RETOUR À L'ÉTAT SAUVAGE [Ft. Symphonie de l'Obsidienne]

RETOUR À L'ÉTAT SAUVAGE

«FT. SYMPHONIE DE L'OBSIDIENNE»

Neige Éternelle tremblait de tout ses membres à l'idée de croiser Foudre. Ces derniers temps, elle n'osait plus sortir du camp de peur de croiser celui qui avait détruit sa vie.
Elle était redevenue comme avant, renfermée, bien peu bavarde et s'énervant pour un rien. Ses proches ne la reconnaissait plus et la fuyaient comme de la peste. Alors, ne pouvant plus le supporter, la guerrière blanche ne se montrait plus, à moins d'en être obligée. Malheureusement, la seule façon de se cacher, c'était d'aller hors du camp... Et hors du camp, il y avait de grands et forts solitaires, comme Foudre... Et Foudre, elle ne le reverrait pour rien au monde...

Un léger craquement la fit sursauter. Se relevant à la hâte, elle fixa les alentours d'un regard fuyant et méfiant, persuadée que quelqu'un l'observait. Tu deviens paranoïaque ma petite... Effectivement, paranoïaque, elle l'était. Et elle, c'était un cas grave...
Des bruits de sabot, voilà ce que c'était ce léger craquement ! Des chevaux, il y en avait partout ici. La femelle se demandait bien ce qu'elle était venue faire ici... Elle ne se sentait vraiment pas en sécurité ici -remarque, elle ne se sentait en sécurité nul part-. Les grosses pattes de ces animaux la faisait sans cesse changer de place, au risque de se faire écraser. De plus, les Bipèdes, dès qu'ils la voyaient, lui hurlaient des choses étranges au visage. Ne voulant pas prendre de risques inutiles, la guerrière aux yeux bleus décida de sortir de cet endroit où l'odeur de fumier était insupportable.

Dehors, le vent hurlait. L'automne était là, et avec lui le mauvais temps. Frémissant de peur et de froid, Neige Éternelle regretta d'être sortie. De plus, il lui semblait apercevoir deux yeux brillants qui la regardaient, cachés dans des buissons touffus...