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Les sens en alerte, Grâce de la Vestale sortit du buisson qui l'abritai. Elle avait juré entendre un monstre s'approcher, même rare, ceux qui passaient par là n'était pas moins mortel que ceux du fameux "chemin du tonnerre". Elle cracha au sol en pensant à ce clan, il avait un territoire à son nom, un territoire qui était mortel. Un tel lieu aurait du être interdit depuis longtemps. Toutes les idées étaient bonne pour affaiblir un clan, Grâce le savait. Sans cesse elle cherchait ces petites choses, elle faisait polémique et créait bien des conflits. De nombreuses fois elle avait du mettre fin aux jours des petits curieux, mais alors quand elle a commencé avec cette histoire de chemin du tonnerre, elle avait eut énormément de gens à abattre. Trop pour tous leur ôter la vie, ils auraient vite fait le lien. Le but n'était pas de porter préjudice à son clan favori. Mais de le glorifier, alors ce n'étais pas le moment de favoriser des guerres ! Oh non. Happée ses pensées, elle sursauta au premiers bruits qu'elle perçu et s'étala de l'autre coté du chemin, faisant un magistral plongeon dans la poudreuse. Mais là encore, pas des monstres. Elle soupira Je ne dois pas me laisser distraire.

Elle songea à se relever quand le froid mordit de toute ses forces sa peau. Ses muscles engourdis lui arrachèrent quelques grimaces, mais une fois sur ses pattes elle se sentit mieux. Et soupira à nouveau. Elle n'avait rien trouvé, pas une souris, et l'eau était gelée. Trop gelée. Comment les poisson pouvaient t-il encore survivre dans l'eau ? S'était un miracle ! Ou simplement un don du clan des étoiles. Car après tout, le clan de la rivière étant le meilleur, il doit posséder la source de nourriture la plus pure. Mais les roses ne tardent jamais à se tarir et les eaux et à s'obscurcir, croire que l'abondance éternelle était un signe du destin, s'était se leurrer. Si ils avaient à manger s'était que bientôt ils allaient souffrir. Elle entendit du bruit derrière elle, mais cette fois-ci ne bougea pas.
Grave erreur ?

Le sang coulait à ses pattes, ruisselant le long de son museau et de son corps, mélanger à sa fourrure noir, ses yeux virant au rouge, il leva une patte baigné dans la marre rouge, le cadavre d'un chat gisant à ces pattes, sévèrement mutilé et méconnaissable. Grognant de mépris, le matou poussa le chat mort et le laissa périr dans son coin. Il passa son chemin, déambulant dans la forêt, le sang lui avait fait retrouvé ses esprits. Il en avait besoin pour ne pas devenir incontrôlable. Machinalement il se rendit sur les terres du clan des félins aquatiques. Là où vivait sa compagne Pluie d'Eté, il préférait, en ce moment l'éviter, juste pour prendre un peu de la distance et le voilà sur son territoire. La fourrure hérissé, il s'ébroua pour se débarrassé de quelques gouttes de sang qui le gênait puis continua à avancé. Pas loin, le fumet d'un chat. Une femelle. Il s'arrêta, ne tardant pas à voir la femelle, sans plus attendre lui sauta dessus en crachant, les griffes sorties, les crocs découverts, il la mordit à la gorge, mais s'arrêta avant de gravement la blesser. Là n'était pas son but... Pour le moment. Il redressa la tête et avant que la femelle puisse riposter, il bondit hors de sa porter en lançant, moqueur:

- Ton sang n'est pas assez bon pour moi, je m'en passerai, pour le moment.

Se sentant épiée, Grâce fit demi-tour mais n'eut le temps que d'arracher à sa gorge un cri strident de surprise avant qu'un éclair noir ne lui tombe dessus. Paralysé par ce choc soudain, elle ne put rien faire et laissa le matou enragé la morde sauvagement au cou. Me dites pas que je vais crever comme ça...Nan. Sérieux ? Mais le matou s'arrêta là. Il s'éloigna d'elle. Pendant le laps de temps qui sépara ses actes et ses paroles; Grâce analysa rapidement contre qui elle avait affaire. Elle ne détecta aucune odeur clanique, seulement celle du sang. Du sang. Un sourire de joconde glissa sur ses lèvres, malgré la blessure qui désormais avait tâché son pelage. Elle n'était pas mortelle, voyons voir. Elle avait affaire à un connaisseurs, surement un autre. Mais lu ne préférait pas d'abord torturer ces proies : il jouait pas de la même cour.

« Ton sang n'est pas assez bon pour moi, je m'en passerai, pour le moment. »

Et elle éclata de rire. Un rire qui cependant n'était pas rassurant, il frôlait l'hystérie. Dans la forêt vide, calme, il fit écho, résonna encore et encore. Jusqu'à devenir une maladie capable de glacer le sang à n'importe quel jeune minet non avertis. Ridicule. Elle stoppa net sa jubilation. Ridicule. Son sourire glissa et s'inversa, elle avait presque l'air blasé, changeant tout à coup de timbre de voix. Un miaulement plus rocailleux, moins mélodieux, voir sinistre.

« Oh...Vraiment ? Pauvre Chatounet, désolé de te dire que t'a des goûts de Domestiques toi ♥ »

Elle était certaine qu'en le provoquant il allait se mettre dans une fureur noir et la découper. Sauf que cette fois-ci elle était prête.Elle grimaça de douleur quand sa blessure réapparut, bon, ok, elle n'était pas au meilleur d'elle même. N'importe qui lui aurait dit qu'elle risquait sa vie pour rien. En fait s'était même presque le cas.

« Avant que tu m'égorge sweetie~ J'aimerais qu'on discute un peu. Toi. Et Moi. Je ne rencontre pas beaucoup d'assassin dans les clans... »

Elle avait identifié son odeur. Elle l'avait déjà sentie, vaguement. Dans le clans. Je ne l'ai jamais vu pourtant...A moins que...oh oh oh~ Oui. Maintenant s'était plus clair. Elle en avait déjà eu un avant goût en patrouillant avec Pluie d'Eté...

« J'en rencontre encore moins qui traînent avec Perle d’Été... »

Elle avait hâte de sa réaction, qui sera plus que révélatrice...



HRP => Je me suis permise de mentionner ta compagne et de m'en servir, si cela te dérange que je la connaisse je changerait ça ! :)

La femelle fut d'abord très surprise de se faire ainsi agresser alors qu'elle n'avait strictement rien fait par un solitaire sorti de nul part. Mais il ne fallu pas longtemps pour que la chatte reprenne totalement ses esprist à une vitesse surprenante, fixant le matou pour mieux savoir à qui elle avait affaire. Elle prit un air plus que blaser, comme si elle avait l'habitude des félins du même type que Foudre- Foudre fronça le museau soupsonneux, puis, ses traits s'étirèrent en un sourire malsain. Sourrire qu'il avait souvent quand il pensait à certaine chose dont il vaudrait mieux que vous ignorez le sens. La femelle lança, provocatrice:

- Oh...Vraiment ? Pauvre Chatounet, désolé de te dire que t'a des goûts de Domestiques toi ♥

Et en quoi une chatte stupide du clan des félins aquatique conaitrait elle le moidnre des désires qui liaient un chat sanguinaire au sang ?! Foudre gronda légèrement, les griffes à demi sorties, le regad glaciale faisant briller plus intensément ses yeux or. Foudre avait déjà la fourrure hérisser, il se retint cependant d'attaquer car la femelle n'avait pas fini de parler:

Avant que tu m'égorge sweetie~ J'aimerais qu'on discute un peu. Toi. Et Moi. Je ne rencontre pas beaucoup d'assassin dans les clans...

Normal, les chats de clan ne sont pas des assassins, ce sont juste des demeurés, pas plus méchat que des souris, bête, qui préfère les longues tirades plutôt que d'agir. Foudre secoua la tête, méprisant. Cette femelle était bien naïve de le provoquer ainsi. Il ne faut pas tenter le diable, comme on dit. Le diable, s'est lui. Mais il préférait nettement le nom du Démon noir. Le diable n'existe que dans certaine religion féline et même humaine mais les clans ne la connaisse pas, préférant appeler " le clan des étoiles " les gentils félins et le clan de la... La forêt sombre ou un truc dans le genre pour les méchant félins. La femelle annonça ensuite:

- J'en rencontre encore moins qui traînent avec Perle d’Été...

Triplmenet agacé, le matou noir, sans prévenir, renverça la femelle, la relâchant aussitôt après son attaque sournoise, il corrigea avec rage:

- C'est PLUIE d'Eté, pauvre idiote!

Il se détourna bouillonant intérieurement. Que son secret soit dévoilé au grand jour ne l'embêtait guère... Mais que cette chatte est agacçante! Toujours furieux il demanda d'un ton agreessif:

- Bon, alors ? Qu'est ce que tu me veux ?! T'as intérêt de dire quelque chose d'intellignet si tu ne veux pas finir en charpie!

Le matou en face était vexé. Visiblement il n'avait aimé la façon dont Grâce parlait, et sa manière assez irrespectueuse d'être. Un solitaire avec des principes, encore plus rare.

- C'est PLUIE d'Eté, pauvre idiote!

Ah. Zut. J'ai oublié...C'est bête... Un solitaire sanguinaire avec des sentiments...Elle était déçue. Pourquoi le monde était obligé de s'embêter avec des sentiments qui n'apportent que le trouble et le doute ? Quand on est un tuer on ne doit pas hésiter, on ne doit pas être retenue par sa conscience. Grâce ne comprenait pas, pourquoi avait-il tous cette chose. L'amour, qu'est-ce, pourquoi est-ce important au point qu'un assassin se permette de le ressentir ?

- Bon, alors ? Qu'est ce que tu me veux ?! T'as intérêt de dire quelque chose d'intellignet si tu ne veux pas finir en charpie!

Cela n'inquiéta pas plus Grâce, la mort ne lui faisait pas tellement peur. Elle avait juste peur de crever sans avoir vu assez le monde, juste parce que c'est un peu con de partir alors qu'il reste encore des trucs à voir. Mais s'il fallait, elle avait se battre. Peut être même le tuer, elle pouvait, pourquoi pas ? Ou alors elle le laisserais, parce qu'elle n'était pas non plus une voleuse. Les vies n'ont pas de valeurs, réellement, mais elle ne sont pas toutes vaines. Et puis, Pluie d’Été était de son clan, elle ne devait pas faire souffrir ses camarades. Eux valait encore quelque chose, il était sa famille et ses amis, même si elle ne ressentait rien. C'est juste que c'est comme ça qu'on appelle les gens avec qui on s'entend "bien".

« Comment fais-tu pour aimer ? Tu doit tuer à longueur de journée et ton coeur est capable de supporter un sentiment aussi pur et saint que l'amour ?»

Elle ne croyait pas que l'amour pouvait changer la vision du monde, que d'un coup tout devenait "rose". Non. Le monde n'est qu'une belle toile monochrome juste ombragée, ce qui explique que l'on puisse être triste et heureux. Elle ne ressentait elle que ça, un soupçons de joie là, un peu de tristesse. Pendant quelques secondes. Puis elle oubliait. Parce qu'elle n'avait pas de sentiments. Peut-être pouvait-on voir un instant dans ses yeux du regret, mais seulement dans ses yeux. Car au fond d'elle ce n'était que le vide. Le trou noir.
Juste, le vide. Rien de plus.

« Ok. Laisse moi une autre chance de te convaincre, alors'. Comme ça toi tu aimes le sang, en quoi le mien est pas bon ? »

Elle s'approcha de lui, avec cet air séduisant. Elle ondula autour de lui puis se rassis sur la tâche de sang qui avait tâché le sol. Son sang. Elle le regarda droit dans les yeux, comme elle aimait le faire, car les gens y voyait toujours cette lueur étrange.
La lueur d'un insensible.

« C'est parce qu'il n'y a rien dedans, qu'il n'y rien d'autre que du sang, que du vide »

Elle parlait en même temps de ses yeux, et de son coeur. De son sang, et de son coeur. Parce qu'elle voulait savoir si l'absolution était encore possible, si un jour elle sera pardonné. Si elle sera comme tout le monde, qu'elle n'aura pas besoin d'errer et de tuer pour satisfaire des désirs qui n'en sont pas.

Foudre fixa la femelle avec un étrange regard noir et... Et assassin. Elle aussi semblait trouver que l'amour n'avait pas sa place dans ce monde car les forts tuent les faibles et les sentiments sont une faiblesse. Foudre aurait donné n'importe quoi pour ne jamais connaître l'amour. Contre tout attente, cependant, Foudre n'est jamais devenu faible car son coeur repoussait les sentiments à tel point qu'il arrivait à Foudre d'être violant avec Pluie d'Eté, son corps ne souhaitant qu'une chose. La détruire. La tuer mais son coeur luttait encore pour la voir vivre...

- Comment fais tu pour aimer ? Tu dois tuer à longueur de journée et ton coeur est capable de supporter un sentiment aussi pur et sain que l'amour ?

Foudre réfléchi un instant, son coeur espérait encore pouvoir aimer et pourtant, il noircissait tout les jours un peu plus le rendant de plus en plus incenssible et un jour, il en avait bien peur, il pourrait tuer Pluie d'Eté. L'amour comme il le ressentait n'était pas comme les autres, il en était conscient car tout son être lutte contre tout bon sentiment ne laissant de place que pour les mauvais, jalousie, haine, dégout ect... La femelle lança soudain:

- Ok. Laisse moi une autre chance de te convaincre'. Comme ça toi tu aimes le sang, en quoi le mien est pas bon ?

Après ses quelques mots qui formèrent une phrase intéressante, la femelle s'approcha du matou d'une drôle de façon que Foudre eut du mal à qualifier mais ça ne lui déplu pas au contraire, mais il resta méfiant sachant que cette femelle n'était pas aussi innocente qu'elle en avait l'air elle ajouta:

- C'est parce qu'il n'y a rien dedans, qu'il n'y rien d'autre que du sang, que du vide.

Le matou noir se lécha les babines amusé par sa réflexion, sa question était lion d'être idiote, cette fois, à tel point que le matou se décida d'y répondre, les yeux luisants d'un éclats inquiétant, le matou expliqua:

- Quand on a, comme moi, l'habitude du sang, on découvre qu'il n'on pas le même goût. Souvent, les mâles trouvent que le sang des femelles ont meilleurs goût, à l'inverse des femelles tueuses, certain sang sont plus sucré que d'autre, plus prononcé et le sang change également de saveur en fonction du sentiment du chat. Les chats qui ont peur ont le sang qui a bien meilleur gout et donc toi, tu n'avais pas peur... Alors imagine, la substance liquide qui coule dans tes veines était infecte!

Peut être à ce moment elle a éprouvé de la compassion, peut être at-elle entendu son coeur battre dans sa poitrine incarnate. Mais ce ne fut alors qu'un instant, car à la seconde d'après, le bruissement des battement de son organe s'estompèrent. Et l'ont entendit plus que le silence, le cri sourd du calme pesant, le hurlement sinistre du vent qui cherchais à placer un mot dans cette scène qui n'impliquait maintenant plus que Grâce de la Vestale et Foudre.

EN COURS