J'ai survécu à toutes nos rencontres mais avec des séquelles. Qu'en sera-t-il ? || Foufou <3

Elle marche. Sans but précis. Ou si : se vider la tête. Prendre l'air. Se décharger de ses responsabilités. Car oui, elle en avait de nouvelles désormais : elle était mère de chatons. Et c'était dur ! Il fallait constamment rester auprès d'eux et répondre à leurs besoins, les calmer lorsqu'ils se mettaient à hurler pour une raison inconnue, les nourrir, vérifier leurs pelages chaque soirs... Elle qui n'avait jamais aimé avoir la responsabilité de quelqu'un, elle était servie ! De trois petites boules de poils, aveugles et incapables de marcher qui plus est. Ce n'était que provisoire, bien sûr, mais elle n'en pouvait déjà plus. Ils grandiront vite, selon mes dires des autres reines. C'est déjà trop long...

Il lui semblait que le temps s'était figé.
Tout s'était passé rapidement. Sa rencontre avec Foudre avait bouleversé son petit équilibre qu'elle tentait de reconstituer. Mais elle en gardait des marques profondes, que ce soit au plus profond d'elle même que dans ses blessures qu'il lui avait faite alors qu'elle luttait pour fuir. De plus, elle ne cessait de penser à lui en voyant ses chatons, ceux qu'elle n'avait jamais voulu voir naître. Ou du moins, n'avait pas souhaité leur arrivée sur terre. Si c'était en d'autres termes, elle aurait accueillie leur arrivée avec un grand bonheur, des ronronnements, des sourires avec son compagnon. Mais tout s'était écroulé. Par sa faute. Elle aurait pu se défendre. Appeler à l'aide. Mais elle n'en avait rien fait.
Bien sûr, elle n'avait aucune chance d'échapper au félin noir et à ses pattes puissantes. Cela trottait quelque part dans sa tête, sans que cette pensée ne puisse s'affirmer. C'était sa faute. La sienne. Et celle de personne d'autre.

BOUM.
Elle s'écroule par terre, sonnée par le choc.

— Tu pouvais pas faire attention ?

Elle savait très bien que c'était sa faute encore une fois. Pourquoi ne regardait-elle jamais devant elle ?
La femelle releva la tête.
Deux yeux dorés. Des yeux dorés qu'elle reconnaîtrait entre mille. Brillants de méchanceté, de sadicité. De toutes les émotions malsaines existant en ce monde.
Souffle coupé. Tremblements de pattes. Paralysie.

Il était là. Celui qui avait détruit sa vie. Celui qui l'avait écrabouillée comme une fourmi avec un plaisir manifeste. Celui qui hantait ses cauchemars et ses rêves. Le démon en personne.
Foudre.

Elle ne pouvait faire un geste. Elle était comme bloquée. Que faire ?

:

Il se tenait devant elle. Un sourire narquois, menaçant. Un sourire qu'elle commençait à connaître, à son grand désespoir. Le sourire de la mort en personne, ou du moins, d'un démon vengeur et sadique ne souhaitant que la détresse des êtres qui l'entouraient.

— Mais voila donc celle que j'attendais... comment vas tu depuis tout ce temps.. ?

Cette voix... Si lente, si exaspérante. Elle n'en pouvait plus. Elle tremblait toujours. Tout son corps lui disait de fuir, mais elle ne pouvait pas. Seules ses pattes lui désobéissaient, la partie du corps la plus utile à la fuite.
Le félin noir se rapprocha d'elle et lui lança un coup de langue sur le museau. Elle en trembla de dégoût et d'indignation. Comment pouvait-il faire ça ? Il se croyait tout permis !

— J'espérais te revoir, nous avons deux ou trois petites choses à nous dire à propos de ce qui s'est passé.. ça va changé beaucoup de truc pour toi.

De quoi parlait-il ? Des chatons ? Si c'était le cas, il avait touché juste -comme toujours-. La colère remonta en elle comme la folie destructrice. Il l'avait écrabouillé de ses griffes sales et réduite à l'état de femelle soumise et sans vie. Et voilà qu'il en parlait comme quelque chose de tout à fait normal !
Sa paralysie s'éteint soudainement et d'un bond, sans réfléchir, elle lui saute dessus.

Ce ne fut que lorsqu'elle fut agrippée à lui qu'elle prit conscience de ce qu'elle faisait. Un geste qui lui coûterait sans doute la vie. Elle n'avait aucune chance contre lui. Aucune. Elle le savait. Mais elle avait engagé le combat. La voilà prise dans une lutte plus qu'inégale.
Est-ce qu'elle prenait le risque de continuer ? Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'elle se sentit basculer par terre.


[Court, sorry]

Elle s'écroula par terre, emportée par son élan et poussée par Foudre qui, d'un petit mouvement, l'avait projeté contre un arbre. Tout allait trop rapidement. Elle ne pouvait pas faire un geste sans qu'il ne l'intercepte. Il paraissait lire dans ses pensées et deviner ce qu'elle allait faire. Perdue dans ses pensées en plein combat. Parfait Neige Éternelle, tu t'améliores... Elle sentit des crocs s'enfoncer dans la peau de son crâne. Elle arrêta de lutter, sachant que c'était perdu d'avance. Le solitaire noir la souleva et l'agita avec force durant de longues secondes. La respiration commençait à lui manquer. Elle allait s'étouffer lorsqu'il la lâcha brutalement sur le sol où elle s'affala, sa tête percutant brutalement le choc. Sonnée, la femelle resta à terre, essayant de se relever avec effort, en vain. Elle ferma les yeux, et resta ainsi jusqu'à ce qu'elle sente la manque râpeuse de Foudre sur son pelage déjà taché de sang. Neige Éternelle frémit mais ne fit pas un geste, un peu assommée.

—Puis-je savoir ce que tu essayais de faire.. ?

Elle même ne savait pas. Ou si.
La rage. La haine. Le désespoir. La peur. Tous ces sentiments négatifs qu'elle nourrissait à l'égard du matou aux yeux d'or.

—Ne comprends-tu donc pas ? Tu es mienne Neige Eternelle, je peux faire absolument tout ce que je veux de toi à présent, je serai le seul mâle autorisé à t'approcher d'aussi prêt, n'espère pas une vie normal... C'est moi qui déciderai de ta vie à partir de maintenant. Ne résiste pas.. tu sais très bien ce que je peux te faire à toi et tes petits camarades pathétiques.

La femelle blanche ouvrit brusquement les yeux. Avait-elle bien entendu ? Elle voulait lutter. Mais elle n'en avait plus la force. Était-elle condamnée à vivre ainsi, dans la crainte d'un félin qui déciderait de tout ?
Les larmes brouillèrent sa vue. Il n'en avait pas eu assez ? Il lui avait volé sa virginité, son innocence, et maintenant, il lui ôtait le droit de vivre ! Le désespoir grandit en elle, envahissant son corps, nouant un noeud autour de son cœur. Elle se prit à penser à la mort. La sienne. Elle serait libérée. Mais serait-elle accueillie comme il se doit au sein des morts ? Et puis, Foudre la laisserait-elle ? Non. Il la retrouverait. Elle le savait.
Elles se mirent à couler, pour la énième fois depuis son viol.

—Pour... Pourquoi ?

Le félin noir baissa la tête vers elle et planta ses yeux dorés dans les siens, bleus comme le ciel, sans doute plein de larmes, perdus, vitreux.

— Parce que j'en ai envie. Parce que tu es très belle et que tu me plais, ton choix m'importe peu.

Ainsi, elle était très belle ? Elle aurait mieux voulu être moche. Ne pas s'attirer les foudres du félin le plus redouté de la forêt.
Foudre se pencha sur elle et se mit à lui lécher ses larmes, passant doucement une patte sur son visage. Il entoura alors la femelle de sa queue, comme le ferait tout compagnon. Ses gestes seraient presque doux s'il ôtait ce sourire carnassier de ses lèvres. Et puis quelque chose en lui ne correspondait pas du tout à ces gestes. Ce sourire carnassier. Ce regard froid. Ce corps musclé. Et puis elle était sous son emprise. Elle lui appartenait désormais, quoi qu'elle fasse, elle le savait.

—Tout ira bien. Si ça peut te rassurer, je te laisserai le droit de vivre dans ton clan.

Si cela pouvait la rassurer, elle en serait heureuse. Car à ce moment, elle était tout sauf rassurée. Triste. Désespérée. Haineuse. Mais pas rassurée, bien au contraire.
Elle n'avait jamais pensé au fait qu'il aurait pu lui demander de quitter son clan pour venir avec lui et le suivre comme son ombre. Mais en y repensant, elle frémissait. Comment faire pour vivre loin de camp ? Sans sa mère, sans la présence réconfortante des autres et sans... Nuage du Loup. C'était étrange, mais c'était la présence qui lui faisait le plus de bien, et qui la peinerait sans doute plus que tous.

Ne résiste pas, Neige Eternelle, laisse toi m'appartenir.. abandonne.. je suis sûr que tu n'as plus envie de contact douloureux , alors faisons en sorte que notre relation soie agréable et pas seulement pour moi.

La femelle voulut disparaître. Ou alors faire disparaître ses oreilles. Car elle n'en pouvait plus d'entendre ce ramassis d'inepties qu'il lui racontait. Elle savait que le plus simple serait d'abandonner. De d'abandonner à lui comme il le souhaitais. Mais jamais elle ne le ferait, du moins, pas de son plein gré. Son tempérament de guerrière reprend le dessus. Elle relève vaillamment sa tête et entreprend de se remettre sur pattes. Elle réussit, même si elle sent qu'elle ne tiendra pas longtemps.

—Et si... Je refusais ?

lance-t-elle, une pointe de défi dans la voix, un léger sourire en coin.

Elle essaye de tenir debout, ce qu’elle ne réussit qu’à grand peine. Elle est encore sonnée par le coup contre l’arbre et l’attaque de Foudre, ce qui l’affaiblit encore plus.
Mais qu'est-ce qui lui avait prit ?
Elle ne prit conscience de ses gestes que lorsque le félin noir s’approcha d’elle avec un air menaçant. La femelle ferma les yeux, persuadée qu'elle allait le regretter. Avait-elle provoqué sa mort ? Quelle imbécile ! Le solitaire aux yeux dorés n’en serait que plus méchant avec elle et rendrait son supplice insoutenable.
Un grognement sourd la sortit de ses pensées désespérées. Il s’était approché, l’air mécontent.

— Si tu refuses.. tu n'en souffrirais que plus.. toi.. et tes proches.. en commençant par ce charmant Nuage de Loup.

Elle frémit. Il avait touché juste. Mais comment connaissait-il Nuage du Loup ? L’avait-il croisé ? Lui avait-il fait mal ?
L’effet de cette phrase fut sans doute tout le contraire que ce qu’espérait Foudre. Elle avait beau savoir en danger son apprenti, le fait qu'il en parle devant elle l’avait bouleversé. Il ne s’en tirerait pas comme ça. Il avait beau être le félin le plus fort de la forêt, il ne s’en tirerait pas comme ça. On ne parlait pas de Nuage du Loup devant elle, surtout comme menace. Car elle savait qu’elle le protégerait. Au péril de sa vie.

—Tu peux toujours rêver. La folie. La folie la prend une nouvelle fois. C’était plus fort qu'elle, lorsqu'elle était en présence du matou noir, elle ne pouvait s’empêcher de faire les choses les plus insensées, sous le regard mauvais du solitaire. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Elle avait parlé à voix haute. Tant pis. De toute façon, il le savait. Et il devait s’en réjouir. On n’attaque pas ceux que j'aime impunément !

Ceux que j'aime.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du félin noir. Elle a du mal à ne pas imaginer le pire... Les sourires de ce matou ne signifiait que des choses mauvaises, parfois pires que ce que l'on peut imaginer. Dans ses yeux dorés brillait de la satisfaction, comme s'il appréciait sa réponse.
Un alarme s'enclencha dans la tête de la guerrière qui se mit sur ses gardes, persuadée qu'il préparait un mauvais coup.

- Rassure toi, ton.. ami Nuage de Loup se porte à merveille! Sans la moindre égratignure.. pour le moment.

Ainsi, il avait déjà rencontré Nuage du Loup ? Malgré ses recommandations, son apprenti s'était laissé approcher par le matou de l'enfer ? Visiblement, il n'en portait aucune séquelle. Heureusement, car elle ne l'aurait pas laissé passé. Elle se serait jeté sur Foudre sans hésiter, même si elle savait qu'elle n'avait aucune chance.
Les yeux de la femelle se transformèrent en fentes. Elle attendait la suite. Elle savait qu'il allait dire autre chose. Elle le connaissait suffisamment pour le savoir.
Ses pattes tremblaient sous l'effort. Elle avait tenu debout trop longtemps malgré ses blessures et sa faiblesse. Mais elle tenait.

- Puis, je pourrais également révéler à ton clan que tu as pris pour.. amant l'assassin de bon nombre de leur camarade. Je suis sûr qu'il serait ravi! Les clans ne sont pas comme on le pense, ils sont égoïstes, ils se débarrassent sans mal des chats qui ne respecte pas la moindre de leur règle, c'est pourquoi je te déconseille de te rebelle et d'accepter on sort.. tu es mienne je te rappelle. J'ai été ton premier, n'est ce pas ? Laisse toi m'appartenir, pour la dernière fois mais si tu refuses encore, je peux très bien t'affaiblir d'avantage..

Le cerveau de la femelle tournait à toute allure. Il la coinçait. Jamais elle n'accepterait qu'il révèle au clan ceci, même si c'était faux. Elle ne savait pas si ses compagnons comprendraient, la croiraient si elle leur expliquer la vérité. La vraie vérité. Car Foudre semblait maître dans l'art de la manipulation. De plus, elle avait peur de ce qu'il sous entendait par "t'affaiblir davantage".
Obéir à son marché ? Ou refuser... À ses risques et périls ?
Réfléchir, surtout réfléchir. Ne pas prendre de décision qu'elle pourrait regretter, même si les deux étaient ainsi.

—Je... Quel sera mon sort si... J'accepte ?

Gagner du temps. Et réfléchir.

Elle hésite. Sans s’en rendre compte, elle plante ses griffes dans la terre. Dilemme. Peur. Quoiqu’elle ne fasse, il y’aurait des conséquences. Sur sa vie et celle des sa famille. De ceux qu'elle aime. C’est dans ces moments là, ceux où l’on doit prendre un choix pouvant changer sa vie où l’on se rend compte de notre impuissance face à certaines situations. Elle savait qu’elle était coincée, qu’elle ne pouvait s’échapper. Une envie de pleurer une nouvelle fois la prit. Pourquoi devait-elle être la cible de toutes les mauvaises choses ? Pourquoi devait-elle toujours perdre ? Elle en avait déjà connu, des pertes ! Celle de son père, même si elle ne l’avait pas connu. Celle de son mentor, devenue chef mais qui disparut quelques jours plus tard, à cause de lui. Celle de sa mère, même si elle n’était qu’éphémère. Et puis… si elle acceptait, celle de soi-même. De son âme. Ou si elle refusait, celle de sa famille, de ses amis. Pertes, pertes, pertes.

Il s’approche. Se colle contre elle. Effleure son museau de sa truffe. Poste sa queue sous le menton de la femelle et le caresse légèrement. Elle manque de s’étouffer. Il la dégoûte. Elle ne peut s'empêcher de s’écarter subitement.

—C'est bien simple... Laisse moi être le père de ces chatons, j'aurai bien le droit de les voir.. Et soumets toi à ma volonté. Tu sais bien que lutter est une perte de temps.. laisse moi te dominer. Voila l'échange que je te propose: La sécurité entière de ton clan.. une trêve en quelque sorte pour une durée.. indéterminé contre ta vie.

Elles reviennent, envahissent ses yeux. Tu ne peux pas les empêcher de couler. Dilemme. Elle en revient aux mêmes conclusions que tout à l’heure. Elle préfère sauver ses amis. Mais… ses chatons ? Que deviendront-ils ? Foudre les manipulera-t-il ? Les mènera-t-il à détruire les clans ? Elle n’en sait rien. Elle sait juste qu’elle veut garder la vie sauve à ceux qu’elle aime.
La femelle prend une grande inspiration. Nuage du Loup, j’espère que tu sauras un jour ce que je fais pour toi. C’est à toi que je pense en ce moment. C’est pour toi que je fais ça. Pour te sauver.

—Je… J’accepte. Mais pas pour toi, soyons clair. Toi, tu es… Elle se tait un moment, et, la voix tremblante de colère et de ses sanglots, elle continue. Le félin le plus cruel, sadique, dégoûtant… la liste est trop longue. Mais tu n’imagines pas ce que tu fais. Tes gestes sont faits par la folie. Tu ne sais pas ce que tu fais endurer aux autres. Je ne sais pas ce que tu ferais à ma place, et c’est bien dommage, car je suis sûre que tu ne saurais pas te débrouiller. Tu es un [censuré].

[Désolée, pas pu m’en empêché à la fin Je sais pas si tu mets le mot, à toi de voir. Je pense que tu as deviné ]

Sourire sadique. Sourire qu'elle connaissait bien et qu'elle commençait à détester. Vraiment. Beaucoup trop. C'était un sourire froid. Cruel. Sans doute celui qu'il adressait à ses victimes qui étaient nombreuses. Ces derniers temps, on n'entendait plus parler de lui, ou du moins, aucun morts étranges n'étaient recensés... La femelle était perdue. Elle ne savait pas dans quoi elle s'était embarqué ni ce qui l'attendait. Avait-elle assez réfléchi ? Elle savait qu'elle en avait pour toute sa vie, Foudre n'était pas du genre à demander des choses éphémères. Mais... Elle sentait qu'elle le regretterai. Amèrement.

Le félin noir la regarde de ses yeux dorés. Et puis soudain, il la plaque par terre avec une aisance étonnante. Furieuse d'avoir été surprise ainsi, la femelle grogne. Mais il pose une patte sur sa gorge, comme pour la faire terre. Un geste. Un geste et elle était morte, elle en était consciente. Avec son autre patte, il la caressait légèrement sure visage, comme pour la rassurer. Son regard impitoyable se plonger dans le sien, sans doute perdu, désespéré,d'un bleu qui devait d'être obscurci ou au contraire, avait pâli, était devenu vitreux. L'âme de la jolie guerrière s'était brisée au moment où Foudre avait posé la patte sur elle l'a dernière fois. Et voilà que les morceaux qui avaient recommencé à se coller s'étaient une nouvelle fois échappé.

—Te crever les yeux ne m'empêchera pas de prendre du plaisir.. ou te sectionner les cordes vocales pour t'empêcher de me parler sur ce ton serait une possibilité. Ça passe pour cette fois, ce fut donc ton dernier acte de rébellion, estime toi suffisamment heureuse que je n'ai pas pour intention de t'isoler de ton clan mais ça pourrait tout à fait être une punition. Par exemple passer trois jour dans le terrier de renard si tu ne m'obéis pas, loin des tiens et les jours se transformeraient en lune si tu continues à désobéir et si cela persiste, c'est bien entendu tes proches que je me ferais un plaisir d'exécuter devant toi. Ai-je été clair ?

Durant son dialogue, il avait pressé ses griffes sur la jugulaire de la chatte qui avait retenu sa respiration. L'étreinte du matou se relâcha alors et elle fut entièrement relâchée. Se relever ? Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Avec lui, elle n'était jamais sûre qu'elle resterait debout. Il pouvait la faire tomber en une fraction de secondes...
Mais elle décida de se relever tout de même, faisant face à celui à laquelle elle appartenait désormais. Les yeux de Foudre luisaient d'un rouge inquiétant... Elle frémit. Ferma les yeux quelques secondes. Et déclara :

—Soit. Maintenant... Est-ce que je peux y'aller ?

Question ridicule. Réponse incertaine.