étonne encore et toujours que tu ne l'ai pas tué. Je me chargerais volontiers de la faire taire, mais si tu veux la garder en vie je respecterais ton choix... En attendant j'ai ramené a manger, le mérite t elle vraiment ?
"Rooooooh mais la ferme !"... Aurait bien été la phrase que j'aurais envie de balancer à son visage noir aux yeux bleus. Je savais déjà que je ne l'aimerais pas mais là, si elle n'avait pas su tuer de façon bien propre, je lui aurais déjà sauté à la gorge.
Grumph. Être calme, être TRANSPARENTE...
Ma queue tigrée faisait tout de même des soubresauts nerveux.
- Non, elle ne le mérite certainement pas mais elle doit manger si on la veut en bon santé. Je ne veux pas de chat malade, affamé ou dépressif ici, je veux des chats fort et combattif ! Et je te laisserait, Ebène t'occuper en premier de son ca.
Merci de prendre ma défense, Foufou !
Je lança au deux solitaires un regard assassin.
Allez mourir, va.
Et dans d'atroces douleurs et dans des circonstances douloureuses, siouplaît.
Après son ricanement (encore, décidément, on s'éclatait, dans cette caverne !... Sauf moi, narmol), Foudre reprit de sa voix calme et posée :
- Ebène. Comme tu le sais sans doute, c'est, bientôt la pleine lune et nous sommes proche des quatre chêne. Cela signifie qu'il faudra trouver un moyen de faire taire nos captifs ou de les emmener ailleurs.
Pleine lune ? Ah bon ? Déjà ?
HEIIIIIIIIIN ?????
Mais mais...
Je ferma mon clapet à temps pour m'empêcher de protester.
Pfiou. C'était chaud d'être captive SANS être torturée à mort alors AVEC torture, ça allait donner !
Surprise de pas être tout de suite éventrée par MachinMachin, je leva des yeux vers elle et grinça d'une voix rocailleuse :
-Doooonc, MachinMachin, tu te fais tes nerfs de chatounette sur moi ou je peux m'endormir sans ta délicate petit odeur de... Heu... Soyons sympas, disons poisson pourri ?
Avec un sourire narquois, j'ajouta :
-On est professionnelle ou on ne l'est pas. Pour toi, je pencherais plutôt vers la seconde option, en fait.

la belle chatte au pelage d'encre esquissa un sourire aussi terrifiant que triomphale avant d'agiter la queue en se mordillant la lèvre inférieur. Elle finit par se lever d'un geste souple, laissant derrière elle la parois humide et sombre, réapparaissant dans le puits de lumière, sa pelisse reflétant l'éclair qui zébra le ciel. Elle allait prendre grand plaisir a torturer la petite chatte de clan, la faire hurler et gémir de douleur jusqu'à qu'elle se torde a terre en la suppliant de l'épargner.

Mais il y avait plus important, le petit problème qu'avait posé foudre... La pleine lune, ou l'assemblée des clans. Des centaines de chat se réunirait ici et vu l'odeur marqué des solitaires ça ne n'étonnerait pas qu'un petit curieux vienne ici, ils seraient découvert et ça, ça poserait grand problème... Puis il n'y avait pas que l'odeur, les captifs, même si on les menaçait de leur trancher la gorge étaient si inconscient qu'ils s'époumoneraient pour prévenir leurs camarades...

Ils avaient beau être fort, contre 4 clans de chats en colère ils ne pourraient rien, ils n'étaient pas assez nombreux. ébène leva les yeux vert la voute, pensive et réfléchissant... Elle savait très bien pourquoi foudre le demandait a elle et pas a un autre, elle n'avait beau pas être la plus forte en combat, elle était douée en stratégie... Vicieuse et rusée, elle trouvait souvent de bonnes idées et de bon plan... Et la son esprit tournait a plein régime, elle plongea son regard tumultueux absent dans celui de foudre en s'asseyant.

Comment pourraient ils faire ? Bon faire taire les prisonniers seraient une mince affaire, a part leurs bourrer la gueule de plante ou placer une griffe sur leur gosier il n'y avait pas grand chose... Ils ne pouvaient les enfermer nul part, et surtout il ne fallait pas les mener plus loin dans les galeries, ils risqueraient de s'échapper... Non non de plus il y avait l'odeur de sang acre et facilement repérable part des félins entrainés...

Même le plus inconscient des apprentis le sentirait de loin, ils auraient bien pus mettre des plantes toxiques tout autour pour les dissuader d'approcher mais se serait trop louche, ils auraient pu également mettre l'odeur d'un blaireau ou d'un renard mais c'était dangereux car les chats de clans reviendraient en masse avec leurs plus fidèles guerriers pour se débarrasser de la menace. mmm non vraiment il fallait les déplacer, pensa t elle tandis qu'elle rentrait et fermait les griffes en les faisant légèrement crisser contre la roche.

mais ou ? peut être dans la forêt, mais ce serait trop dangereux si encore une fois l'un d'eux s'échappait ou qu'ils se faisaient repérer. Pas dans les territoires des clans. Ils ne pouvaient pas non plus pénétrer dans les galeries qui se trouvaient dans la terre des clans, ils se feraient trop vite repérer.... Mais ou ? Soudain une petite lueur écarlate éclaira de la chatte corbeau tandis qu'elle s’apprêtait a parler. Mais oui bien sur ! il existait un endroit ou personne n'y allait...

Presque personne. C'était un lieu désert qui se trouvait sous le lac des clans donc pas très loin. ébène avait pour habitude de nager et depuis très longtemps elle avait trouvé un endroit, une grotte souterraine enfouie sous le lac, elle était difficile d'accès car il fallait plonger. Elle y allait souvent pour réfléchir ou juste se reposer loin de tout. Elle y avait rencontrer un chat une fois mais c'était un très très mauvais souvenir qu'elle préférait oublier...

Elle frémit en y pensant et ouvrit la bouche en se levant quand une voix rauque et agaçante retentit racontant des inepties. ébène se tourna lentement vers sa source frémissante de colère et s'approcha a grand pas avant de se planter devant l'apprentie en l'observant de haut avec une grimace. Rapide, sans que l'autre ne puisse réagir elle la griffa.

Pile sous l'oreille, la ou passait un nerf et ou c'était douloureux, elle n'entendrait plus temporairement de cette oreille. le sang coula sur la tempe de la jeune chatte et ébène la griffa encore avec une précision innée juste sous la bordure de l'oeil, encore un point sensible. ébène gronda doucement se retenant de la lacérer et dit d'une voix d'un calme glacial et limpide mais cachant une rage et une folie sans nom

-mais tu va la fermer espèce d'imbécile... tu le fais exprès ou tu es vraiment bête ? ne t'inquiète pas dans peu de temps je suis tout a toi, pour faire mes nerfs tu va voir de quoi la chatounette est capable... franchement pour l'instant j'ai juste envie de t'étrangler, de t’éviscérer jusqu'à que tu vomisses tes entrailles ou non pire te crever tes petits yeux fouinards et te lacérer la gorge a te faire vomir du sang jusqu'à que t'en crève, tu vois le tableau ? Je me retient seulement et uniquement pour foudre. M'enfin ne t'inquiète pas je te réserve pire et tout en souffrance et hurlement...

d'un calme apparent impérial elle se retourna et se dirigea vers foudre, un léger grondement sortant de sa gorge et enflant comme le tonnerre montrait sa colère et son agacement de l'instant. Elle se fichait bien de se que l'autre allait lui dire, elle était imperméable a ça... D'ailleurs si elle avait fait ça ce n'est pas parce que l'autre l'avait provoqué, c'est juste que elle réfléchissait a des possibilitées et des constantes pour sortir les solitaires de cette mauvaise impasse et elle n'avait pas forcément envie qu'une petite peste de première la dérange. Elle secoua la tête avant de souffler légèrement et de sourire a foudre

-Bon reprenons, j'allais te dire avant que ta petite apprentie me coupe la parole que j'ai un endroit pour cacher les captifs. Un endroit secret que peu connaisse a part peut être quelques uns du clan de la rivière... C'est un vrai labyrinthe mais je le connais bien, il s'agit du monde enfouie, les galeries souterraines se trouvant sous le lac. J'ai pour y habitude d'y aller, je n'ai rencontré personne encore et aucun félin n'aurait l'idée d'y aller pendant la nuit surtout un soir d'assemblée. C'est plein de galerie mais je connais l'endroit par coeur j'y vais tout le temps. Tu me fais confiance hein ?

Demanda t elle en finissant. Oui elle savait que foudre ne faisait confiance a personne mais juste et uniquement pour cette fois, il devait lui faire a elle. Car elle seule pourrait les guider, elle éspérait juste ne rencontrer personne... De plus si quelqu'un parvenait a s'échapper il serait vite perdu et elle pouvait le retrouver facilement a l'odeur. Il restait juste un problème, il fallait y aller a la nage et donc le faire dans la journée. Ils pouvaient le faire ici c'était non loin du bord et cela prendrait quelques minutes et quelques secondes pour la traverser. Le centre des galeries se trouvait pile sous l'ile après tout... Elle pencha la tête de côté tandis que le tonnerre grondait.

[désolé d'avoir mis autant de temps j'avais énormément de chose faire et j'ai pas trop eu le temps de venir gomen ^^' x) ]