Suis-je contrainte de vivre dans la peur ? PV Messager des Nebuleuses

La vieille bipède caressa la tête de son chat d'un air dépité, Alix comprenait à peur prêt ce qu'elle disait " voyons Alix, sort de la maison un peu, ça fait deux jours que tu traines ici et que tu ne vas dans le jardin que pour aller au " toilette" mais que t'est il arrivé pour que le vaste monde te fasse peur ?" Ce qui lui était arrivé ?! elle avait rencontré Hadès, voilà ce qui lui était arrivé! et depuis, il lui avait dit qu'elle n'était plus libre, qu'elle lui appartenait en quelque sorte mais Alix appartient qu'à ses bipèdes! Tana, l'autre chat de la maison la regardait avec une expression interrogative mais Alix avait refusé de lui en parler. Le vieux bipède soupira et lâcha son "journal" qu'il lisait sur le " canapé". Il attrapa Alix qui protesta en se débattant puis il sortit avec elle. Dans la jardin, il la déposa gentiment en disant " Allez Alix, va faire un petit tour, je reste dans le jardin si tu veux!" Toute tremblante, Alix quitta le jardin non sans quelques regard en arrière au vieux bipède assis sur sa chaise dans le jardin, Lucky le chien le rejoignit en aboyant gaiment. Un peu rassuré, Alix fit son tour, comme avant. Elle huma l'air, fureta, allant à gauche à droite ne faisant plus trop attention ou elle allait, jusqu'à sentir un chat, un mâle et depuis sa rencontre avec Hadès, elle était terrorisé en voyant un mâle! Mais serait elle pas en... Et miiiiiince! Les terres d'un clan! Elle y était déjà venu mais elle n'y était pas autorisé! Apeuré, Alix recula, baissant la tête gêner en voyant le matou, elle bredouilla:

- Je... Vraiment... vraiment, désolé... Je ne voulais pas dépassé... Les limites... Excusez moi...

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— ALIX —
la peur est le meilleur compagnon du rêveur

La peur. Celle qui pourrit vos entrailles. Il l'avait ressentie, il avait touché le ciel, la mort, pendant de longues secondes durant lesquelles la peur avait éradiqué toute clarté dans son esprit. Il avait été envahi par tous les sentiments négatifs qui abritaient ce monde. La mort, il avait touché la mort. Simplement, il l'a regardé dans ses yeux miséricordieux et a sentit son corps se vider d’énergie, ses yeux se fermer, les larmes couler. Puis un flash, on l'arrachait à la paix et quand sa vue est redevenue comme avant, à la normale, ce n'était lui le cadavre. Murmure du Ressac.... Une larme roula sur la joue du lieutenant qui s'ébroua presque en même temps que celle-ci quittait son visage. La journée allait être belle, les jours devenaient de toutes façon de plus en beaux chacun à leur tours. Le guerrier descendit de son promontoire de fougère et longea la palissade des bipèdes. Il n'avait jamais été attiré par cette vie, il n'éprouvait pas grand chose pour les domestiques. Ce sont des chats qui vivent en harmonie avec les deux-pattes, ce qui prouve que ces créatures ne sont pas forcément signe de danger, et ça lui suffisait. Les chats avaient fait un choix, celui de rester leur bipèdes. Soit. Ils avaient au moins la chance d'être de libre de pouvoir pensé, contrairement au clan qui vivaient comme endoctriné. Il n'enviait aux Domestiques que leur naïveté et leur liberté. Leur vie était simple, point. —
- Je... Vraiment... vraiment, désolé... Je ne voulais pas dépassé... Les limites... Excusez moi...— Messager des Nébuleuses sursauta ? Quoi ? on lui parlait à lui ? — Oh. — souffla t-il.

Son coeur se serra quand il vit la pauvre femelle apeurée, non, terrorisé, d'avoir franchit une pauvre frontière. Il frissonna, quelles atrocités les guerriers de son clan avaient pu faire à cette pauvre minette pour qu'elle soit aussi tétanisé. Nébuleuse s'approcha calmement pour ne pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était et lui sourit.

— N'ayez crainte, je ne vous ferai pas de mal.

Il lança vers elle un regard qu'il voulait rassurant. Il impressionnait souvent avec sa grande taille et ses pattes fines et il pouvait comprendre que l'on se sente..écrasée face à sa carrure imposante. Ses côtes saillantes ondulèrent quand il entreprit de faire le tour du chat face à lui. Il repéra tous les points qu'il pouvait attaquer si elle se rebellait - chose dont il doutait très fortement vu la peur qui émanait d'elle - et revint à sa position de départ, intrigué par la position de cette femelle. Elle est constamment sur la défensive.

— Vous devriez rentrer chez vous...Quel est votre nom d'ailleurs ? Et pourquoi, clan des étoiles, tremblez vous autant ? Nous - enfin pour ma part - n'allons pas vous manger !

Il ria. Calmement. Ne se rendant pas compte que derrière ce corps frêle se cachait un esprit brisé. S'il avait su directement ce qu'il était arrivé à cette femelle une colère noire l'aurait envahi. Mais pour l'instant, heureusement, il n'en savait rien.

— Quelqu'un vous a t-il fait du mal ?

Un simple question.
Une si dure vérité.

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Le matou ne remarqua d'abord pas que l'on lui parlait, il souffla:

- Oh.

Il semblait gentil et un peu dans la lune mais Alix n'avait aucune, mais alors aucune envie de lui faire confiance! Regardez ou cela l'a mené ?! La rencontre avec Hadès l'a carrément détruite, déjà qu'avant elle n'était pas très sûr d'elle et timide, là, le monde s'était écroulé sous ses pattes. Elle se souvenait parfaitement de ses paroles, froide, sonnant comme une mise en garde " Je n'en ai pas finit avec toi. Partout où tu iras, méfie toi car je pourrais t'attendre caché non loin. Je te suivrais. Je t'observerais. Tu es mienne désormais, ne tente pas de chouiner chez tes Bipèdes et encore moins chez un autre mâle. Tu es à moi et à moi seul." Elle frissonna rien qu'en y repensant, sa vie était fichu, elle était enchainé à ce mal contre son gré, elle ne pourrait plus faire confiance à la gente masculine, si s'était comme ça, que des rustres qui ne demande qu'à apaisé leur pulsation! Elle émit un petit gémissement malheureux, elle ne voulait pas que cela se reproduise, alors mieux valait il se méfier de tout le monde, de tout les mâles, ça valait mieux pour elle. Même si les autres paraissait si gentil... Hadès aussi avait paru fort amical... Même un peu trop d'ailleurs et voilà qu'une nouvelle fois, elle se retrouve face à un féroce chat de clan... Le matou dit:

- Vous devriez rentrer chez vous...Quel est votre nom d'ailleurs ? Et pourquoi, clan des étoiles, tremblez vous autant ? Nous - enfin pour ma part - n'allons pas vous manger !

La femelle baissa la tête gêné et craintive. Ah ? Vraiment ? Il n'avait pas des mauvaises intentions ? Pfff, Hadès aussi le lui avait dit ! Elle hoqueta rien qu'en pensant à lui, elle en avait presque plus peur que Foudre lui même, qui avait tué sa mère, pourtant, Foudre, bien qu'il avait tué lentement sa mère, il n'avait pas gâché sa vie, il l'avait juste fait prendre fin, Alix, elle, devait vivre avec le poids d'une injustice que l'on lui avait faite, elle avait perdue une partie de sa liberté et il n'y avait rien de pire dans une vie de chat. Même ses vieux bipèdes ne lui privaient jamais de liberté, bien au contraire, Alix, en temps que chatte domestique avait naïvement cru qu'elle resterait en dehors des histoires violentes des chats sauvages. La femelle fixa tristement son épaule bien amoché qu'Hadès avait pris plaisir à fracasser contre un roché. Le matou ajouta:

- Quelqu'un vous a t-il fait du mal ?

Elle se raidit, il avait tapé dans le mille... Elle n'avait pas vraiment envie dans parler, elle en avait déjà pas parler à Tana alors bon... Cependant, tout garder pour elle la menait tout droit à la dépression, elle trembla un instant, ce serait bien idiot de sa part de parler à un inconnu, un mal qui plus est. Mais elle voulait se confie à quelqu'un et comme les chats domestiques sont pas du genre à se faire beaucoup d'ami, Alix n'a personne à qui dévoiler ce qui lui était arrivé surtout que les chats domestiques sont du genre à redouter les chats sauvages. Alix inspira et déclara d'une toute petite voix:

- Mon... Mon nom est Alix. Et... Je... Oui, j'ai fait une... une mauvaise rencontre il y a peu... un mâle, du nom de... de Hadès et il m'a... Sa voix se brisa, elle s'obligea à continuer, je n'ai rien... rien pu faire, je ne sais ni me battre... ni me défendre, il en a... bien sûr profité et... Embarrassé elle se tut, baissant la tête en rougissant.

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Les sentiments qu'il pouvait lire dans les yeux effares de la petite minette étaient tous contradictoire, il pouvait sentir sa peur, il le sentait comme il sentait la vie inonder ses veines. Il y a voyait aussi une haine, haine estompée qui ressemblait d'avantage à une aversion qu'à quelque chose de ciblé. C'était lui qu'elle ne pouvait pas voir, ses petits iris couraient partout, à la recherche de quelque chose, il sentait ses muscles se tendre, sa respiration. Il était si proche d'elle qu'il pouvait la sentir toute entière contre son corps. Et pourtant, il n'éprouvait aucun désir, il ne ressentait pas le besoin de séduire cette charmante demoiselle, contrairement à ses habitudes. Car il sentait qu'elle n'était pas comme les autres, que dernière ce masque de frisson intense se cachait un petit esprit déchiqueté, laminé par le mal avec un M majuscule. — Mon... Mon nom est Alix. Et... Je... Oui, j'ai fait une... une mauvaise rencontre il y a peu... un mâle, du nom de... de Hadès et il m'a... , je n'ai rien... rien pu faire, je ne sais ni me battre... ni me défendre, il en a... bien sûr profité et... — Le ton d"Alix" était suppliant, elle n'arrivait même plus à poser les mots avec calme. Elle était en état de choc, peut importe quand cela était arrivé la chose l'avait profondément marquée. Messager des Nébuleuses essaya de se convaincre qu'il avait mal compris, que ce qu'il en déduisait était erroné.

Reprenons. Alix à fait la rencontre d'Hadès, un solitaire comme surement, personne ne porte de nom semblable dans les clans et bien que le lieutenant ne connaisse pas tous les guerriers il connaissait assez bien leurs coutumes et ce genre de nom unique ne pouvait être porté qu'à des très rares exception. Il lui sembla même que s'était impossible. Ce mâle donc, aurait abusé de sa naïveté et de sa faiblesse. Mais ce le terme abusé qui le gênait, abusé comment ? Dit-le Il l'a peut être torturée, et si s'était celui qui avait tué ... Réfléchis.Non. Elle aurait des marques, et les seules marques qu'il pouvait désormais admirer était celle d'une étreinte. Non. Non cela ne pouvait pas être ça. Il peina à reprendre une respiration normale, il savait qu'il était en train de se tendre et qu'il allait réveiller la partie la plus sombre de son être.

— Enchanté Alix, je me nomme Messager des Nébuleuses, je suis le lieutenant du clan du Tonnerre.

Comment s'y prendre ? Il devait déjà la mettre en confiance, il devait la rassurer, du moins faire le maximum qu'il pouvait. Dans le cas présent il ne pourrait pas la rassurer, simplement lui redonner un vague sourire. C'est une épreuve longue et douloureuse qu'elle allait devoir affronter. Comment pouvait-on traiter ainsi les ladies ? Comment un mâle quelles que soit ses croyances pouvait-il ainsi prendre une femelle pour un jouet ? Le diable. Hadès.

— Ce qu'on vous a fait est...abominable, mais rassurez-moi. Il ne vous a pas...je veux dire. Ce n'est resté que physique ? Ce n'était pas.. hum.. charnel ?

Trouver les mots était une épreuve dure. Il soupira, prononça son habituel — Oh... — et s'allongea face à elle. Il ne voulait pas l’impressionner, il préféra se rabaisser.
Que faire maintenant ? Il devait retrouver ce "Hadès". Mais il luttait toujours contre l'option que son instinct tambourinait à sa tête.
Tuer.

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Apparemment le matou ne semblait pas croire ce qu'il avait entendu surtout que la réponse d'Alix était resté vague et pleine de sous-entendue. Ca paraissait même inimaginable, vu comme ça, Alix avait été bien stupide. Elle recula d'un pas, mal à l'aise, elle ne voulait pas resté trop prêt de ce matou à la carrure fort impressionnante un peu comme Hadès, en fait. La mort elle-même n'était pas aussi horrible, la mort n'était rien face à la vie qu'elle devrait mené dans la peur... Même ses bipèdes ne pourrait pas l'aider, si au moins il comprenait sa langue, si seulement le vieux bipède l'avait retrouvé et qu'il aurait tiré avec son fusil de chasse terriblement effrayant mais qui l'aurait bien aidé... Elle n voulait plus faire confiance, elle en avait assez, elle s'était fait manipulé, utilisé comme un jouet, trimbalé, sans ne pouvoir rien dire... Pourquoi la vie était elle aussi injuste pour elle ?! Le matou qui semblait réfléchir à tout ça finit par se présenter pour ne pas obliger Alix à l'appeler " Le chat" nom fort bien banal:

- Enchanté Alix, je me nomme Murmure des Messages, je suis le lieutenant du clan du Tonnerre.

Le matou parut hésiter à continuer, on peut dire que le sujet abordé était hum... Délicat, s'était le mot. Elle soupira, elle regrettait presque de lui en avoir parlé, elle le connaissait même pas! A croire qu'elle n'avait pas retenu la leçon. Elle respira profondément, n'osant pas regarder le mal droit dans les yeux, surtout qu'il était vraiment grand en taille. Elle ne s'assit pas, restant constamment sur ses gardes, elle n'y pouvait rien, elle se méfiait. Le matou semblait choisir ses mots avec soin, Alix baissa d'avantage la tête, ses yeux fermés, l'air amer, il demanda:

- Ce qu'on vous a fait est...abominable, mais rassurez-moi. Il ne vous a pas...je veux dire. Ce n'est resté que physique ? Ce n'était pas.. hum.. charnel ?

Une fois de plus, dans le mille. Elle hoqueta rien qu'en entendant ses mots qu'elle maudissait. Le matou s'était allongé pour paraître moins imposant, la femelle se détendit quelque peu mais restait sur ses gardes, elle lança un bref regard à la direction. Elle avait peur de répondre mais le matou ne semblait pas avoir envie de se ficher d'elle, bien au contraire... Elle hocha lentement la tête et pris la parole un peu à contre cœur:

- Oui... vous avez devinez... Je... Je n'ai rien... rien pu faire, il paraissait si gentil... Bref, j'ai été stupide et naïve... Je ne pouvais rien faire, je ne sais pas me défendre et quand j'ai essayé, il m'a fait ceci. Elle montra son épaule que ses bipèdes avait soigneusement soigné mais qui n'était pas encore tout à fait cicatrisé.

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Tuer.
Il n'était pas violent, non, il n'avait toujours été qu'un ramassis de croyance et de savoir, il n'avait toujours été qu'une boule de poil enjoué qui croquait la vie avec les crocs du diable, toujours allant vers le danger. Allant même jusqu'à provoquer sa "mort". Depuis ce jour il avait enfermé tous les sentiments qu'il avait lu, il s'était mit à voir la haine, à voir la colère. Il ne voyait plus comme un avant, de la simple fatigue, il voyait désormais ce qu'était véritablement un sentiment négatif. Il avait mit du temps à l'accepter, mais une fois l'idée en tête il n'avait pas pu la chasser. Quand il s'était battu il avait toujours ressenti un désir au plus profond, qu'il avait ce jour assimilé à l'envie de défendre ceux qu'il aimait. Mais il y avait encore plus profondément une obsession.
Tuer.
Et quand on lui annonçait qu'un mâle encore aujourd'hui violait des jeunes filles, il voulait tuer.
Tuer.

— Oui... vous avez devinez... Je... Je n'ai rien... rien pu faire, il paraissait si gentil... Bref, j'ai été stupide et naïve... Je ne pouvais rien faire, je ne sais pas me défendre et quand j'ai essayé, il m'a fait ceci.

— Vous mentez. Vous n'avez été ni stupide, ni naïve, comment auriez-vous pu savoir qu'un solitaire de la sorte vienne vous faire du mal ?

Il avait perdu son tact et on pouvait lire sa colère dans sa voix. Mais il essayait, ô ancêtres, il essayait de garder son calme. Mais s'était une épreuve.

— Ecoutez, pouvez-vous essayer de....de me le décrire ?

Messager des Nébuleuses était conscient qu'en demandant à cette pauvre Domestique de s'en souvenir, il n'allait faire que retourner le couteau dans la plaie. Mais il fallait qu'il ait rapidement le physique de cet abominable personnage en tête, s'il devait en jour le croiser il pourra lui arracher la tête.
Littéralement.
Peut-être même pouvait-il avertir les clans ? Non. Il est à moi. A MOI.
Tuer.

— Je vous promets de retrouver ce.. Hadès. Et si je le trouve : je le tuerai.

Pour la première fois de sa vie, il pensa au respect qu'il pourrait imposer quand on le croiserai, lui qui aurait tué Hadès. Mais il se ravisa tout de suite et retrouva ses véritables émotions. Ne se rendant compte que maintenant, dans quelle merde il s'était foutu.
Où allait-il le trouver ? Et comment d'ailleurs ?
Il doutait de sa capacité à affronter un solitaire.
Pour la simple et bonne raison que l'accident était toujours là, dans son esprit.

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Alix s'en voulait tellement... Elle ne voulait mêler personne à son histoire. Mais ce n'était pas que son histoire, s'était celle de dizaine de femelle qui avait surement dû subir le même sort. De plus, Alix se sentait bien inutile et elle savait pertinemment qu'Hadès était fort, très fort et vu son cœur de glace, il était forcément capable de tuer. Il avait des pratiques dont elle n'en avait jamais entendu parler, surement parce que les chats à qui s'est arrivé, ont trop honte d'en parler. Elle les comprenait. Dire ce qui lui était arrivé était difficile, surtout d'en parler à un parfait inconnu potentiellement dangereux. Le matou déclara:

- Vous mentez. Vous n'avez été ni stupide, ni naïve, comment auriez-vous pu savoir qu'un solitaire de la sorte vienne vous faire du mal ?

Non... Elle n'aurait pas pu s'en douter ou peut être que si... A la manière dont il lui avait adressé la parole, en fait. Elle se souvenait clairement de cet air dragueur et séducteur, qui lui tournait en rond et qui paraissait trop gentil... Elle soupira de nouveau, elle avait quand même été un peu bête... Pourquoi ce genre de chose lui tombait toujours dessus ?! Pourquoi avait elle fait sa tête dur en prenant le chemin opposé de son bipède qui partait marché avec le chien ?! Alix sentait bien que le matou peinait à garder son calme, elle qui ne voulait pas lui apporter des ennuis, il demanda:

- Ecoutez, pouvez-vous essayer de....de me le décrire ?

Elle trembla de plus bel, rien qu'en pensant à lui et surtout, surtout à ses paroles... Elle était morte si elle lui révélait l'identité du matou:

- Je vous promets de retrouver ce.. Hadès. Et si je le trouve : je le tuerai.

La femelle soupira tristement et murmura:

- Je ne peux pas... Il me tuerait, sinon... Elle se remémora une nouvelle fois les paroles du mâle "Je n'en ai pas finit avec toi. Partout où tu iras, méfie toi car je pourrais t'attendre caché non loin. Je te suivrais. Je t'observerais. Tu es mienne désormais, ne tente pas de chouiner chez tes Bipèdes et encore moins chez un autre mâle. Tu es à moi et à moi seul." je ne suis même pas censé vous adresser la parole...

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Le matou n'arriva à arracher de la Domestique qu'un long soupire et un monologue qui le découragea quelque peu. — Je ne peux pas... Il me tuerait, sinon... "Je n'en ai pas finit avec toi. Partout où tu iras, méfie toi car je pourrais t'attendre caché non loin. Je te suivrais. Je t'observerais. Tu es mienne désormais, ne tente pas de chouiner chez tes Bipèdes et encore moins chez un autre mâle. Tu es à moi et à moi seul." je ne suis même pas censé vous adresser la parole... — Toujours aussi révolté le grand matou se remit sur ses jambes. Il prit une grande inspiration et s'avança calmement de la femelle, il s'approcha assez prêt d'elle pour sentir son souffle. Il avait appris avec le temps, à connaître chaque petite chose qui pouvaient trahir les sentiments des autres chats de la forêt, si bien qu'il pouvait maintenant arriver à faire ressortir certains souvenir en créant une ambiance chaleureuse. La tâche s'annonçait ardue avec Alix, car elle avait subit un profond traumatisme et que son corps et son esprit étaient encore dans le déni. Mais s'il arrivait, ô, s'il pouvait y arriver, Hadès serait à lui.

Un but. Murmure du Ressac lui avait toujours que dans la vie, nous nous devons d'avoir un but, quelque chose à atteindre. Sinon, alors, la vie n'a véritablement pas de sens, pour certains ce sera la prise de pouvoir et la gloire, pour d'autres la paix et l'amour. Chacun à son propre but.Il arrive cependant, que certains n'en trouvent pas, alors toutes leur vies ils en cherche un, ce qui constitue en soit en un but. Chercher le sien. Pour l'instant, Nébuleuse voulait s'accrocher à l'idée de trouver et de faire la peau d'Hadès. En faisant cela, il savait que son mentor serait fier, non pas parce qu'il allait sans doute retirer une vie, mais parce qu'il allait faire régner la justice. Et même s'il n'était pas heureux de ce tournant que prenait son petit protégé, cela ne changeait en rien l'objectif du Lieutenant. Maintenant qu'il tenait son objectif, le lâcher constituerai en un abandon. Même en étant lâche et un peu fuyard, Messager n'aurait jamais abandonné quoi que ce soit. Ce n'est pas moment qu'il allait commencer.

— Je comprends vos craintes, Alix.

Nébuleuse adopta une voix suave et chantante, il arma son visage de bonté et portait ainsi un masque d'empathie. Il n'aimait pas manipuler les gens, mais il avait un certain don pour cette pratique et il ne voulait en rien gaspiller son talent. Pour une fois qu'il réussissait quelque chose que d'autres ne pouvait pas faire !

— Fermez les yeux, faites le vide dans votre esprit. Je sais que c'est dur, mais plus vite vous accepterez ce qui vous est arrivé plus vite vous pourrez faire ce deuil, plus vite je pourrais retrouver Hadès et plus vite votre vie pourra reprendre un semblant de normalité.

Messager des Nébuleuses ferma ses yeux en premier, comme pour montrer le chemin à Alix. Surtout pour la mettre en confiance et lui montrer qu'il ne fera rien sans son consentement;règle qu'il violait déjà en facilitant ses souvenirs. Cela devait fonctionner, sinon, il ne pourrait jamais retrouver Hadès et venger cette pauvre minette. Combien d'autres ont souffert comme elle ?

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Alix manqua de vaciller, elle avait la tête qui lui tournait, la femelle ne parvenait pas à s'en remettre, elle avait vécu un traumatisme et peut être que si elle avait été un chat sauvage, fier, courageux et digne, elle aurait surmonter l'étape et peut être même tenté de se venger, hors Alix n'avait rien de tout cela, oui, il aurait bien envie de se venger et pourtant, elle en avait nullement la capacité ni même ce désire qui vous ronge de l'intérieur. Non, Alix était pur mais aussi bien faible. Sa vie de chat domestique ne lui rendait pas toujours service et ses bipèdes ignoraient tout ce qu'elle avait vécu, sinon, Hadès n'aurait pas fait long faut. Paf! Coup de "fusil" et un chat raide mort! Disons que ses bipèdes étaient plutôt des défenseurs de la nature donc bon... Alix commençait à se sentir toute bizarre, chaque buisson qu'elle observait, chaque arbre pouvait cacher, derrière lui, Hadès, prêt à la détruire, une seconde fois, à sa manière pour qu'elle ose parler de lui à ce matou, elle tituba en reculant d'un pas, le matou déclara d'une voix qu'il voulait certainement rassurante:

- Je comprends vos craintes, Alix.

Non. Il ne comprenait pas. Seul les femelles qui avait vécu pareil horreur comprenait. Comment pouvait Alix espérer un jour avoir des chatons ? N'étais-ce pas le rêve de tout chat, à la base ? Mais ce rêve e s'était il pas brisé en l'espace de quelques minutes ? Vu comme ça, elle aurait préféré être stérile, au moins, rien de cela ne se serait passé. Elle aurait largement préféré que ses bipèdes l'emmène chez le " vétérinaire" pour ne plus avoir ce genre de problème... La femelle baissa la tête en tremblant, elle aurait préféré que ce matou ne lui demande rien sur ce qui s'était passé, elle était encore trop sous le choc. Alix ne voulait plus avoir affaire avec un chat sauvage. Qu'il soit gentil ou méchant, ses animaux qui lui ressemblaient pourtant n'étaient que des rustres sans cervelle! Mais le matou semblait quand même vouloir savoir mais il décida de ne pas la brusquer:

- Fermez les yeux, faites le vide dans votre esprit. Je sais que c'est dur, mais plus vite vous accepterez ce qui vous est arrivé plus vite vous pourrez faire ce deuil, plus vite je pourrais retrouver Hadès et plus vite votre vie pourra reprendre un semblant de normalité.

Un semblant... De normalité... Il voulais... Il voulait vraiment tuer Hadès ?! Impossible... Même si Alix haïssait ce matou, elle n'aurait pas pour autant désiré qu'il meurt... Peut être était elle trop gentille, ou était-ce son côté faiblarde mais elle ne souhaitait pas pour autant sa mort, quoi que l'idée lui a tout de même traversé l'esprit! Alix ferma un instant les yeux, essayant de se souvenir d'Hadès mais tout était flou malgré que sa rencontre soit récente, hésitante elle commença:

- Il... Il était grand et très fort... Il faut donné plus de détail. Elle continua, son poil... Son poil était mi- long et très doux... Elle essaya de se souvenir mais pas grand chose lui revenait, en fait, Oh! Oui! Et puis ses yeux! Le plus frappant! Ils étaient... Ils était vert... Non... Du genre turquoise...! Rien d'autre lui venait à l'esprit, même la couleur du pelage, elle en était pas sûr. D'une faible voix, elle demanda, dites... Vous n'allez quand même pas le tuer... Ce ne serait pas la bonne solution de se comporter comme lui et... La femelle s'arrêta, peut être était-ce là, la manière diplomatique de régler un problème à la façon " Chat sauvage"!

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Messager des Nébuleuses prit une grande inspiration, prêt à accueillir toutes les informations même les plus futiles dans son esprit. Sa mémoire développée lui avait déjà porté préjudice, il savait qu'en l'utilisant il s'exposait parfois à des souffrances incontrôlables. Il pouvait à tout instant se souvenir de choses douloureuses, des morts, de la mort de Murmure du Ressac. Cette pensée l’obsédait, mais il avait besoin de cette mémoire magique, là maintenant, quitte à ce qu'il en crève. — Il... Il était grand et très fort... — la morphologie du minet s'afficha plus clairement dans l'esprit du lieutenant. Il était plutôt faible face à ce genre de guerrier, mais la surprise pourrait l'aider. — son poil... Son poil était mi- long et très doux.. — L'image de Murmure du Ressac s'afficha brutalement dans la tête du guerrier. Il recula brusquement.

Il fut rassuré que cela ne dérange pas son interlocutrice, mais la peur raidissait ses membres. Il lui semblait avoir vu un fantôme — Oui! Et puis ses yeux! Le plus frappant! Ils étaient... Ils était vert... Non... Du genre turquoise...! — Le murmure de l'eau devint un insupportable bourdonnement à ses oreilles. Il tenta de faire le vide mais il recevait les informations au compte-gouttes et elle s'ancraient avec bien plus de facilité dans son esprit ainsi. Pour une fois il maudissait ses facultés. — dites... Vous n'allez quand même pas le tuer... Ce ne serait pas la bonne solution de se comporter comme lui et... — Il se stoppa net. Elle avait sans doute raison.

— Il y a longtemps de cela, je n'ai pas tenu mes engagements. Quelqu'un est mort car je n'ai pas su le défendre, me défendre. Car je n'ai pas su ôter une vie quand le moment était venu. Parce que j'ai réfléchis, une fois de trop, j'ai perdu un être qui m'étais...immensément cher.

La rage le rendait fou. Fou et avide de vengeance.

— Je ne veux - je ne peux pas - me permettre de laisser des innocentes souffrir. Il s'arrêtera pas, la seule solution est de l'arrêter et c'est moi que vous avez croisé. Je ne peux faire la sourde oreille ni même prêter vos confessions à une autre. Je dois tenir mes engagements, cette fois-ci.

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Elle aurait mieux fait de se taire, d'arrêter de jouer les félines diplomate surtout qu'elle ne connaissait pas grand chose à la vie extérieur, ces chats luttaient pour survivre. Une loi du plus fort. Tué ou être tué. Peut être que les clans étaient le sommet de la civilisation que pouvait atteindre les chats, cependant, assassiner quelqu'un ne semblait guère les traumatiser alors qu'Alix n'en avait que plus envie de vomir. Alors que si un bipède tuait quelqu'un, celui-ci se voyait immédiatement mis en cage comme une dangereuse créature devenue folle. Pourquoi faisait il ça ? Pour éviter qu'un individu recommence ces crimes. Pourquoi le tuerait il pas ? Pour ne pas s'abaisser à son niveau. Alix avait vu sa mère se faire tuer par un solitaire du nom de Foudre, apprenant par la suite que ses crimes étaient plus que nombreux mais qui... Qui diable va pouvoir l'arrêter ?! Tout le monde fait comme si de rien était alors que des chats souffrent de la barbarie de certain et personne ne semble réellement s'en soucier, pourtant, ce chat qui se tenait devant elle semblait vouloir faire régner une sorte de justice à sa manière. A la manière des chats sauvages en employant le deuxième pire moyen (Après la torture puis la mort) il y a la mort tout court. Rapide et efficace. D'un coté, Alix serait rassuré et de l'autre elle s'en sentirait presque coupable. Une mort parfaitement calculé et plus personne n'entendrait jamais parler de Hadès. Le matou s'était stopper net, réfléchissant surement à ses paroles avant de lui expliquer:

- Il y a longtemps de cela, je n'ai pas tenu mes engagements. Quelqu'un est mort car je n'ai pas su le défendre, me défendre. Car je n'ai pas su ôter une vie quand le moment était venu. Parce que j'ai réfléchis, une fois de trop, j'ai perdu un être qui m'étais...immensément cher.

La femelle sourit tristement en repensant à sa mère. Qu'avait il perdu au juste ? Ses parents ? Une cousine ? Un frère ? Oh, peut être avait il une amoureuse, oui possible, ce qui serait d'avantage plus triste quand on perd sa moitié, elle n'y connaissait pas grand chose en amour, elle secoua la tête, la vie était trop dangereuse et compliqué pour elle. Quand elle pense qu'elle vivait la vie la plus facile qu'il soit, ne manquant de rien du tout et elle faisait encore la difficile... Mais pourquoi Est-ce toujours les innocents qui meurt ?! La réponse était simple. Parce que ceux qui n'on rien fait ne tue, en principe pas mais il faut faire quelque chose et peut être ce matou se débarrasserait il réellement de Hadès... Le matou continua:

- Je ne veux - je ne peux pas - me permettre de laisser des innocentes souffrir. Il s'arrêtera pas, la seule solution est de l'arrêter et c'est moi que vous avez croisé. Je ne peux faire la sourde oreille ni même prêter vos confessions à une autre. Je dois tenir mes engagements, cette fois-ci.

Elle baissa la tête. Le monde ne pouvait pas exister sans le bien et le mal, il faudra toujours des fous furieux pour gâcher une existence. Dans chaque race il y avait des êtres malfaisants. les félins, les bipèdes, les chiens ( n'oublions pas les horribles molosses déchainés qui tue tout le monde). La femelle fixait toujours le sol, gêné, elle avait de la peine à reprendre la parole car le matou ne semblait, d'un coup plus tellement sympathique même si Alix savait que cette étrange colère était ciblé sur Hadès. Elle murmura:

- Vous... Elle s'arrêta presque aussi tôt reprenant d'une voix presque inaudible, vous devez... Avoir raison... Hadès n'a pas bien agit mais peut être qu'un jour... Oui, peut être regrettera t-il ses... Agissements. Peut être qu'il est devenu comme ça... Parce lui aussi à perdu quelqu'un de cher et que... Comparé à vous, il n'a eu la force de surmonter l'épreuve et est devenu ce qu'il est aujourd'hui... oui, parfois, certains chats ne pouvait surmonter une épreuve difficile et devenait fou en agissent sans réfléchir alors devait il réellement mourir ? Pouvait il être quelqu'un de bien ou n'était-ce qu'un cinglé fou allié au cerveau dérangé ?

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