L'Orage et la Pluie font une paire [Pv Pluie]

Orage se baladait dans le camp, un peu tourneboulé. Il avait la tête qui tournait à force de faire des tours et des tours. Mais bon, quand on ne sait pas quoi faire, rien de mieux que de faire ceci. Le camp était bien rempli car cette à cette heure matinale, les combattants mangeaient. Une chatte rousse regardait le clan depuis le promontoire. C'était Ambre, la meneuse de son clan. Les novices regardaient avec envie les guerriers manger de leurs côté. Une journée normale pour le clan... Mais pas pour Orage : le soleil était bien haut dans le ciel... Au fond, abandonné comme le jeune chat, se trouvait Pluie, un combattant jeune mais embêtant. Oui, personne ne l’aimait, tout comme Orage. Quelqu'un qui lui ressemblait sûrement ! Il fallait aller le voir et lui faire la conversation, juste pour être poli. Même si ce matou l'intéressait, le chaton répugnait à parler avec quelqu'un de son clan... Tout le monde le détestait, sauf Aigle. Aigle, sa gentille amie, Aigle qui l'aidait, Aigle qu'il aidait... Bon, allez, courage, Orage ! Et il s'approche du guerrier.

Il était gris, tigré de noir. Il avait des pattes blanches et un regard bleu océan fuyant qui porte loin. Il avait une oreille déchiré, des longues griffes, très musclé... Un physique parfait pour un combattant.

-Heu... Bonjour !

Pluie mangeait seul, comme d'habitude. Ses camarades discutaient, ronronnaient entre eux, et, lui, il était à l'écart. Tout ça parce qu'il était jeune et imprudent. Bon, c'est vrai, une fois il avait sans le vouloir attiré des renards dans le camp, ce qui lui avait d'ailleurs valu son oreille déchirée... Il soupira et continua de manger. Le matou gris n'avait pas faim, mais s'il devait chasser tout à l'heure, il lui fallait finir sa souris. Lorsqu'il l'eut mangée, il leva les yeux vers Ambre qui se tenait en haut du promontoire. Il espérait que la meneuse l'enverrait vite chasser dans un endroit où il serait seul, sans les moqueries des autres. Plongé dans ses pensées, Pluie n'entendit pas Orage arriver.
- Heu... Bonjour !
Le matou sursauta. Il n'avait pas l'habitude que l'on s'adresse à lui aussi simplement et cela lui fit chaud au cœur.
- Bonjour ! répondit-i . Tu es Orage, c'est ça ?
Le combattant connaissait l'histoire particulièrement dure du chaton et il voulait en apprendre plus sur ce petit qui passait son temps seul, comme lui.

- Bonjour ! répondit-i . Tu es Orage, c'est ça ?

Très surpri, Orage répondit :

-Heu.. Oui, je crois... Heu... Oui, oui, c'est bien moi !

Miaula t-il, embarrassé. Il fixait ses pattes. Il aurait voulu disparaître sous terre. Quel idiot, s'adresser à un combattant en étant débile... Qu'allait il penser de lui maintenant ? Qu'il était un jeune mâle avec des difficultés ? Jamais il ne faudrait qu'il pense ça, sinon, plus personne ne lui adresserait la parole, à part peut-être Aigle, qui semblait bien déterminée à s'occuper de lui.

-Excuse-moi, je ne voulai pas dire ça. J'ai été un peu... Disons... Surpris !

Dit-il, rouge d'embarras.

-Heu.. Oui, je crois... Heu... Oui, oui, c'est bien moi ! miaula Orage, embarrassé.

Pluie pencha la tête sans comprendre. Ce chaton ne savait même pas qui il était … Il allait l'interroger lorsque le petit lui dit, rouge d'embarras:

-Excuse-moi, je ne voulai pas dire ça. J'ai été un peu...Disons... Surpris !

Le combattant gris l'observa. Au fond, il lui ressemblait.

J'aurais presque pu être son père, se surprit-il à penser.

- Tu sais, j'ai été moi aussi surpris que quelqu'un m'adresse la parole, avoua Pluie. Je passe mon temps seul car personne ne m'aime à cause de mon caractère. Heureusement, il y a toujours des endroits à explorer et des nouvelles choses à découvrir.

Le matou gris tigré se sentit bête de lui avouer ça, mais ça lui permettait de se vider de tout ce qu'il avait sur le cœur.

- Tu sais, j'ai été moi aussi surpris que quelqu'un m'adresse la parole, avoua Pluie. Je passe mon temps seul car personne ne m'aime à cause de mon caractère. Heureusement, il y a toujours des endroits à explorer et des nouvelles choses à découvrir.

Quoi ? Il lui avouait des choses ? Ça, c'était la meilleure ! Personne ne lui avait jamais rien confié, appart peut-être Aigle. Et là, c'était la première fois qu'ils se voyaient et il lui avouait ce qu'il avait sur son cœur. Là, Orage ne sut que répondre. Et il ne pu pas le retenir mais un flot d'émotion lui traversa le cœur et vint se poser sur ses lèvres. Il ouvrit la bouche, intenable :

-Moi aussi, tout le monde me déteste ! Seulement parce que j'ai survécu ! Parfois, je me sens abandonne, vide de tout et rien. La pouponnière est trop grande pour moi tout seule et elle me rappelle trop que je suis seul pour l'éternité. Personne ne me regardée, personne ne me parle, personne ne remarqué ma présence. Je n'existe pour personne, à part pour Aigle. Et maintenant, toi, que je connais à peine, tu le dit plein de choses te concernant. Je peux donc te considérer comme plus qu'un ami.

Il se rendit alors compte que dire ces choses la l'avait vide de si angoisse et de son ennui. Oui, cela l'aidait, parler !

-Moi aussi, tout le monde me déteste ! Seulement parce que j'ai survécu ! Parfois, je me sens abandonne, vide de tout et rien. La pouponnière est trop grande pour moi tout seule et elle me rappelle trop que je suis seul pour l'éternité. Personne ne me regardée, personne ne me parle, personne ne remarqué ma présence. Je n'existe pour personne, à part pour Aigle. Et maintenant, toi, que je connais à peine, tu le dit plein de choses te concernant. Je peux donc te considérer comme plus qu'un ami.

Les paroles d'Orage touchèrent Pluie au plus profond de lui.
- Tu peux même me considérer comme ton père, si tu le souhaites.
Malgré lui, il ne pût s'empêcher de demander:
- Je suis désolé d'être un peu indiscret, mais que t'est-t-il arrivé à ta naissance? Et où sont tes vrais parents?

- Tu peux même me considérer comme ton père, si tu le souhaites.

Quoi ? Un père ? Il ne savait pas quelle sensation faisait le verbe être aimer, mais maintenant si.

- Je suis désolé d'être un peu indiscret, mais que t'est-t-il arrivé à ta naissance? Et où sont tes vrais parents?

Là, Pluie exagérait peut-être un peu mais, comme il l'avait constaté, faire des révélations lui faisait du bien.

-Quand je suis né, une inondation a eu lieu, tout les petits sont morts. A part moi. Et c'est pour ceci que j'ai été rejeté, pour la seule faute d'avoir survécu. Mes parents sont là bas. Il désigna d'un signe de tête deux chats qui mangeaient un petit morceau. Il continua d'un ton amer : Comme tout le monde, il ne viennent plus me voir, de peur d'être déshonorés.Mais toi, pourquoi es-tu rejeté ?

-Quand je suis né, une inondation a eu lieu, tout les petits sont morts. A part moi. Et c'est pour ceci que j'ai été rejeté, pour la seule faute d'avoir survécu. Mes parents sont là bas. Il désigna d'un signe de tête deux chats qui mangeaient un petit morceau. Il continua d'un ton amer : Comme tout le monde, il ne viennent plus me voir, de peur d'être déshonorés.Mais toi, pourquoi es-tu rejeté ?

Pluie regarda avec compassion le chaton gris. Il soupira.

- La vie est bien injuste... Moi, je suis rejeté à cause de mon caractère. Un jour, une patrouille a vu un renard qui piquait nos proies. Ambre ne voulait pas que nous l'attaquions, donc j'ai décidé d'y aller seul. Le matin, très tôt, je suis parti du camp et je suis allé combattre le renard pour sauver mon clan. Des qu'il m'a vu, il m'a poursuivi. Je me suis arrêté avant le camp et l'ai combattu, ce qui m'a valu mon oreille déchirée. Mais j'ai réussi à le faire fuir. Pourtant, le clan m'évite.

Le combattant pensa au seul chat qui l'aimait tel qu'il était. L'image d'Herbe à Chat dans son esprit lui mit du baume au cœur.

- La vie est bien injuste... Moi, je suis rejeté à cause de mon caractère. Un jour, une patrouille a vu un renard qui piquait nos proies. Ambre ne voulait pas que nous l'attaquions, donc j'ai décidé d'y aller seul. Le matin, très tôt, je suis parti du camp et je suis allé combattre le renard pour sauver mon clan. Des qu'il m'a vu, il m'a poursuivi. Je me suis arrêté avant le camp et l'ai combattu, ce qui m'a valu mon oreille déchirée. Mais j'ai réussi à le faire fuir. Pourtant, le clan m'évite.

Orage ne put se retenir de pouffer. C'était bien un caractère qu'il appréciait. Quelqu'un qui pense d'abord à son clan plutôt qu'à soi... C'était un combattant loyale et unique. Un parfait personnage, celui que le jeune chat aurait voulut être. Cependant, il sentait que le guerrier pensait à autre chose à ce moment là. Mais bon, on verra après, quand il le connaîtra mieux.

Et toi, qui sont tes parents ?

Pluie regarda Orage. Ce dernier le dévisageait, comme s'il devinait ses pensées. Le combattant essaya de se concentrer plus sur la conversation que sur les souvenirs heureux du moment passé en compagnie d'Herbe à Chat.

Et toi, qui sont tes parents ? demanda le chaton.

- Une combattante morte, tuée par on ne sait quoi. Elle a été retrouvée blessée à mort dans la plaine alors que je n'étais qu'un novice. Quant à mon père, il s'est enfermé dans son chagrin et m'a accusé d'avoir tué ma mère. Finalement, les autres ont réussi à lui faire entendre raison, mais il m'évite, comme tout le monde.

Le matou gris avait appris qu'il était encore aimé grâce à Herbe à Chat, mais jamais il n'avait eu le bonheur de se sentir presque père.

- Une combattante morte, tuée par on ne sait quoi. Elle a été retrouvée blessée à mort dans la plaine alors que je n'étais qu'un novice. Quant à mon père, il s'est enfermé dans son chagrin et m'a accusé d'avoir tué ma mère. Finalement, les autres ont réussi à lui faire entendre raison, mais il m'évite, comme tout le monde.

Comme tout le monde... Cette phrase, Orage l'avait entendu de nombreuses fois. Pourtant, lui et Pluie  ne faisait jamais comme tout le monde. Il regarda le père de Pluie. Il se mettait à côté de ses parents. Tout trois les regardaient d'un air mauvais. Qu'importe ! Ils s'en fichaient bien, ils s'étaient habitués ! Chacun des deux savaient que faire quand on était dévisagé par les autres membres de son clan. Le soleil brillait haut dans le ciel, la chaleur était très forte. Pas le meilleur moment pour Orage...

-Tu n'as pas envi de sortir du camp ? Il fait un peu chaud ici ! En plus, tu m'apprendras des techniques de chasse ! Que chassent t-on ici ? Et qu'y a t'il derrière la forêt, a côté du territoire des chevaux ? Des chevaux ? Des nuages sur pattes ? Des chiens ?

-Tu n'as pas envi de sortir du camp ? Il fait un peu chaud ici ! En plus, tu m'apprendras des techniques de chasse ! Que chassent t-on ici ? Et qu'y a t'il derrière la forêt, a côté du territoire des chevaux ? Des chevaux ? Des nuages sur pattes ? Des chiens ?

Pluie ronronna. L'imagination du chaton était sans bornes. Il se rappela du jour où, apprenti, il était sorti du camp pour la première fois. Son mentor, Roseau, lui avait montré toutes les choses bizarres du monde extérieur. C'était à l'époque où l'insouciance de Pluie paraissait normale pour son âge, à l'époque où il était accepté. Il soupira puis son attention se reporta sur Orage.

- Si tu veux, je suis d'accord! Et, pour ce qu'il y a derrière la forêt, c'est ton mentor qui te le montrera quand tu seras novice. Nous n'allons pas très loin.

- Si tu veux, je suis d'accord! Et, pour ce qu'il y a derrière la forêt, c'est ton mentor qui te le montrera quand tu seras novice. Nous n'allons pas très loin.

Génial ! Sous les arbres, le soleil ne brillera plus beaucoup et la chaleur sera moins horrible. Il partit devant Pluie, tout en suivant du regard un vol d'oiseau. Les paroles de Pluie revenait dans sa tête : <<c'est ton mentor qui te le montrera quand tu seras novice>>.

Mais, quelle voie choisir ? Celle de soigneur ou de combattant ? C'était à lui d'en décider. Etre  combattant l'autorisait à être plus libre, avoir une compagne, participer au patrouilles, combattre... Mais le jeune chaton ne savait pas si il aimerai faire ça. Et ensuite, il y avait la fierté. Les autres ne seraient t-ils pas plus confiants envers-lui si il était soigneur ? Pluie préférerait-il qu'il soit combattant ? Ça, jamais il ne pourrai le savoir, à part si il lui demandait. Mais il ne voulait pas le décevoir. Non, il voulait qu'il soit fière de lui. Mais, comment ? Le mâle était déchiré entre les deux voies. Il fallait qu'il la trouve, il était bientôt novice !

-Dis-moi Pluie, que... Que ferais-tu si tu ne savais pas quel chemin prendre ?

[ Neigou tu te trompe de perso xD]

(Moi aussi, flemme de de me co avec Pluie^^)

Pluie observa le chaton. Il paraissait réfléchir. Le combattant le laissa, attendant qu'il se décide à parler. Finalement, Orage miaula:

-Dis-moi Pluie, que... Que ferais-tu si tu ne savais pas quel chemin prendre ?

Le matou hésita. Pour lui, ça avait toujours été simple. Son rêve était de devenir le plus courageux combattant du clan alors qu'il n'était qu'un chaton. Il prit une voix douce pour lui répondre:

- C'est une question compliquée... J'imagine que tu ne sais pas si tu veux être soigneur ou combattant. Les deux ont des avantages et des inconvénients. Si tu veux, je peux te raconter ce que je fais en tant que combattant. Tu pourras demander à Aigle ou à Rêve ce qu'ils font en tant que soigneurs. Ça t'éclairera sûrement.

Il lui lécha la tête affectueusement.