La chance ne te sourit plus jeune chat | PV Nuage d'Erable

Le vent souffle avec force sur la lande , les quelques arbres présents ploient dangereusement , les branchent craquent et se brisent , tombant avec fracas sur le sol d'herbes sèches. Les feuilles s'envolent et forment des tourbillons. , cet élément furieux abandonne l'idée de ce calmer et souffle d'avantage. Dans son lit de jais , la douce mère d'argent éclaire de ses faibles rayons blanchâtre l'herbe plié sous la force de cette colère. Aucun chat même fou aurait renoncé à sortir en cette nuit tempétueuse , cependant , une silhouette féline se découpa dans la nuit glaciale , ses yeux dorés se voyait faiblement dans cette obscurité presque totale. Son épaisse fourrure était plaqué en arrière à cause des rafales qu'elle devait affronter à contre sens.

Après une longue et difficile traversé , Épine arriva sur les hauts plateaux , de ses yeux d'or , elle balaya ce coin de territoire à la recherche d'un promontoire de fortune d'où elle pourrait voir l'ensemble de cette terre qu'elle ne connaissait que très peu. Son regard se posa alors sur un gros rocher , elle le rejoignit au pas de course et grimpa tant bien que mal dessus. Elle se dressa de toute sa hauteur , tendant ses pattes au maximum , elle ferma les yeux quelque secondes pour sentir ce vent déferlant sur la lande traverser sa belle pelisse. Après un rapide regard sur l'étendu de ces hauts plateaux , la solitaire leva la tête vers l'astre de la nuit , observant sa traversé , bientôt l'ardent soleil se lèverait pour inonder ces terres de ses rayons brûlant. Elle baissa alors la tête et se coucha sur le rocher , les yeux perdu dans le vague et les pensées ailleurs.

Le soleil pointait enfin à l'horizon , la sombre solitaire se releva alors et sauta gracieusement du rocher pour tomber sur le sol avec légèreté. Elle étira un à un ses membres endoloris par le froid nocturne. Le vent s'était peu à peu calmer dans la fin de la nuit pour se transformer en une légère brise. Épine poussa un profond bâillement et se mit à la recherche d'un repas , le nez à l'air elle chercha une piste. Un léger fumet lui parvint à la truffe , un léger rictus apparut sur son visage , cette odeur n'était pas celle d'une vulgaire proie mais d'une proie clanique , un chat. La tueuse passa sa langue sur ses crocs et miaula d'une voix qu'elle voulait douce.

- Tu peux sortir je t'ai repéré.