Les blaireaux / Attrapez-les tous / C'est notre histoire / Ensemble pour la victoire /Les blaireaux / Rien ne nous arrêtera / Notre amitié triomphera ♫ /pan/ [PV with Keshin]

Adonis d'été trottinait doucement auprès de son chef Etoile Incarnée dans la Forêt des Morts. Il lui avait proposé de venir en patrouille avec elle, et cela donnait l'occasion à la rousse de sortir.
Les chef et leur guérisseurs étaient souvent proches, mais Adonis n'avait pas encore eut le temps de véritablement lui parler. Depuis la mort de son mentor Délice des Anges, elle avait passé son temps un peu éloignée de tout le monde, soignant les guerriers sans dire un mot et sortant souvent cueillir des plantes. Pas le temps pour dialoguer avec Etoile Incarnée, donc.

C'était le soir, l'air était frais. Le sol dégageait un parfum d'humus agréable, son herbe d'un vert vif contrastant avec le noir des inquiétant tronc des sapins. On distinguait le ciel par endroit, à travers les aiguilles et les cônes de pin. La lumière de l'azur ne pouvait atteindre les deux chats à cause du feuillage des arbres, donc l'endroit était sombre.

Ils marchaient aux aguets, sans parler pour le moment, accomplissant leur devoir de surveiller les frontières, mais quand ils eurent finit une certaines partie, Adonis d'été sentit que l'heure était à discuter un peu. Elle ne savait pas trop quoi dire, connaissant très mal son chef, pourtant ils se croisaient quasiment tout le temps, et se saluaient assez amicalement comme un chef et sa guérisseuse.
Les muscles tendus, la rousse regarda autour d'elle, comme si les champignons ou les rares feuilles mortes au sol allaient lui donner une idée de sujet de conversation.

- Comment vas-tu ? Dit-elle tout simplement.

Quelques papillons de nuit aux teintes blanches ou brunes commençaient à voler ça et là, apportant une petite touche de féerie à l'endroit. Seul le croassement des corbeaux et le cliquetis d'un insecte indéterminé rompaient le silence du lieux. Même les arbres étaient silencieux – les branches des pins grinçaient peu quand elles étaient secouées par le vent.