Qui es-tu donc vraiment Foudre ? - PV Foudre

Foudre redressa la tête, le sang coulait le long de son pelage, une bête bien plus redoutable qu'un chat. Un renard. Le matou ne l'avait bien entendu pas tuer, cela ne lui rapporterait rien si ce n'est quelque blessure mais il devait garder ses forces pour son véritable ennemi le chat de clan, tous les mêmes TOUS. Même Pluie d'Eté était et restera de leur côté, s'en était pitoyable! Et elle allait devenir chef, chef, n'importe quoi, si ça ce n'est pas de la pure provocation! Toute cette histoire, tout ces changements, ces chats de clan lui avaient tout simplement détruit sa vie mais que croient ils ? Qu'ils n'y auraient aucune conséquence ?! Foudre continuera à les exterminer jusqu'au dernier s'il le faut pour qu'il déserte les lieux. Le matou se lécha la fourrure, un mélange de sang de renard et de son sang mais la douleur n'était plus. Brusquement il se stoppa net. Le sang s'écrasa à grosse goutte sur le sol. Oh, oh! Intéressant, malgré le liquide poisseux qui masquait tout autre odeur, Foudre avait un bon odorat surtout pour débusquer un chat de clan! Ses yeux se réduisirent à deux fentes, un grondement s'échappant de sa gorge, le sang continuant à ruisseler le long de son coup puis de sa patte, il put à peine faire un pas que l'on lui lança déjà:


- Qui es-tu ? Sors de ta cachette !

Mais Foudre ne se cachait pas! Il n'en avait même pas eu l'occasion! La femelle semblait bien proche, oui, s'était bien une femelle avec sa voix plus aigüe. Sale chatte de clan, vermine, déchet de la nature! Foudre gronda de plus belle, si elle pensait se faire un ami, hop, raté. " Je vais lui faire ravaler sa joie de vivre, moi!" Les chats de clan étaient partout, ils grouillaient comme de la mauvaise herbe, ils pensaient que tout allait bien alors que leurs congénères chassaient les solitaires, s'accaparant la moindre parcelle de terre mais il n'y avait plus moyen pour eux de se repentir, la haine est un poison qui dévore petit à petit et il n'y avait aucun remède à cela, la femelle ajouta:


- Je te vois, tu peux sortir. Comment t'appelles tu ? Sors de ce buisson !

"Rah mais je me cache pas, femelle débile!" grinça Foudre intérieurement. Les crocs découverts et avec rapidité il sortit de derrière les buissons en feulant, son regard teinter de rouge prouvait sa haine pour elle. Pour les chats de sa race. Il la frappa avec violence, la renversant sans ménagement. Les chats de clans, il le savait, avait la capacité de se battre eux aussi, hors Foudre n'était pas n'importe quel solitaire mais le plus fort, quand elle essaya de se débattre, il planta ses crocs dans sa gorge pour l'empêcher de bouger, si par malheur elle voulait bouger, les crocs de Foudre toucherait la jugulaire, le point vital, la femelle mourrait sur le coup. Ses griffes sorties elle aussi éraflèrent le flanc de l'inconnue, tout était calculer. L'une des techniques de base enseigné par Assaïm. Complètement piégé, la femelle était à sa merci complète. Pourquoi ne la tuait il pas tout de suite ? Surement parce que parfois il laissait des chats en vie qu'il terrorisait pour son bon plaisir mais si cette jolie minette ne coopérait pas, alors oui, il ne se gênerait pas d'en faire une victime de plus. Entre ses crocs, toujours planter dans sa gorge où un filet de sang s'en échappait, il siffla simplement:

- Je te déconseille de bouger, de te débattre où de simplement résister sinon c'est la mort assuré.

Foudre fut étonné de voir une guerrière, chatte de clan se mettre à fondre en larme, cette femelle était bien faible et pathétique mais elle lui disait vaguement quelqu'un... Ce qui le frappa se fut ces yeux saphirs, il connaissait ces yeux là... Non, impossible, il hallucinait! Il devait surement s'agir d'une simple femelle qu'il avait peut être déjà croiser et qui avait dû éviter une mort certaine, oui, ç devait être cela mais pourquoi pleurait elle ?! La mort lui faisait autant peur que ça ? Mais elle peut s'estimer heureuse de finir au Paradis et non en Enfer comme lui. Foudre ne croyant pas au clan des étoiles et ça religion était bien différente, plus proche de celle des bipèdes. La femelle pleura de plus belle mais ces larmes semblait plus être des lames de joie. " Hein ?!" comment ça, des larmes de jour ? Etait elle folle ? N'avait elle donc pas conscience que sa vie ne tenait qu'à un fil ?! Foudre gronda, il leva une patte, s'amusant un peu, hésitant à l'achever direct ou la laisser encore un peu en vie pour le divertir. La vue de tout ce sang l'existait, il en avait envie de toujours plus! La femelle lança:

- Foudre ! C'est bien toi ?! Après tout ce temps ! Tu es toujours aussi beau et aussi fort !

Comment connaissait elle son nom ?? Et comment ça " C'est bien toi?!" Il ne s'était jamais rencontrer... Ou peut être juste une fois, comme ça... Il lacéra une nouvelle fois le pelage de la femelle, encore une fois, du sang s'en échappa, il la maintient encore plus fermement au sol, ses crocs découverts à un souffle de son museau, prêt à en faire de la pâté pour charognard. Il grinça d'un ton glacial:

- Ferme-là, chatte de clan! Ta vie va se terminer aujourd'hui même!

Il se calma quelque peu, fixant le beau pelage de sa proie, un beau pelage macule de sang. Son sang. Foudre leva sa patte avant droite, les griffes sorties, il plaça sa patte tout en haut de son coup qu'il griffa lentement, doucement, il descendit vers la gorge, ces griffes déchirants la chair mis pas profondément, juste assez pour faire couler d'avantage de sang et d'avantage de plaisir, il s'arrêta à la hauteur de l'épaule se penchant en avant, il lécha la gorge de sa victime, langoureusement, il émit un léger ronronnement, les griffes à demies rentrer, il posa l'une de ses pattes avant sur le ventre doux de la femelle, si il continuait à sa rythme, elle se viderait de son sang. Il continua de lui lécher la gorge, la tenant toujours de manière à l'empêcher de faire quoi que ce soit, complètement à sa merci, soumise à son bon plaisir, un plaisir sanglant, il dévoila de nouveau ses crocs, hésitant à mordre une nouvelle fois, il murmura simplement d'une voix faussement mielleuse:

- Mais pour le moment, je vais tâcher de te torturer un peu.

Le matou ricana froidement sans le moindre état d'âme, il aimait faire souffrir les autres, encore plus les femelles, leur sang était meilleur et elle se débattait moins, leur pelage plus doux et leur chair plus tendre faisait entrer ses griffes avec une facilité déconcertante. Le sang coulait le long de son menton telle un ruisseau. Non, une cascade plutôt! Mais qu'Est-ce qu'il aimait lire la peur dans le regard de ces victimes, leur attitude soumise et suppliante, les voyant se vider de leur sang. Car oui, une mort rapide était loin d'être intéressante, le mieux était les morts lente, très lente, le plus de souffrance, entre gémissement, supplication, imploration, cris de douleur, il détruirait les chats de clan de cette manière, il les feraient un maximum souffrir et calmerait ainsi une partie de haine. Il plongea ses yeux dorés qui viraient vers l'écarlate dans ceux bleus saphir de la femelle, des larmes coulaient toujours le long de ces joues et de ces plais, toujours sur le dos, complètement piégé, elle dit:

- Oh, mon beau Foudre. Que t'es t'il arriver ? Tu ne me reconnais donc pas ?! C'est moi Flocon de Minuit ! Ta confidente d'autrefois !

Foudre cligna un instant des yeux incrédules, ça lui disait vaguement quelque chose... Oui... Elle lui disait bien quelqu'un...! Il desserra, une fraction de seconde ses griffes qui lui éraflaient toujours le flanc, avant d'afficher de nouveau son air froid et dur, elle essayait de le déstabiliser et de gagner du temps. Il s'ébroua pour se débarrasser du sang, il en avait surtout sur les pattes, le visage et le ventre, il cracha en lui lançant un regard noir:

- Je t'ai dit de la fermer !!!

Comment pouvait elle prétendre avoir un quelqu'onque lien avec lui ?! Il esquissa un sourire de coin sadique. Sans s'en rendre compte il avait presque rugit ses paroles avec rage, si elle pense qu'elle s'en sortirait avec des mensonges... Une nouvelle fois il repris son calme incroyable, il se lécha les babines, puis lentement, passa une de ses pattes avants sur la joue perlé de sang de la femelle, il la caressa avec une fausse douceur, jusqu'à s'arrêter sur l'une de ces joues remontant derrière l'oreille, endroit qui pouvait entrainer la mort si l'on vise bien... Il afficha un nouveau sourire de coin la griffant à nouveau sur la joue, il faisait tout avec soin, tout était calculé, il connaissait chaque point vital et chaque point qui enclenchait une douleur insoutenable. Il lui lécha la joue se délectant en silence, il murmura simplement:

- Je n'ai jamais eu de confidente ni d'ami, ça a toujours été ainsi.

Foudre avait un léger doute, continuant à se demander d'où elle connaissait son nom. Il en déduisit, complètement buté qu'elle avait dû l'entendre par l'un de ces camarades de clan, il était plutôt connu dans les environs, connu pour ses nombreux massacres, tueur impitoyable il ne tuait cependant pas toutes ses proies, il pouvait très bien les torturer et s'amuser un peu avant de les abandonner et ainsi peut être que certains survivent à ses blessures sauvages. Les seuls souvenir qu'il avait de son passé était ceux qui l'avait marqué et véritablement fait souffert au début. Assaïm, lui seul était la raison de ce changement, sous ses ordres, Foudre avait tué son frère adoptif ainsi que sa première victime, le gout du sang, des blessures, de la peur, de la haine et tout l'horreur et l'Enfer sur terre. Il ne se souvenait de pas grand chose d'autre, il ne voulait pas se rappeler. La femelle soupira encore:

- Tu ne te souviens vraiment pas, hein, Joli Matou. Tu ne te souviens pas, j'étais la seule à te donner de surnom... Ça ne te dis rien...?

Jolie... Matou ? Il en fut presque incrédule. Non mais qui aurait pu l'appeler ainsi... ? Il était perplexe, impossible, cette femelle ne faisait que de le perturber. Il voulait la faire taire, qu'elle arrête de vouloir le raisonner, qu'elle se contente de gémir et d'agoniser, il ne voulait plus l'entendre, plus rien savoir! Et pourtant, oui pourtant la femelle continua sur la même lancé:

- Tu ne te souviens pas m'avoir dis "Ne m'adresse plus la parole, un grand danger te menace. Je veux te protéger Minuit, crois-moi. Nous ne devons plus jamais nous voir." J'ai beaucoup pleuré, mais toi tu restais courageux tu n'as jamais versé une larme. Depuis nous nous ne sommes jamais revu. Jusqu'à aujourd'hui, on tu vas mettre fin à mes jours. Cependant si tu es heureux malgré tout je...

Foudre ne sut un instant que dire, avait il vraiment prononcé ces paroles ? L'avait il vraiment protégé du danger qu'était Assaïm... Non, il n'avait pas pu... Un souvenir vague lui revint, un vague souvenir choquant de chat mourant par le simple fait qu'il leur avait adressé la parole... Il secoua la tête, la légère voile de tristesse qui l'avait submergé disparu aussitôt, il repris son air sauvage et mauvais, sinistre et assoiffé de sang. Il parcourut le beau pelage crème du regard, plutôt robuste pour une femelle à la fine carrure, malheureusement, ce beau pelage était à présent couvert de sang, Foudre l'avait griffer de toute part, évitent précisément les organes vitaux pour éviter de la tuer car la souffrance est bien plus beau qu'une mort rapide. Il se pencha vers la femelle, se couchant presque sur elle, sa langue râpeuse continuait de lécher ses plais avec délice, toujours aussi langoureusement, lenteur et avec une étrange douceur froide et fausse. Il lui lécha la gorge où le sang abondait l'empêchant de se débattre, ignorant parfaitement le fait de savoir si les blessures lui brûlaient, lui faisaient mal. Il continua ainsi, avant de murmurer d'une étrange voix lointaine:

- Ceux que j'ai connu et fréquenté à l'époque sont morts, tous morts sans exception.

Il serra les crocs un instant pris dans ses souvenirs. Non, le passé était le passé, il devait l'oublier, il repris dans un ricanement presque glauque:

- Laisse toi faire, tant que tu ne tentes rien, la douleur sera supportable jusqu'au moment de ta mort à moins que je te laisse une chance de survivre avec toute ces blessures.

La femelle lui lança un regard incrédule, elle s'attendait à ce que Foudre la laisse tranquille ou mieux, qu'il lui parle... Mais Foudre se fichait pas mal du passé, l'ancien lui était mort en même tant qu'Assaïm qui lui avait tout enseigné mais Foudre le haïssait quand même pour lui avoir détruit tout espoir dans la vie et comme pour se venger, il fait souffrir les autres leur vidant de leur sang, il n'y avait rien de plus amusant, il ronronna d'un plaisir malsain. Ses idées son malsaine. Flocon de Minuit continua de pleurer, joie mélangé à l'horreur, ce n'est pas ainsi qu'elle devait imaginer des retrouvailles... Elle le fixa droit dans les yeux, Foudre soutint son regard sans broncher, elle l'implora de nouveau:

- Foudre je t'en supplie. Pourquoi ne pense tu plus à rien ? N'y a-t-il que le sang qui t'intéresse ? Pourquoi ? Explique moi que je te comprenne, je n'ai plus rien à perdre si se n'est que toi et la vie... Mais sans toi, la vie n'est plus...


Le matou noir se crispa, il ne voulait rien savoir! Il serra les crocs, l'amertume se lisait sur son visage plonger de nouveau dans ses pensées, il avait l'impression de n'avoir vécu rien d'autre que sa vie d'assassin et dire qu'un jour il avait eu un cœur, joie, tristesse et le reste des émotions qui forme chaque félin... Son avenir à lui était réduit au meurtre, surtout des chats de clan! Et elle, cette chatte en faisait partie, s'était son ennemi sans l'ombre d'un doute et si elle parvenait à survivre, elle en garderait des blessures aussi bien physique que mentale, il allait bien s'amuser:

- Tais toi! Feula t-il, ce que j'ai vécu ne te regarde pas, je ne suis plus le même qu'avant, le passé ne compte plus pour moi!

Il se pencha de nouveau, la femelle était plutôt mignonne, il la fixa un instant presque hésitant puis repris son air sinistre, il la dominait de sa hauteur car il s'était redressé pour parler, comme le fait de s'énerver ainsi lui prenait de l'énergie il se coucha de nouveau sur la femelle, il longea le ventre de la femelle de sa patte avec un sourire mauvais, le ventre étant l'endroit le plus sensible chez le chat et chez beaucoup d'autres animaux, dans cette position Flocon de Minuit était soumise à lui et cela lui plaisait, il n'avait pas encore toucher à la partie du ventre et peut être ne le ferait il pas ou peut être que si, il s'amusait de savoir qu'il avait tout à fait le choix, il fixa la femelle, l'air ravi:

- Ta fourrure est méconnaissable avec ce sang et après notre rencontre je ne suis pas sûr que tu aurais la force de continuer à vivre! Ricana t-il.

La femelle trembla d'abord plus que terrorisé, la nuit tombait doucement, bientôt il abandonnerait sa victime jadis une connaissance proche pour commettre d'autre crime, il fixa Flocon de Minuit d'un air satisfait, s'était une belle femelle, encore plus belle avec son pelage éclaboussé de sang et son regard apeuré qui l'observait de ses yeux bleu-violet lui donnait un charme que Foudre prenait plaisir à contemplé, le matou noir était sournois et imprévisible, il pouvait très bien s'intéresser à une femelle et la détruire, la faire souffrir et même la tuer sans le moindre scrupule. C'est alors que la femelle se met à hurler, Foudre plisse le museau. Que cherchait elle à faire ? Appeler de l'aide ? Non, s'quelqu'un arrivait il lui suffirait de la mordre à la gorge et de la tuer avant que l'on puisse la secourir. IL gronda sauvagement quand elle revint enfin à elle. Etait elle devenue folle ? Flocon de Minuit afficha un air neutre se qui le fit sourire, comme si ce qui lui arrivait n'était rien, Foudre s'en fiche pas mal, on ne peut pas enlevé la douleur des blessures quoi qu'elle puisse faire! Il esquissa un sourire cruel et elle demanda de façon très inattendu :

- Et toi Foudre, as-tu déjà eu peur de la mort...?

Quelle question bien stupide, voilà à quoi son condamné les chats de clan, des êtres fiables et stupides qui n'on rien compris à la vie... Foudre secoua la tête méprisant, la question avait pour lui que très peu de sens, comme la femelle ne pleurnichait plus et qu'elle semblait résigné à affronter toute les douleurs possibles et imaginables la tête haute, le matou noir hocha la tête approbateur. S'était ce qu'il y avait de mieux à faire, se laisser faire, juste ça, ne pas s'apitoyer sur son sort, juste ne rien faire était la meilleure façon d'être récompenser et de peut être rester en vie, une nouvelle fois, Foudre lécha les blessures de la femelle avec cette douceur presque sinistre, lui léchant aussi bien la gorge que la truffe sans la moindre gêne, de toute façon, le sang avait giclé un peu partout et la plupart des blessures étaient bégnines, pour l'instant...

- Tu as des questions bizarre, chatte de clan.

Il réfléchit, comme la femelle n'avait pas songer une seule fois à s'échapper, Foudre décida de prendre quand même le temps de répondre à sa question, tout en réfléchissant, sa patte avant effleurait l'épaule de la jeune chatte, continuant de planter ses griffes de temps en temps alors que sa langue entreprenait de laver les blessures pour en faire de nouvelles. Enfin, il déclara:

- Peur de la mort ? Non, je n'en ai pas eu l'occasion. La mort est juste un simple moyen d'éviter de souffrir, d'éviter de voir les autres souffrir, j'aurais mile fois espérer que ma vie s'arrête mais ma haine pour ceux qui m'on fait du mal m'a toujours maintenu en vie.

Foudre esquissa un sourire en voyant sa mine surprise qui s'efforçait à rester neutre, Foudre voyait bien qu'elle voulait savoir, peut être se disait elle que, connaître la vie de son ancien ami valait bien quelques griffures... Foudre arrêta de griffer la femelle, il avait atteint la limite, s'il continuait à faire écouler du sang elle mourrait et, comme il l'avait dit, il ne voulait pas la tuer sinon il gâcherait les efforts qu'il avait fourni pour qu'elle ne se fasse pas tuer par Assaïm. Le matou rentra les griffes un peu déçu mais il l'avait assez amoché comme ça. Il continua donc à lécher les blessures sans en créer de nouvelle, ses coups de langue était presque plus doux comme s'il essayait d'en profiter encore, ses pattes ne faisaient plus qu'effleurer la fourrure de la femelle, Flocon de Minuit sembla réfléchir, choisissant surement soigneusement ses mots demanda de nouveau:

- Et quand tu as rencontré ce danger dont tu m'avais averti autrefois, tu n'as pas eu peur toi aussi ?

La matou sentit sa fourrure se hérissé, il détestait se faire questionné et encore plus sur son passé, en quoi cela la regardait elle ? Certes, il l'avait connu par le passé mais en aucun ca elle n'était lié à l'histoire, le matou lui jeta un regard glacial puis observa la lune, finalement il n'avait pas besoin de tuer pour assouvir sa soif de sang, il lui suffisait juste de trouver une proie de la vider mais pas trop, de la laisser en vie, elle se rétablie et on recommence, c'est plus pratique, c'est vrai mais sa haine pour les clans l'oblige à tuer et c'est ce qu'il continuera de faire. Il déclara amer, après un moment:

- Le danger qu'il représentait je l'ignorait totalement et je n'en ai pas eu le temps de m'en rendre compte cependant je pense pouvoir le remercié, aujourd'hui car il me permettra de me venger.

Foudre soupira. A caque fois qu'il donnait une réponse à la femelle, il faisait très attention à ce qu'il disait, répondant avec le stricte nécessaire se refusant de donner trop de détail, Foudre ferma les yeux, un jour Est-ce que sa vie aura vraiment un sens ? Ou le sens qu'il lui donnait était véritablement venger sa vie gâché ? Ca devait être ça, sinon pourquoi aurait il eu une vie aussi tragique si ce n'était pour rien ? Ses chats de clan mourront sous ses yeux à son plus bon plaisir, il fixa Flocon de Minuit. Oui, il la laissait en vie aujourd'hui mais qu'en serait il de la prochaine fois ? La prochaine fois elle n'aurait surement pas cette chance, il sourit sournoisement. Mais que ferait il une fois les clan détruit ? Il ne pourrait jamais changé, c'est sûr, alors peut être mourrait il ? Peut être... La femelle souffla alors:

- Pourquoi vouloir se venger ? Et de qui ? Si ça n'est pas trop indiscret, pourrait tu me répondre, s'il te plaît ?

Elle continue avec ses questions... Foudre haussa les épaules, il se pencha en avant en lui léchant de nouveau le bas du ventre, comme il la dit, il n'avait pas touché à cette zone mais le sang avait quand même couler ou giclé à cet endroit, la femelle frémit à son contact, normal vu la sensibilité, il continua de réfléchir, tout en la caressant de ses pattes avec plaisir, s'était peut être sa manière de se calmer et de ne pas répondre trop méchamment à sa question. " Allez brûler en Enfer chat de clan!" oui, lui aussi irait en Enfer après ce qu'il a fait mais ceux qui lui on détruit sa vie iront aussi. Il répond d'une voix haineuse:

- Parce que vous avez détruit ma vie. J'ai tout perdu en l'espace de quelques jours, j'ai subi par la suite de la maltraitance de la part de vous, chat de clan, vous avez profitez de ma faiblesse et aujourd'hui je profiterai de la votre, je vous tuerai jusqu'au dernier!

Le matou fixa la femelle avec mépris, elle semblait totalement désapprouvé sa manière de faire injuste pour ceux qui n'on rien fait mais peut importe, tout ces chats son des complices, il se fiche pas mal des solitaires tant qu'ils ont assez à manger et tant que personne ne dépasse leur frontière ridicule, oh, jamais Foudre ne les respecteraient, ces frontières ! Foudre observa un long moment Flocon de Minuit et son air indigné, elle ne dit rien, s'était peut être mieux ainsi car Foudre n'entendrait jamais raison, il était complètement focalisé sur son Object et la haine l'aveuglait totalement, alors ce ne serait pas de belle parole qui le ferait changé d'avis, il secoua la tête en murmurant d'une voix aussi mielleuse qu'avant voir plus terrifiante:

- Les chats de clan se croient fort mais s'est parce qu'ils attaquent en groupe. Vous êtes incapables de vous débrouiller seul et d'affronter un simple solitaire.

Il ricana, le solitaire en question, s'était lui, Flocon de Minuit n'avait aucune chance face à lui. Bon, il faut dire que sa vie entière avait été une succession de combat pour devenir toujours plus fort et à présent, une simple chatte telle que celle là ne pouvait rien ! Il continua à lui lécher la fourrure à rythme régulier, le sang continuait de s'écouler mais en plus petite quantité, encore suffisant pour en profiter encore un peu. Il plongea ses yeux doré dans ceux de la femelle. Son regard bleu glace qui cherchaient à rester indifférent à la douleur. Cependant le matou ne s'était plus montrer violant depuis qu'il avait arrêter de la faire saigner, doucement le matou se pencha en avant, sans aucune gêne, comme si la femelle n'était qu'un objet pour lui, il lui lécha la joue, le museau et les babines, il murmura avec mépris:

- Et bien, tu peux rien faire sans tes chers camarades ridicules de ton clan tout aussi ridicule!