Droit dans la gueule du loup PV Petite Pluie

La journée s'annonçait plutôt banal, Foudre s'était retrouvé sur un lieu sacré des clans, voilà pourquoi il méprisait les lieux. Tout ça le rendait malade. S'il avait pu, il aurait détruit l'endroit. Ah, parfois, Foudre voyait des jeunes chefs venant quémander leur rang ridicule de chef, des novices, des guerriers mais surtout des guérisseurs. Il pensait vraiment qu'un clan ridicule les surveillaient. Si s'était réellement le ca, ils auraient empêché Foudre de faire ce qu'il à fait. Un clan de mort. Inutile. Dont les chats de clan on besoin de croire dans les moments désespéré. En d'autre terme, une forme d'espoir. C'était tellement stupide. Des chats morts auxquels se rapprocher. Tss. A cause des solitaires, Foudre avait remarqué avec amusement que les patrouilles était de plus en plus nombreuse, cause de risque. Autant Foudre fut donc surpris de voir un chaton. Seul, se baladant sur les terres libres sans craindre le danger. Un coup de patte et il est mort. Parfait... Sauf que... Héhé, peut être qu'il allait pouvoir s'amuser un peu et manipuler cette petite boule de poil à sa guise ? L'idée le ravi, il rejoignit la petite bête et usa une nouvelle fois de ses talents exceptionnel d'acteur:

- Bonjour, mon petit ! Lança t'il d'un ton chaleureux, mais que fais tu tout seul ici ?

Petite Pluie se promenait sur les Terres Libres, sautillant de joie. Il avait encore réussi à échapper à la surveillance des reines, ce qui le mettait dans une certaine extase, c'était sans dire. Ses longs poils écaille de tortue flottaient dans le vent, et ses petits yeux ronds et violets fixaient les alentours avec curiosité.

Soudain, un grand félin noir et sombre qui sentait le sang s'avança vers lui. Petite Pluie stoppa sa course et bomba son poitrail. Il n'avait pas peur des étrangers. Celui-ci lui miaula donc d'un voix mielleuse:

-Bonjour mon petit ! Mais que fais-tu seul ici ?

Le chaton, presque apprenti, qui en faisait d'ailleurs la taille, miaula d'un ton fort et courageux à son interlocuteur, le fixant sans gêne de son regard identique à celui d'Ombre, sa tante:

-Je me suis enfui de mon camp, j'en ai assez qu'ils me prennent pour un minet sans défense ! Il sortit ses griffes acérées et ajouta: Et je n'ai pas peur de toi !

Le petit chat semblait légèrement vexé. Foudre compris aussitôt pourquoi. Il avait été comme lui, ne voulant pas se faire sous estimer. C'est mignon. Le petit le fixa d'un air que le matou noir qualifia "d'orgueilleux" et puis... Il avait un joli petit poil écaille qui lui rappelait fortement quelqu'un, Foudre l'observa un instant avec dédain et mépris, puis il se rappelait que son but n'était pas de l'effrayer. Il fixa le jeune chat qui ne bougeait courageusement pas et qui fit quelque chose de bien stupide, il déclara griffe sorties:

- Je me suis enfui de mon camp, j'en ai assez qu'ils me prennent pour un minet sans défense !Et je n'ai pas peur de toi !

Foudre sentit un rire sardonique monter en lui, ses yeux doré réduits à deux fentes toisèrent le petit chat froidement. Quel petit bien arrogant. Il pensait pouvoir affronter le maître des ténèbres ? Lui ? Un chaton ? s'était à mourir de rire. Il ricana:

- Si j'étais toi, je te déconseillerais de me provoquer, je risquerais de te prendre au sérieux et ça finirait assez mal...

Apparemment, le solitaire au pelage noir ne semblait pas prendre Petite Pluie au sérieux. Il ricana avant de lui miauler d'un air mauvais, les yeux réduis à deux fentes jaunes:

-Si j'étais toi, je te déconseillerais de me provoquer, je risquerais de te prendre au sérieux et ça finirait assez mal...

Pfffff. Et ce solitaire pensait donc que le petit félin allait le croire ? Personne ne le prenait jamais au sérieux, de toute manière. Le chaton secoua son pelage noir écaille de tortue humide, et rentra ses petites griffes. Il toisa son interlocuteur avant de renifler d'un ton bougon:

-Tu es exactement pareil que toutes ces reines de pacotille du Clan ! Tu ne vois que les apparences.

Il cracha de mépris, avant d'ajouter à voix haute, ne sachant pas vraiment s'il s'adressait au félin noir au s'il se parlait à lui-même:

-T'façon, y a que Ombre qui est capable de me comprendre...

Le chaton semblait écœuré. il avait un air boudeur qui fit sourire de la matou. Quel petit chaton stupide et naïf... Naïf comme... Etoile Végétale ? Tient, en y repensant, il lui ressemblait plutôt beaucoup ! Mais il était encore trop jeune pour connaître l'Enfer, le gout du sang, la mort, la haine, la solitude, l'hypocrisie, le mensonge, la jalousie, le combat(souvent à mort). Le manque de nourriture et de territoire, le sort des faibles. Foudre connaissait tout ça, il n'était pas rare qu'il se batte et parfois à plusieurs contre lui, alors oui, il est fort mais quand on se met à quatre contre lui, il a du mal. Il devait parfois également achevé ses alliés qui souffrent de maladie ou de blessure qui les rendraient informe. Bref, rien avoir avec un chaton gâté dans son clan de chat domestique. Le petit répliqua:

- Tu es exactement pareil que toutes ces reines de pacotille du Clan ! Tu ne vois que les apparences.

C'est peut être parce que tu es un chatons ridicules qui se croient fort parce qu'il a traversé une partie de territoire et qu'il ne s'est pas fait manger par un renard avant ? Foudre le fixa avec dédain, il était trop jeune pour se rendre compte que la vie n'est pas un jeu, que les apparences peuvent être trompeuse, oui mais s'était rare et que n'importe quel solitaire tueur aurait déjà mis ce petit en charpie, il ajouta:

- T'façon, y a que Ombre qui est capable de me comprendre...

Il connaissait Ombre ? Etait ce son fils ? Non... Ombre était sterile, s'est vrai. Le matou noir se redressa de toute sa hauteur, ses yeux réduits à deux fentes, il montra les crocs bien qu'il exprimai un sourire étrange et cruel, il grinça:

- Mais oui, si tu veux être pris au sérieux, je peux t'infliger des blessure que tu n'oublieras jamais et je pourrais te faire gouter à l'Enfer é tel point que tu me supplierais de te tuer. Ombre est bien trop gentil de te considéré même si je ne te croie pas un instant, non, Ombre doit surement t'utiliser, comme je la connais, elle a dû trouvé un chaton assez naïf pour croire à ses belles paroles et tu es tomber dedans à patte jointe, tss.

Le matou noir en face de Petite Pluie se redressa de toute sa hauteur, les yeux plissés, comme pour vouloir l'intimider. Mais le chaton n'avait pas peur, il restait droit, figé, sans qu'une seule de ses moustaches ne remue. L'autre grinça, crocs légèrement dévoilés:

-Mais oui, si tu veux être pris au sérieux, je peux t'infliger des blessure que tu n'oublieras jamais et je pourrais te faire gouter à l'Enfer é tel point que tu me supplierais de te tuer. Ombre est bien trop gentil de te considéré même si je ne te croie pas un instant, non, Ombre doit surement t'utiliser, comme je la connais, elle a dû trouvé un chaton assez naïf pour croire à ses belles paroles et tu es tomber dedans à patte jointe, tss.

Non, ce solitaire avait tord. Ombre ne le manipulait pas, Ombre était sa tante, la seule mère qu'il avait jamais eu, mais aussi son mentor ! De temps en temps, par des nuits sombres, la féline aux yeux semblables aux siens l'emmenait s’entraîner au combat dans l'obscurité. Le petit matou au pelage noir écaille de tortue miaula alors, essayant de contenir sa colère et son manque de sens:

-Je ne suis pas une "manipulation" d'Ombre, comme tu le dis. C'est ma tante, la seule mère que j'ai jamais eu, et elle est aussi mon mentor !

Il avait fini sur un ton un peu plus enjoué, et il acheva ses propos en fixant une grosse branche qui faisait le double de sa taille, près de lui:

-Elle m'a même appris ça !

Il courut sur la branche à fond le train, l'esquiva au dernier moment et plongea dessous pour arracher les morceaux d'écorces à pleines dents et griffes, là où se situerait la gorge d'un véritable adversaire. Il se redressa après avoir presque tranché en deux le gros morceau de bois, par sa technique puissante. Il était fier de lui, même si au fond, il pensa bien qu'il n'avait pas impressionné son interlocuteur.

Le matou noir laissa échapper un petit rire sardonique, le petit félin semblait en colère que l'on puisse supposer une chose pareil mais Foudre avait de quoi douté de la sincérité d'Ombre, quelle stupidité, ces chatons, il gobe tout ce qu'on leur dit et l'air indigné de son mini interlocuteur le faisait ronronné, moqueur. Ombre était incapable d'aimer autant qu'il n'en était incapable, s'était une tueuse pas une babysitteur qui maternise des pauvre chaton innocent ! Il n'y croyait pas un seul instant. Le petit protesta avec conviction:

-Je ne suis pas une "manipulation" d'Ombre, comme tu le dis. C'est ma tante, la seule mère que j'ai jamais eu, et elle est aussi mon mentor !

Le pire c'est qu'il y croie encore, c'est mignon ! Le chaton semblait réfléchir à une idée pour impressionné le matou. Foudre se redressa au moment où le petit continuait:

-Elle m'a même appris ça !

Il fixa le petit tenter quelque chose, il l'observa d'un regard neutre. C'est Ombre qui lui avait appris ça ? Elle devait avoir une idée derrière la tête pour s'encombrer d'un chaton, Foudre rétorqua:

- Si Ombre t'as montré ça, ce n'est pas par "amour" pour toi mais dans le simple espoir de faire de toi un vrai guerrier et un tueur, qui sait ?

Il réfléchit un instant, repensant alors à ces paroles... Ombre était sa tante, Ombre avait une sœur, une seule à sa connaissance, l'étonnement dû se lire sur son visage quand il lâcha:

- Etoile Végétale est ta mère ? Jamais je me saurait imaginé qu'elle se serait encombré de chaton!

Petite Pluie fixait Foudre de ses prunelles violacées, le regard moins tendu déjà, encore fier d'avoir appliqué à la perfection la technique qu'Ombre lui avait apprise. Son interlocuteur semblait tout de même un peu impressionné, mais il reprit vite son sérieux et lâcha au petit félin:

-Si Ombre t'as montré ça, ce n'est pas par "amour" pour toi mais dans le simple espoir de faire de toi un vrai guerrier et un tueur, qui sait ?

Et bien voilà ! Le chaton l'avait bien dit, qu'elle voulait en faire le plus grand guerrier qui ait jamais existé. Après, pour ce qui était du tueur. Il était un excellent chasseur, mais.... Il sentait que ce n'était pas exactement de ça dont l'autre lui parlait. Il agita les oreilles. Il ne manquerait pas de poser la question à Ombre.

Soudain, le solitaire noir lâcha, avec un grand étonnement affiché sur le visage:

- Étoile Végétale est ta mère ? Jamais je n'aurait imaginé qu'elle se serait encombrée de chatons !

Petite Pluie fit les yeux ronds. Qui se faisait encombrer de quoi ? Il répondit, les yeux luisant d'incompréhension, sa petite queue s'agitant de droite à gauche:

-C'est qui, Étoile Végétale ? Je la connais pas.

Il s'arrêta quelques instants pour réfléchir aux paroles du matou noir comme le charbon et ajouta en grognant:

-Ce n'est d'ailleurs pas ma mère, j'en suis convaincu, sinon Ombre m'aurait dit qu'elle est encore en vie.

Le chaton ne semblait pas bien comprendre le vrai sens de tuer ce qui le fit sourire, Ombre lui avait donc épargné les détails ! Surement parce qu'un chaton n'est pas toujours prêt à encaisser la vérité sur le monde. Lui non plus n'avait pas été prêt mais lui avait on laissé le choix ?! Non. Bien sûr que non. Il ne s'apitoyait pas sur son sort mais les chatons, insouciant et bien protégé dans leur petite bulle d'ignorant sont bien plus heureux que la plupart des chats. Le chaton pris alors un ton étonné:

-C'est qui, Étoile Végétale ? Je la connais pas.

Il se fichait de lui ou était il sincère ?? Mais les chatons ne savent pas mentir et Foudre était un véritable détecteur de mensonge, il finit par en conclure que le chaton ignorait qui était sa mère, mais ce qui étonna le matou noir, s'était qu'il savait qu'Ombre n'était pas sa véritable mère vu qu'il l'avait appelé "sa tante". Ombre ne lui avait donc pas dit qu'elle avait une sœur aussi différente d'elle que le jour et la nuit ? Foudre trouvait le contexte intéressant. Etoile Végétale ne lui en avait pas parler ! Etait ce par crainte qui lui arrive malheur... Ou parce qu'elle l'avait oublié ? Le petit enchaina:

-Ce n'est d'ailleurs pas ma mère, j'en suis convaincu, sinon Ombre m'aurait dit qu'elle est encore en vie.

Qu'est ce qu'il est naïf, comme ça mère ! Comme si Ombre ce serait empresser de lui raconter la vérité. Pfff, ridicule ! Foudre raisonna alors à voix haute:

- Tu as dis qu'Ombre est ta tante et la seule sœur que je connais d'Ombre c'est Etoile Végétale, en plus tu lui ressemble avec ce poil écaille. Il esquissa un sourire sardonique, tu es un batard pas vrai ? Tu ne viens pas que d'un clan. Je crois savoir qui sont tes parents et logique qu'Etoile Végétale t'ai abandonné vu qu'elle est chef, s'encombrer de chaton n'est pas une bonne chose pour elle. Bon, elle a bien abandonné son clan pour se faire capturé et ainsi protéger ses précieux "amis". Foudre parti dans un rire moqueur avant de s'arrêter net.

Petite Pluie écouta d'une oreille attentive les propos que Foudre lui lâcha, où plutôt qu'il raisonna à voix haute:

-Tu as dis qu'Ombre est ta tante et la seule sœur que je connais d'Ombre c'est Etoile Végétale, en plus tu lui ressemble avec ce poil écaille. Tu es un batard pas vrai ? Tu ne viens pas que d'un clan. Je crois savoir qui sont tes parents et logique qu'Etoile Végétale t'ai abandonné vu qu'elle est chef, s'encombrer de chaton n'est pas une bonne chose pour elle. Bon, elle a bien abandonné son clan pour se faire capturé et ainsi protéger ses précieux "amis".

Sa mère la soeur d'Ombre ? Lui, un bâtard ? Le petit matou écaille était tout embrouillé. Ombre n'avait pas de soeur ! L'évidence le frappa aussitôt. Peut-être ne lui en avait-elle jamais parlé, aussi... Mais lui, pourquoi serait-il un bâtard ? Et pourquoi sa mère se serait forcément débarrassé de lui ? Il répliqua, nerveux et coléreux:

-Même si cette "Étoile Végétale" était ma mère, elle m'aurait gardé auprès d'elle, et...

Il s'arrêta net, tandis qu'une horrible conclusion montait en lui. Il ne put s'empêcher de la prononcer à voix haute:

-A moins que, vu que je suis un bâtard et que son devoir de chef passe avant tout le reste, elle ne m'ait confié à ma tante pour oublier la honte que je suis pour elle...

Il se retint d'exploser en sanglots, ce n'était franchement pas digne de ce qu'il était, lui, fier chaton presque apprenti du Clan des Félins. Il se força à redresser la tête pour fixer son interlocuteur solitaire de ses prunelles qui, étrangement, étaient identiques à celles d'Ombre.

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