Coeur de glace a t-il la possibilité de fondre ? Pv Pluie d'Eté

- Alors, on arrive pas à suivre, princesse ? Ton "clan " serait il donc connu pour sa lenteur ? se moqua Foudre sans méchanceté.

Pluie d'Eté en était sûre, elle avait mal entendu. Une princesse ? Elle ? Certainement pas ! Une guerrière, oui ! Ce nom de chatte domestique était plutôt pour lui déplaire. Mais ce n'était que justice : après tout,  "Foufou" n'était pas mieux. Et puis, au fond, c'était assez flatteur; quand on y pense, une princesse est à la fois belle et noble... Hésitante, la chatte pencha la tête sur le côté. Puis elle opta pour un sourire éclatant et fier et courut rapidement vers lui. Alors qu'elle l'avait presque rattrapé, il eu tout à coup l'air contrarié et miaula :

- Non, suis-je bête j'avais oublié que ton clan était "parfait" et que tu vouais une confiance aveugle à cette bande d'incapable qui en font partie.

A nouveau blessée, elle s'arrêta en plein mouvement. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi amer ? A chaque fois qu'elle se sentait parfaitement à l'aise, à chaque fois qu'elle commençait à se détendre, il faisait une remarque moqueuse ou méprisante envers son clan. Pluie d’Été se sentit soudain triste et ses oreilles retombèrent. Elle aurait bien voulu une relation plus simple, qu'elle aurait pu vivre au grand jour... Mais qu'est-ce que je raconte ? J'ai la chance d'être aimée par le chat le plus beau, fort, et aimant, même si il ne le montre pas souvent. s'il y a des complications, ça n'a aucune importance. Elle soupira et franchit d'un pas lent les quelques pas qui la séparait encore de lui. Doucement, elle se frotta contre son pelage si doux et noir, qu'elle aimait tellement.

- Foudre, s'il te plaît, ne sois pas jaloux des chats de mon clan. C'est toi que j'aime, c'est toi que j'ai choisi. Et pas eux.

Son ton était grave, et elle n'avait pas employé le surnom affectueux qu'elle avait inventé. Pour appuyer ses paroles, elle lui donna quelques coups de langues amoureux sur le museau. Fais moi confiance, disaient ses yeux rempli d'amour.

Le matou s'en voulu une nouvelle fois. A nouveau, il s'était comporté comme un crétin devant elle, il avait à nouveau insulter son clan avec un dégout et une haine qu'elle n'aurait jamais dû remarquer chez lui. Mais qu'y pouvait il ? Il les détestait!!! Et pourtant, n'ayant aucun sens il aimait un chat de clan, la blague! Mais rien qu'en la regardant dans les yeux, ses yeux qu'il aimait tant, sa beauté, qu'il aurait pu croire irréelle et impossible... Est-ce ça l'amour ? En fait, il ignorait tout du nom. Le matou était d'ailleurs de plus en plus dérouté et il peinait à réfléchir. Et cette voix dans sa tête, cet instinct qui lui hurlait de l'abandonner et d'aller massacrer des chats et pourtant, il en était comme clouer sur place, malgré son avidité de sang et de vengeance, alors voilà une situation bien comique... Pluie d'Eté le rejoignit, lentement. Elle se frotta à lui... Décidément, il ne s'y habituerait jamais et une nouvelle angoisse l'envahit. Et si un jour elle croisait Phœnix... Il n'hésiterait pas à la tuer... Et il ne pourrait probablement pas la protéger. Tout d'un coup, il commença à avoir peur. Jamais il n'avait connu la peur et surtout pas celle-là... S'était de la peur, mais pas pour lui, pas pour sa vie, il se fichait pas mal de mourir, mais il s'inquiétait pour Pluie d'Eté. s'est alors que la femelle dit:

- Foudre, s'il te plaît, ne sois pas jaloux des chats de mon clan. C'est toi que j'aime, c'est toi que j'ai choisi. Et pas eux.

Cette phrase, cette seule phrase lui alla droit au cœur et pourtant, il se sentait de plus en plus mal, cette lueur joyeuse dans les yeux de Pluie d'Eté qu'il n'aurait jamais voulu voir s'éteindre allait peut être disparaitre à tout jamais pour ce qu'il allait faire, la détruire car il comptait, d'un côté et sans le vouloir la trahir. D'un coup, il n'y tint plus, il pris la voix la plus grave et la plus sérieuse qu'il le pouvait et la mit en garde:

- Pluie d'Eté... ne va jamais trop loin sur les terre libre... Juste pour deux raison valable, parce que tu risques de croiser des chats non fréquentable. Il repensa immédiatement à Phœnix, il continua, et parce que je ne veux pas que tu me voies comme je suis vraiment... Ce que je suis en dehors de notre rencontre. Il repensa à la façon atroce et qu'il aimait tant de tuer des chats et de les faires souffrir.

Les yeux gris de Pluie d’Été n’exprimaient que de la tendresse, et pourtant ceux de Foudre étaient tourmentés, soucieux... Comme s'il craignait quelque chose. Mais c'était impossible; il était absolument sans peur, et elle appréciait beaucoup ce trait de son caractère. Elle tenta de sonder son expression, mais renonça rapidement. Le visage entraîné de Foudre ne laissait rien voir de ses pensées, et seuls ses yeux jaune doré montraient son inquiétude.

- Pluie d’Été... ne va jamais trop loin sur les terre libre... Juste pour deux raison valable, parce que tu risques de croiser des chats non fréquentable, et parce que je ne veux pas que tu me voies comme je suis vraiment... Ce que je suis en dehors de notre rencontre, finit-il par dire d'un ton grave.

Alors c'était ça ? Il avait peur pour elle. Incrédule, elle se rendit compte qu'il avait l'intention de continuer ses actes de violence. Elle fit un pas de côté pour mieux voir ce corps souple et mince, teillé pour le combat et la vitesse. Puis elle jeta un coup d’œil vers les pattes, pour le moment inoffensives, qui, elle le savait, cachait des griffes acérées. aucun chat à sa connaissance ne pouvait tenir tête face à Foudre. Mais elle se doutait bien qu'elle aurait beau tempêter, supplier, exiger, jamais il ne cesserait de tuer. Du moins, pas pour l'instant, mais elle comptait bien le faire changer petit à petit. En attendant, il était de son devoir de protéger les autres, puisqu'elle le laissait faire. Elle prenait la responsabilité de tous les actes qu'il pourrait commettre, et, chaque blessure qu'il infligerait serait de sa faute, à elle. Cette décision prise, elle sentit un poids s'envoler de ses épaules à la pensée qu'elle n'avait plus à se sentir coupable des fautes de Foudre à sa place, puisqu'elle allait les empêcher de se produire. Elle ferait le contraire de son conseil, et le surveillerait le plus étroitement possible. Cette idée la fit sourire; elle se comportait comme une mère avec son chaton.amusée, elle répondit d'une voix (peut-être un peu trop) innocente :

- Je ferais attention.

Ce n'était pas exactement un mensonge : elle allait faire attention, mais à lui, et non pas à elle. Il était hors de question que d'autres innocents meurent, ou que Foudre finisse par trouver plus fort (et plus méchant) que lui. Pluie d’Été n'aurait pas supporté de le perdre, lui et son sombre pelage velouté et soyeux, ses yeux comme deux soleils brillants, son sourire franc et magnifique, qu'il lui réservait à elle seule...
S'arrachant difficilement à la contemplation dans laquelle elle était plongée, elle regarda le ciel ou le véritable soleil avançait lentement. Et elle réalisa que, très bientôt, les membres du Clan de la Rivière allaient se lever et remarquer son absence. Ils enverraient une patrouille à sa recherche et la découvrirait en compagnie d'un dangereux psychopathe, qu'ils s'empresseraient d'attaquer... Elle frissonna en imaginant le carnage qui en résulterait, et le choix cornélien qu'elle aurait à faire. une rapide déduction et elle décida qu'il était temps pour elle de rentrer au camp. Malheureusement.
Pluie d'Eté posa une ultime fois son museau sur celui du chat qu'elle aimait, et miaula, à regret :

- Je dois partir, sinon on va s'inquiéter de ma disparition. Imagine comment ils réagiront si je leur dis la vérité ! plaisanta-t-elle avec ironie.

Et elle se mit à trotter d'un pas rapide, sans se retourner et sans attendre de réponse. Si elle n'entendait ne serait-ce qu'un seul mot de sa voix, elle n'aurait pas le courage de s'en aller. Il me manque déjà, songea-t-elle en s'éloignant. Peut-être aurait-elle du lui annoncer son départ un peu moins brusquement, et prendre plus de temps pour lui dire au revoir. Ah, et proposer un lieu et une date pour une future rencontre, aussi ! Elle fut tentée de faire demi-tour, mais il était trop tard, et de toute façon, elle aurait été incapable de le quitter une nouvelle fois.

Quelque minutes après, elle se glissait dans la tanière des guerriers en essayant de ne pas marcher sur l'un des félins et s'allongeait au moment où l'un deux commencait à entrouvrir les yeux. Juste à temps...

Finish ? j'ai la flemme de répondre encore une fois x)

D'accord, je suis indulgente avec ta flemmingite aiguë, j'ai la même ^^'.

TERMINÉ